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L’œuvre profanée

Publie le mardi 29 juin 2010 par Open-Publishing

« L’union fait la force » est le titre de l’oeuvre de Muriel Napoli, exposée au vieux port de Marseille, du 8 juin au 8 octobre. L’exposition Cool Globes engage l’art dans la lutte pour la protection de l’environnement et contre le changement climatique.

Cette œuvre d’art a été profanée.

Le Sahara Occidental et le drapeau de sa république ont été abîmés, mutilés dans un geste d’inculture rare.
L’offense est multiple.
Contre l’œuvre d’Art, contre l’artiste, contre le peuple, contre la tolérance.

Aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté Marocaine sur le Sahara Occidental. Plus de 80 pays, l’OUA ont reconnu la république en exil, la République Arabe Sahraouie Démocratique. La carte représentée respecte les frontières internationalement reconnues pour le pays.

Le drapeau de ce pays meurtri, entaillé d’un mur qui le coupe en deux depuis 30 ans, constellé du plus grand champ de mines, exproprié de ses richesses naturelles, ce drapeau symbole d’un peuple quotidiennement torturé et abusé dans son territoire occupé, exilé dans des conditions extrêmes, est partie légitime de cette œuvre d’art.

OF2PS, APSO et le réseau, associations d’amitié au peuple du Sahara Occidental, nous soutenons l’artiste, et le respect de la liberté de son expression.

Cette œuvre et sa maxime sont très finement pertinentes, dans ce qu’elles nous rappellent que les peuples doivent passer avant tout, et qu’il serait bon que ce soit pour la construction et le respect de la terre, et non la destruction.

Le 27 juin 2010

OF2PS, APSO et son réseau.

L’union fait la force, Muriel Napoli

« Concordia res parvae crescunt pour les intimes. Un adage fameux au point d’être adopté comme devise par l’Acadie canadienne en quête de reconnaissance, la Belgique, la Bulgarie et Haïti. En déduire qu’elle fait des miracles, restons calme…S’en convaincre, souffle le Coué de la méthode, peut tout changer, acte à l’appui. Un drapeau national porte le projet d’un peuple. Les drapeaux de tous les pays- les vieux, les neufs, les in-finis, les mal bâtis, les meurtris, les traînards, les teigneux…- du monde offerts au vent de la concorde, armeraient une véritable révolution planétaire.
Fasse qu’elle repousse les sombres desseins de l’inconscience globalisée qui, accomplis, n’en n’épargneraient aucun. »

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