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Le conseil de sécurité sous la pression pour les droits de l’homme au Sahara Occidental

Publie le lundi 26 avril 2010 par Open-Publishing

Communiqué de presse – pour diffusion immédiate
Lundi 26 Avril

· D’éminents grévistes de la faim du Sahara Occidental s’approchent de la mort

· Le chef de l’ONU Ban Ki-Moon est très préoccupé de la situation des droits de l’homme sur le territoire

Alors que les discussions sur le rôle de l’ONU au Sahara Occidental vont s’intensifier en début de semaine, la France et les autres états membres du Conseil de Sécurité sont soumis à une pression accrue pour que soit assurée la surveillance internationale des droits de l’homme au Sahara Occidental – le seul pays en Afrique toujours en attente de l’achèvement de son processus de décolonisation.

Six éminents prisonniers politiques Sahraouis en sont maintenant dans leur cinquième semaine de grève de la faim pour protester contre leur détention illégale sans inculpation, et ils ont déclenché une vague de grève de la faim parmi les autres prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines.

La mission de l’ONU au Sahara Occidental, connu comme la MINURSO, est la seule mission de maintien de la paix Onusienne à opérer sans le mandat de surveillance des droits de l’homme. Le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara Occidental depuis 1975, qui proteste contre la surveillance des droits de l’homme, a récemment intensifié ses attaques contre les défenseurs Sahraouis des droits de l’homme qui militent en faveur d’un référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental. L’année dernière, la France, l’alliée clé du Maroc au Conseil de Sécurité, a bloqué la forte poussée des membres du Conseil pour la mise en place de la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental.

Après sa rencontre vendredi avec Mohamed Abdelaziz, le chef du Front POLISARIO, le mouvement d’indépendance du Sahara Occidental, le chef de l’ONU Ban Ki-Moon, a dit être « très préoccupé » par les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Il a affirmé que son équipe et son envoyé personnel pour le Sahara Occidental, l’ancien ambassadeur américain Christopher Ross, « continueront à travailler pour la promotion des droits de l’homme des Sahraouis ». Une confrontation est prévue plus tard dans la semaine lors de la prochaine rencontre du Conseil de Sécurité destinée à examiner le mandat de la présence de l’ONU, notamment la possibilité du mécanisme sur le droits de l’homme. Suite aux récentes escalades Marocaines, des membres du Conseil de Sécurité de plus en plus nombreux ont exprimé leurs inquiétudes sur les droits de l’homme au Sahara Occidental, mais il leur faudra surmonter la perspective d’un veto français sur la question.

Les diplomates du Conseil de Sécurité ont reçu des courriers d’Amnesty International, de Human Rights Watch, de plus de 100 ONG, parlementaires et célébrités, appelant tous à la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental. Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU a lui-même recommandé cette surveillance dans son rapport en attente de publication de 2006.

NOTES
Pour nous contacter la Western Sahara Campaign + 44 (0)7931 260420
www.wsahara.org.uk
Une interview peut être facilitée avec un membre de la famille d’un des grévistes de la faim (anglophone)

Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975. Le droit international et toutes les précédentes résolutions du conseil de sécurité et de l’assemblée générale de l’ONU reconnaissent le droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental, mais l’ONU n’a toujours pas honoré son mandat d’organiser, superviser et proclamer les résultats du référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental.