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Dossier retraites du Front Syndical de Classe : c’est l’heure de la lutte de classes !

Publie le mardi 13 avril 2010 par Open-Publishing

L’association ( à laquelle je suis adhérent) FSC est composée de militants syndicalistes CGT et FSU principalement, de syndicalistes SUD

Même notre fédération CGT des Organismes Sociaux conteste la Confédération sur les retraites, sans être « entendue » : cette contestation a été exprimée au congrès confédéral, dans plusieurs circulaires, mais c’est « cause toujours »….

Ce dossier est à lire, et rediffuser autour de vous

Demain il y aurait diffusion du rapport du COR (auxquels ont participé les bureaucrates de la CGT !!! ; en filagramme, ce sont les solutions cassant nos droits qui seront présentées : les journaux télévisés, les grands quotidiens ne cessent de nous présenter la « catastrophe »

Ce n’est pas une bataille de chiffres, mais la lutte de classes exacerbée, la destruction systématique de la sécu, de la protection sociale en général

Les « partenaires sociaux » y contribuent, ouvertement, ou de façon larvée

Les "politiques" du PS appellent à une "union nationale" .... avec la droite

La bataille des retraites n’aura lieu que si les salariés la prennent en main, quitte à passer par-dessus les confédérations syndicales.

Notre CGT notamment, tant qu’elle sera pieds et poings liés par son alliance au sommet avec la CFDT

C’est notre avenir, celui de nos enfants, celui de nos petits enfants

Le capitalisme, on l’abat, ou on en crève ! La confédération (et notamment Le Duigou) a choisi d’aménager le capitalisme à la marge, ne nous y trompons pas

Patrice


Front Syndical de Classe

Créé par des militants CGT et FSU
Site : www.frontsyndical-classe.org - Courriel : frontsyndical.classe@laposte.net

« Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. » H. Krasucki


Le dossier complet en pièce jointe

Présentation

Le Front syndical de classe a bâti ce dossier suite au travail de plusieurs militants syndicaux avertis, de débats internes et en présence d’un chercheur en sociologie. Il est destiné à fournir des repères précis sur une brûlante question d’actualité pour permettre aux militants ouvriers de s’approprier toutes les données du problème sans laisser à leurs adversaires la maîtrise d’un vocabulaire technique ou de repères historiques.

Pour autant, il ne s’agit pas de « techniciser » le débat. La question des retraites, comme toutes les autres, est fondamentalement une question de lutte de classe, de la lutte entre capitalistes et travailleurs pour le partage du profit, une lutte incessante tant que les travailleurs n’auront pas pris possession des moyens de produire la richesse.

Mener et gagner la bataille des retraites exige donc de rejeter toutes les revendications compatibles avec les intérêts du patronat (du type « maison commune des retraites » qui rejoint la volonté patronale et gouvernementale d’aligner vers le bas les retraites du public et du privé) et de combattre toutes les démarches et instances conciliatrices (et en particulier le Conseil d’Orientation des Retraites qui distille en permanence le point de vue patronal et avance désormais vers la retraite « individuelle » par point ou en compte notionnel reprise par la CFDT).

Mener et gagner la bataille des retraites suppose également de réussir à construire un mouvement d’ensemble des travailleurs, un tous ensemble en même temps seul capable de faire reculer un pouvoir qui a programmé ses attaques depuis longtemps au niveau européen (par exemple lors du sommet de Barcelone en 2002 programmant le recul de l’âge de la retraite de 5 ans dans toute l’UE) et qui est décidé à les appliquer coûte que coûte.

Cela passe par une plate-forme de lutte ancrée sur les revendications qui s’expriment à la base : défense des retraites par répartition, refus de l’allongement de la durée de cotisation, maintien du droit à la retraite à 60 ans et retour aux 37,5 annuités pour tous, privé et public ainsi qu’au calcul sur les 10 meilleures années dans le privé et le maintien du calcul sur les 6 derniers mois dans le public, indexation des pensions sur les salaires, maintien du Code des pensions et des statuts particuliers (annulation de la contre-réforme des régimes spéciaux de 2007).

Une plate-forme qui rappelle non seulement les exonérations patronales à hauteur de plusieurs dizaines de milliards chaque année mais aussi la question centrale de l’emploi et des salaires comme de la souffrance au travail qui explique que la retraite à 55 ans (50 ans pour les travaux pénibles) est une perspective nécessaire.

Ces revendications sont tout à fait « réalistes » tant il est vrai qu’il n’y a pas, compte tenu de l’évolution des richesses crées par le travail, de problème de financement des retraites. Il n’y a que la volonté des grands groupes capitalistes de casser les acquis des travailleurs et de mettre la main sur les sommes qui transitent aujourd’hui dans le système par répartition.

Pour défendre les acquis populaires, c’est tout simplement le syndicalisme de classe qui doit être remis en pratique. Un syndicalisme qui combat pied à pied les empiètements quotidiens du capital et qui inscrit ce combat quotidien dans la perspective du changement de pouvoir et de société. C’est pourquoi la défense des retraites doit être associée au combat contre toutes les sirènes de la collaboration de classe portées aujourd’hui par la Confédération Européenne des Syndicats et les états-majors confédéraux français qui participent à sa direction.

Tant que le pouvoir restera dans les mêmes mains, les travailleurs seront condamnés à se battre perpétuellement pour empêcher les régressions et la misère. C’est un monde débarrassé de l’exploitation et du pouvoir du grand capital qui permettra aux travailleurs de répondre à leurs aspirations