A tout le monde : Il est grand temps

Face à l’accentuation à tout les niveaux du contrôle dont l’odeur nous rappelle les moments les plus sombre, nous devons tous prendre notre courage à deux mains. Si nous voulons encore être digne pour nous même et pour chacun, alors nous devons sortir de nos nîches de passivité politique, à toutes les échelle de la société.

Sortir de ces niches qui sont des pleurs-nicheries, retrouver la force de donner des actes à notre refus de voir notre quotidien se transformer en caserne sans dehors.

Retrouver l’acte du refus, c’est aussi rendre possible la solidarisation avec des personnes qui ne pensent pas complètement comme nous, c’est se re-connaître les uns les autres suffisamment pour devenir une menace réelle.
Sortir de nos replis, de nos peurs préfabriquées, des ragots de village, de tout ce qui produit l’isolement que la police vient administrer.

Nous vivons dans un système où l’injustice veut réduire à néant toute possibilité de lutte à la hauteur de la situation. il ne tient qu’a nous au delà des partis et des syndicats de nous organiser et de devenir une force.

Nous refusons la peur. Nous sommes libre, donnons forme à nôtre liberté, faisons comprendre à nos geôliers que nous ne les laisserons jamais tranquille, tant que ce que nous devenons est entre leurs mains.

Soyons à la hauteur de la situation ! Refusons en acte la vie que l’on nous impose, que nous soyons en France, à Oaxaca, ou n’importe où sur cette planète ravagée par l’absence organisée.