Un vieil article qui reste d’actualité : "Sarkozy l’Italien"
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Le meurtre perpétré par les fascistes de Sergio Argada le 20 octobre 1974 a Lamezia Terme
de Bellaciao
Avertissement -
Comme vous le savez peut-être, nous sommes un collectif Franco-Italien.
Nous avons toujours un œil sur la vie politique italienne et l’autre sur la vie politique française.
Dernièrement, nous sommes souvent troublés par les nombreuses coïncidences, par les échos, que l’on trouve d’une ou de l’autre chez le voisin (...)
![]() ![]() ![]() La mort programmée des Services Publics : mise aussi sur le Gril : la Sécu !de : Patrice Bardet samedi 28 mai 2005 - 19h51 - ![]() 2 commentaires
![]() de Patrice Bardet La mort programmée des Services Publics : l’aveu du OUI ; mise aussi sur le Gril : la Sécu ! La réponse des travailleurs : la lutte pour conquérir une protection sociale pour tous ! Les partisans du NON affirment que la Constitution programme la fin des Services Publics, c’est à dire la fin par exemple du monopole de la Sécurité Sociale. Une intense propagande des partisans du OUI prétend que les Services Publics seraient garantis par le traité Constitutionnel Européen. Mais défendons nous la même notion ? Certes NON ! Lire par exemple « Les partisans du "OUI" et les Services Publics : la privatisation rampante acceptée » En réalité, ce que « défendent » les partisans du OUI, c’est que la mission d’Etat de la Protection Sociale puisse être confiée à des entreprises privées soumises entre-elles à la « concurrence libre et non faussée ». En clair, les Assurance privées doivent pouvoir concurrencer la Sécurité Sociale dès lors qu’elles obéissent à un même « cahier des charges » fusse-t-il minimal, fixé par l’Etat. Pour l’assurance maladie, ce « cahier des charges », c’est la notion de « panier de soins ». C’est ce qui permet à AXA de concurrencer les Caisses Primaires d’Assurance Maladie pour la Couverture Maladie Universelle (CMU) : ils seraient devenus fous chez Axa ? Bien sur que NON, mais c’est un simplement un « investissement » de communication, la « vitrine sociale » pour Bobos , le « cheval de Troie » vers un « marché » bien plus juteux : l’assurance sociale du « soin de confort ». Rappelons que cette « concurrence » sur la CMU a été mise en place par le gouvernement « socialiste » Jospin, par une ministre « socialiste », Martine Aubry. Pour une approche un peu plus complète, on lira « Sécu, gouvernement, Constitution Européenne : une raison de plus pour dire "NON" » Le gouvernement RAFFARIN continue sur cette lancée et démantèle la Protection Sociale, dans la continuité des gouvernements de droite ou « socialistes » : l’exemple de la Caisse Nationale de Solidarité est un exemple...exemplaire ! En très résumé :
Rappelons aussi
Les gouvernement successifs aidés par certains « syndicats » de « cogestion » ont toujours accentué cette dérive , étranglant le financement de la protection sociale. De 1981 à 1999, la part des entreprises dans le total des financements de la protection sociale a diminué de 10 points, passant de 53,8 % à 44,0 %. C’est une spoliation ! Les cotisations patronales sont du « salaire socialisé » : à chaque fois que l’on diminue la cotisation patronale, ce qui va dans la poche du patronat est volé aux travailleurs (actifs ou inactifs). En 2003, ce sont 20 milliard d’euros d’exonérations sur les cotisations sociales que les patrons n’ont pas décaissé. Et on ose nous parler de « déficit ». Il est simplement organisé ! En 2001, le MEDEF, dans son projet de « refondation sociale » annonçait la ligne politique « il faut bâtir une protection sociale moderne qui accorde la plus grande place aux services ». Ces « services » étant accessibles, pour le patronat, par la « cotisation », ceci implique que sans cotisation, l’entreprise se dégage de toute solidarité avec les « non productifs ». Ce n’est rien moins que le retour à la « charité publique » comme « filet de sécurité ». Une illustration évidente est celle de la couverture maladie complémentaire. Les « mutuelles » d’entreprise ( mutuelles dites de « groupe ») sont financées en moyenne à 60 % par le patronat, qui entend donc réserver la protection sociale à ses seuls salariés, et refuse toute solidarité avec les autres (rappelons que moins de 20 % des salariés sont couverts par une mutuelle cofinancée par l’entreprise et qu’un retraité perd automatiquement tout droit, de même le salarié licencié ou mis en invalidité, accidenté du travail, ou atteint d’une maladie professionnelle). Ces Services élémentaires ainsi définis sont bien entendu soumis à la « concurrence », l’Etat étant chargé de définir le « cahier des charges » d’un « service de base », service de base qui peut être rendu par un organisme d’Etat (ou semi-public comme la Sécu), ou un organisme lucratif privé, les « services » complémentaires étant apportés dans le seul intérêt du capitalisme. A cet égard, la constitution européenne soumet à la concurrence libre et non faussée les Services d’Intérêt Économique Général ( article III-166) et interdit de d’aider ces entreprises (telles la Sécu), même classées SIEG (article III-167). Ainsi donc la boucle est bouclée ! Les délégués CGT de la Fédération des Organismes sociaux : Sécurité Sociale, Mutualté Sociale Agricole, Aides à Domicile, Mutualité Française, Organismes des Travailleurs Non Salariés, Régimes d’Assurance Chômage, Missions Locales, Régies de quartier, Institutions de Prévoyance, etc..., réunis en congrès cette semaine, ont dénoncé unanimement les déréglementations, restructurations, externalisations, certification, maîtrise comptable, mises en concurrence des salariés entre eux induites par cette politique européenne et française au service du grand patronat. résumé personnel
RESISTANCES, et en attendant, NON, c’est NON ! Patrice Bardet, délégué au 7° congrès fédéral des personnels des organismes sociaux CGT patrice_bardet@yahoo.fr ![]()
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jeudi 4 - 20h51
de : jean1
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jeudi 4 - 05h59
de : Hdm
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mercredi 3 - 16h03
de : joclaude
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mercredi 3 - 15h12
de : joclaude
1 commentaire
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mercredi 3 - 09h28
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 21h24
de : jean1
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mardi 2 - 17h03
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 15h53
1 commentaire
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mardi 2 - 10h20
de : Hervé Fuyet
3 commentaires
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lundi 1er - 17h41
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 1er - 16h59
de : Secrétariat du Secours Rouge International
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lundi 1er - 12h06
de : joclaude
2 commentaires
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lundi 1er - 11h34
de : joclaude
2 commentaires
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dimanche 28 - 16h19
de : jean1
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samedi 27 - 17h54
de : joclaude
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vendredi 26 - 19h13
de : André
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vendredi 26 - 19h08
de : Hdm
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vendredi 26 - 15h36
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 26 - 14h40
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 26 - 11h12
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jeudi 25 - 22h31
de : Coordination Nationale des Collectifs d’AED
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mercredi 24 - 21h31
de : jean1
1 commentaire
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mercredi 24 - 21h02
de : Pangolin Malencontreusement Offensé (PMO)
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mercredi 24 - 19h21
de : jean1
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mercredi 24 - 16h49
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h29
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h18
de : joclaude
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mardi 23 - 18h50
de : jean1
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mardi 23 - 18h03
de : Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
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mardi 23 - 17h36
de : joclaude
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mardi 23 - 15h17
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mardi 23 - 10h58
de : joclaude
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mardi 23 - 10h31
de : joclaude
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mardi 23 - 00h12
de : CS de l’InSHS
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lundi 22 - 18h15
de : Roberto Ferrario
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lundi 22 - 16h42
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 22 - 13h11
de : TGTE media France
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lundi 22 - 12h38
de : Frank
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dimanche 21 - 17h05
de : joclaude
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dimanche 21 - 15h39
de : nazairien
1 commentaire
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28 mai 2005 - 23h59
La mort du service public est bien entamée dans la fonction publique, de partout (en Belgique et en France), c’est ainsi qu’elle a déjà commencé en supprimant des profs qui étaient vulnérables par leur statut.
Elle ne fait que confirmer ce que mettent en valeur Nico Hirtt et Gérard de Selys, tous les deux belges, à travers leur livre intitulé "Le tableau noir". Il est possible de les joindre : nico.hirtt@skynet.be
Ne soyons pas stupides au point de croire que cela ne peut pas se produire en France !
Evitons cette langue de bois !
La vigilance reste une règle d’or.
Lisez cet ouvrage !
Vous comprendrez mieux quelles sont les intentions de nos états respectifs, à la hauteur européenne.
"Des milliers d’écoles fermées. Des millions d’enseignants mis à pied. Des dizaines de millions d’enfants à peine alphabétisés. Les autres, obligés de payer, et cher, pour apprendre. Science-fiction ? Non !
C’est la stratégie secrètement mise en oeuvre aujourd’hui pour privatiser l’enseignement. Partout dans le monde. Une catastrophe culturelle, sociale et démocratique sans précédent si cette stratégie aboutit. Cet ouvrage salutaire la dévoile, preuves à l’appui. Le lire, c’est entrer en résistance."
Le Tableau noir
Voter NON, c’est ainsi protéger le service public et le monde du travail dans sa totalité et respecter les bases de la Culture.
fil.rouge@voila.fr
29 mai 2005 - 00h46 - Posté par
"Voter NON, c’est ainsi protéger le service public et le monde du travail dans sa totalité et respecter les bases de la Culture". Je dirais plutôt que voter NON revient à conserver une certaine marge d’action pour tenter de protéger les services publics et le monde du travail, car l’offensive actuelle ne sera pas stoppée au lendemain du référendum si le NON l’emporte. Le traité de Nice continuera de s’appliquer, et les différents modèles sociaux en Europe (là où il y en a) devront encore faire face aux attaques des politiques européennes néolibérales (au passage, je signale qu’aujourd’hui, 70% de nos lois nationales sont les applications des directives européennes).
Si le NON l’emporte, le combat ne fera que commencer, et va falloir que l’on redouble d’efforts si on veut entretenir l’espoir d’une Europe un peu moins hardcore.
Comme disent nos "cousins" cajuns de Louisiane : LACHONS PAS LA PATATE !!!
B.
" Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux "
Etienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1576.