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JE CRAQUE !... LETTRE OU WOERTH

Publie le mardi 6 juillet 2010 par Open-Publishing
10 commentaires

De Mister T

Préambule.
Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen Article 11 – « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi »

Monsieur Eric Woerth.

Déjà j’espère que votre secrétaire aura l’honnêteté d’apporter cette lettre jusqu’à votre bureau plutôt que de la classer verticalement dans la poubelle. (développement durable oblige)

Je viens d’apprendre sans surprise la réforme des retraites que vous venez de proposer aux français, et je tiens à vous préciser quelques points qui manifestement vous ont échappés.

Vous dites de votre réforme qu’elle est « courageuse, juste, raisonnable, responsable, nia nia nia ».
Mais, le vrai courage serait de dire « droit dans les yeux », à la classe « inférieure » de la société dont je fais partie « les ouvriers » (oui !, il en reste !) Que vous avez la ferme intention de nous saigner à blanc et nous laisser mourir au travail afin de faire l’économie de la maigre pension à laquelle nous aurions pourtant droit.
Dans mon cas : commencé à 17 ans soit 45 années de cotisation à 62 ans, et à part 3 accidents du travail sur 33 ans (9% de « chances » d’y mourir) jamais aucun arrêt maladie, « pour quel cadeau ? » Environ 850 euro de pension (sécu + complémentaire)

J’ai 50 ans, je travaille de nuit et gagne 10 euro brut de l’heure. Moins 25% de charges (dont cotisations retraites) je vous laisse faire le calcul sur 152 heures, il paraît que vous étiez comptable avant d’être ministre.
Je suis usé physiquement par le manque de sommeil, l’alimentation décalée, la poussière, le bruit, debout comme les chevaux 8 heures durant, et moralement par le stress, la charge de travail (toujours plus !, toujours plus vite !). Je vous passe la grande intelligence de mes supérieurs hiérarchiques que, seule la crainte du pléonasme m’interdit de qualifier d’imbéciles, avec un QI dépassant péniblement la température anale d’un mammouth prisonnier du permafrost.
(Ce sont des matons !) A ce propos, si j’avais tué un enfant ou un policier j’aurais été condamné à une peine de 30 ans incompressible. Mais, comme je fais partie d’une génération qui a été bien « dressée » depuis l’école : à montrer mes mains, mes oreilles et ma culotte avant d’entrer en classe (oui ! vous avez bien lu, la perversion existait déjà sous les blouses de nos professeurs) puis, à l’armée : à faire des pompes dans la boue en criant « j’encule les taupes mon adjudant » (oui ! le sadisme existait aussi sous les uniformes de nos gradés) et maintenant au travail : avec des chiens de garde qui surveillent la moindre pose cigarette « 2 fois 7 minutes par jour » (oui ! la délation existe aussi sous les bleus de nos contremaîtres)

Oui ! j’ai appris à « fermer ma gueule », à ne pas tirer trop fort sur ma laisse, J’ai appris comme un gentil mouton, comme une bonne vache à lait à payer mes factures au trésor « public ? », à verser mon tribut aux seigneurs, afin de nourrir vos bouches affamées.
Et contrairement au meurtrier cité plus haut, j’ai écopé d’une peine en peau « retournée » de chagrin de 37,5 ans pour commencer, puis 40 (Balladur 1993), puis 41 grâce à vos amis Raffarin et Fillon
Et puis, après une vie entière d’humiliation comme si cela ne suffisait pas, pour « bonne conduite » on me propose de l’amener à 45 ans, et pourquoi pas 50, le dernier opus « de 17 à 67 ans » (soit 15 ans de plus qu’un allemand qui paraît-il travaille plus longtemps qu’un français)

A votre place j’aurais choisi le métier d’andrologue car, félicitations, vous y êtes passé maître dans cet art et, sans vouloir faire de l’humour, vous n’avez pas pris de gants non plus.
Je vous cite : « pour la retraite anticipée, un salarié devra prouver qu’il est usé » (juin 2010)
C’est offensant ! Qui êtes-vous ? Monsieur le catholique pratiquant, pour oser proférer pareille insanité avec la plus profonde désinvolture cynique envers les salariés, et qui plus est, toute la force de conviction qui sied aux imbéciles.
Dieu lui-même n’aurait pas osé nous parler sur ce ton.
Bravo ! Vous battez presque Marie Antoinette « s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ». (octobre 1789) pauvre femme, elle a perdu 2 fois la tête. (cynisme ou naïveté ?)
Nous serions au 18éme siècle mon gant à moi je vous l’aurais jeté au visage pour vous provoquer en duel au lever du jour vers 5 heures (là où je termine mon travail de forçat)

Je vous laisse également apprécier l’amplitude qu’il y aura entre votre propre pension : (6198 euro pour 22,5 années de cotisation et je doit en oublier) et la mienne (850 euro pour 45 années de cotisation).
Avec votre épouse Florence, qui gère la plus grosse fortune de France, et vos cerveaux sortis tout droit d’HEC je me vois dans l’obligation de passer très vite sur les ravages causés par la survie d’une famille de 4 personnes avec 2 smic. Avez-vous essayé de régler dentiste, garagiste, chauffage, internat avec 3 chèques à débit différé pour chacun de ces postes ?
Non ! Se rabaisser de la sorte pour équilibrer un budget ? Impensable !
Votre voiture est gracieusement mise à disposition, et si vous avez une prothèse dentaire je suppose qu’elle est en céramique (il faut paraître beau) et pas en ferraille comme celle du petit peuple.
Nos salaires respectifs étant aux antipodes, vous ne pourriez sûrement pas comprendre qu’un seul week-end de votre argent de poche représente un mois entier de mon labeur.
Car, pendant que vous jouez dans la cour des grands, moi je transpire dans celle des miracles.

Vous avez toujours le toupet de qualifier cette réforme de « juste » ?

Soit : vous n’êtes pas du tout au courant de la situation des gens qui « eux »travaillent dans ce pays, dans ce cas vous ne méritez pas votre salaire de ministre. « 14000 euro mensuel je crois ? » (1 an de smic)
Soit : vous savez parfaitement ce que vous faites (de l’abus de pouvoir)

Selon vos dires, on vit plus longtemps. (Mais bien sur ! Fallait-il que je sois myope !)
Qu’en est-il des gens qui tombent comme des mouches, bouffés par un crabe à l’aube de leur 60éme anniversaire ? où passe l’argent de ceux qui ont cotisé toute leur vie et partent les pieds devant 3 mois après la liquidation de leur pension ? (je n’ose pas vous joindre quelques articles nécrologiques croustillants de la presse du jour, ça ferait du poids dans l’enveloppe )
Et pour ceux que la nature a doté d’un cœur robuste quelle chance !
Finir dans une maison de retraite, abandonné par ses enfants (pas le temps, il faut qu’ils cotisent) à faire caca dans une couche en attendant le moment le plus animé de la journée (l’heure de la soupe) et prier pour que la grande faucheuse vienne vite les libérer de leur ennui. (si possible pendant le sommeil ça fait moins mal)

Mais, suis-je bête ! Je m’égare ! La situation devrait forcement s’améliorer ! Puisque votre ami monsieur Raffarin, pour sauver nos vieux, nous a amputés du lundi de Pentecôte lors de la canicule de 2003

Pour ma part le problème de la maison de retraite est réglé, je n’aurai pas l’argent pour ce genre d’établissement et, si je ne finis pas ma vie sur mon poste de travail, ce sera dans la rue à dormir dans un carton et piller les poubelles des supermarchés pour manger. « celles qui ne sont pas encore arrosées d’eau de javel ».
En espérant que d’ici là, vos copains du ministère du logement n’auront pas inventé une taxe d’habitation sur les cartons.
Nul besoin d’être un énarque, un simple certificat d’études suffit à comprendre qu’on ne peut pas remplir une passoire avec de l’eau. Pourtant l’état capitaliste qui vous a embauché, et sa relation quasi incestueuse avec les banques et les patrons nous sacrifie sur l’autel de sa crise d’incontinence financière.
En métaphore populaire ça donne :
« Vous avez fait sur mon paillasson et vous avez le culot de sonner à ma porte pour demander du papier ».
Le gouvernement se compose de 40 personnes qui se partagent nos impôts. C’est bizarre ça me fait penser à l’histoire du vilain intégriste musulman avec sa djellaba et ses babouches. Allez ! Je le dénonce à la gestapo il s’appelle Ali Baba.
Pour quelqu’un qui a créé le « club de la boussole » vous avez complètement perdu le nord, Oui ! Regardez bien ! Malgré ce trou béant dans votre boite crânienne si vous faites un effort vous pourrez nous voir, « la France d’en bas » est vraiment en bas.

Mais patience ! Quand nous serons des milliers dans cette situation, quand il n’y aura plus une goutte de jus à prélever dans le citron, l’armée de parasites dont vous êtes un éminent représentant finira mathématiquement par disparaître elle aussi.
Car vous êtes sans le savoir en train de tuer la poule aux œufs d’or, C’est bien la peine d’avoir fait « Sciences Po »

Prudence ! La colère gronde en sous-sol (croyez moi j’en viens) il y a un avis de tempête force 10, et les petits trônes instables de vos pouvoirs fragiles sont posés sur le couvercle d’une cocotte minute géante.
Alors, pour votre gouverne, juste un petit cours de physique : si vous bouchez la soupape trop longtemps, attention ! CA VA PETER ! Sous vos croupions !
(Remarquez comme j’arrive à rester poli !. C’est presque un alexandrin)

Mais rassurez-vous, comme je vous l’ai déjà dit, j’ai été bien « dressé » et je vous dois le respect
Ce courrier n’est pas de la haine envers votre personne mais juste un cri de douleur qui monte du wagon de troisième classe, et pour vous prouver que je ne suis pas rancunier j’ai une information de la plus haute importance à vous communiquer.

Vous connaissez sûrement Nicolas ? Non ! Pas le gentil copain de Pimprenelle !
L’autre ! Le petit tout énervé, celui qui veut mettre la moitié de la France au boulot et l’autre moitié en prison, celui qui ment comme il respire, celui qui manie le Kärcher et le croc de boucher avec dextérité,
et utilise avec délicatesse les mots du temps le plus sombre de l’histoire humaine, « ARBEIT MACHT FREI » « le travail rend libre » Oui ! Mais qui ? Lui ?

Je savais ce slogan écrit aux portes des camps de concentration nazis, mais il est aussi sorti de la bouche de votre maître.
Bref ! Votre patron. « Nicolas Paul Stéphane Sarkozy De Nagy-Bosca »

Et bien, il faut que je vous prévienne de toute urgence, quand votre réforme sera votée, comme d’habitude pendant que les cons moyens que nous sommes seront en vacances (enfin ! pour ceux qui peuvent encore)
Pour vous remercier de votre excellent travail, avec toute la douceur qui le caractérise, il va vous licencier comme un malpropre, (chez nous c’est un dégraissage, chez vous c’est un remaniement)

Et vous, monsieur l’alpiniste au cœur surgelé, qui rêviez des sommets de « premier ministrable », à force d’attaquer la montagne au piolet, vous risquez de déclencher une avalanche, et retrouver le poste qui vous conviendrait le mieux « de premier sinistré » avec comme il se doit, tout le loisir de vous atteler à vos mémoires. Un homme averti en vaut deux.

Ouf ! Ca fait du bien de vider son sac, (c’est comme la cocotte minute, il faut que ça sorte)
J’ai failli vous envoyer cette lettre anonymement. eh oui ! Je suis un homme et, pour cause de république bananière quelquefois j’ai peur des barbouzes, et de toute la clique des dératiseurs qui font que la vie est si douce en notre beau pays des droits de l’homme, Mais comme je ne suis pas aussi dangereux qu’un Coluche, (tiens, encore un humoriste !) je ne suis qu’un « pauv’con » qui n’a pas encore de rolex à mon age, inutile de perdre votre temps à me faire malencontreusement rencontrer un camion fou à la sortie du travail, et comme vous m’avez déjà tout pris, jusqu’à la boite ou je rangeais mes dents de lait pour la petite souris, j’ai décidé de vous laisser mes coordonnées, au cas où, par le plus grand des hasards, il vous resterait un soupçon d’âme humaine, et l’envie d’engager la conversation par une hypothétique réponse.

Tout bien réfléchi c’est plus un pamphlet qu’un poème d’amour, « je ne vous aime pas », alors tant pis pour ma réponse ! Et il faut que je vous avoue, quelque chose :

Hier soir, à la dernière seconde avant impression jésus m’a téléphoné « oui, il parle encore à certains pauvres », (il est très en colère après vous d’ailleurs) du haut de ses 33 ans il n’a pas apprécié du tout le « chemin de croix » que vous imposez aux quidams contribuables, et il m’a murmuré à l’oreille ceci :
« Ne donne pas ton nom !, depuis le 06 mai 2007 c’est la fin de la démocratie, le ventre de la bête immonde est encore fécond, dans l’ombre elle achève sa lente incubation, écoute ! Elle se réveille ! Entends-tu le bruit sec des bottes du IIIéme Reich ? (suppression des libertés au nom de la "sécurité", répression à outrance du moindre délit, mépris des droits de l’homme, attisement de la peur,"matière première" indispensable du fascisme).Ne donne pas ton adresse ! S’ils s’énervent ils vont te crucifier et je sais de quoi je parle !
(ça pique !) »
ça m’a laissé pantois, à vrai dire il m’a foutu la trouille donc je vais écouter son expérience et m’abstenir. Vous pourrez faire de cette lettre un joli autodafé (c’est la saison des barbecues). à très bientôt en enfer on fera des brochettes, amenez Nicolas le champion pour attiser les braises, François son 1er fils adoptif, il tournera la broche, n’oubliez pas Brice pour éliminer les merguez trop piquantes, Ah ! peut être aussi Jean Pierre notre grand expert en coup de chaleur. et si vous avez peur que l’incendie se propage invitez également Laurence la patronne des patrons, sa petite culotte mouille dès qu’elle approche son président venez nombreux, plus on est de fous plus on rit.

Post scriptum
Je viens de me relire et si ce courrier vous parait irrespectueux à propos de votre incompétence, je prends le temps et l’humilité de vous adresser mes excuses au sujet de ce comportement. Il semblerait que mes écrits aient dépassé mes intentions, et je ne peux m’en justifier que par le ras le bol général que vous (toute la bande) arrivez à susciter chez l’ensemble des concitoyens (en un mot s’il vous plaît)
et qui entraîne de telles réactions démesurées.

Je ne vous salue pas monsieur.

Citations.
« Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène :il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! Cette roue tourne à vide.
L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé. »
— Victor HUGO, « Napoléon, le petit » 1862

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. »
— Thomas Jefferson, président des Etats-Unis 1802

« La violence des bouleversements sociaux a divisé le corps social en deux classes et a creusé entre elles un immense abîme. D’une part, une faction, toute puissante par sa richesse. Maîtresse absolue de l’industrie et du commerce, elle détourne le cours des richesses et en fait affluer vers elle toutes les sources. Elle tient d’ailleurs en sa main plus d’un ressort de l’administration publique. De l’autre, une multitude indigente et faible, l’âme ulcérée, toujours prête au désordre »
Le pape Léon XIII « L’encyclique Rerum Novarum »1891

Visiblement l’histoire se répète.

Mister T

Messages

  • Bravo !

    On ne peut pas dire que l’école publique n’apprenait pas à lire et à écrire !

    Elle apprenait aux citoyens à fabriquer leurs armes les plus redoutables : la force des mots qui nous permettent le moment venu de partir au combat.

    C’est peut être devenu dangereux pour certains d’instruire la populace dont je fait partie.

    Cent élèves par classe et deux ans de scolarité pour (presque) tous !

  • Ton texte est d’une force immense. Il parle à tous ceux qui refusent leur statut d’esclave soumis et refusent d’écraser l’autre pour arriver. Je suis persuader qu’il parle à des millions de gens ici. Merci merci.

  • Chapeau bas Mister T, vous maniez admirablement notre belle langue et votre texte m’interpelle.
    Vous valez tellement mieux que ces "zélites" sorties d’HEC, ENA ou autres couveuses de nombrilistes pédants et arrogants.

    Une grande leçon de vie et de démocratie.

    Merci.

    • Merci truth, pour cet hommage à la langue de Molière, et merci à tous les autres
      commentaires (8 à ce jour) Je croyais être seul dans mon combat contre l’oppresseur mais vous me redonnez du courage et un peu d’espoir. juste un petit erratum : j’ai confié ce courrier à un ami pour qu’il le publie dans la presse locale, Par manque de place il n’a pas pu, et l’a mis sur ce site, je l’en remercie de me l’avoir fait connaître, mais j’aurais aimé la version non édulcorée.
      A la place de « j’aurais choisi le métier d’andrologue car, félicitations, vous y êtes passé maître dans cet art » il fallait lire « vous êtes passé maître dans l’art du toucher rectal sans lubrifiant » A la place de « 22,5 années de cotisation et je doit en oublier » il fallait lire« et je dois en oublier » A la place de « Vous avez fait sur mon paillasson » » il fallait lire « vous avez chié sur mon paillasson »c’est pas trop grave la version est presque l’originale et l’intention était bonne (je suis un méticuleux c’est comme ça !) d’ailleurs je vais de ce pas astiquer mon colt 45 on ne sait jamais !!

      au plaisir

      Mister T

  • Chapeau bas monsieur !
    Quelle lucidité !
    Quelle force extraordinaire des mots adressés aux pitoyables marionnettes qui décident de nos vies et qui n’ont jamais rien compris.
    Merci pour ce morceau d’anthologie.

  • Alors là, je sais pas si un HEC va pouvoir comprendre, il n’aura pas le niveau... c’est vrai y connait que le commerce, et l’avocat, lui, il va se demander dans quelle langue est écrit ce message ! Bravo et merci pour ce texte !

  • Comme je suis un peu habitué aux réponses que pourrait faire un chef de la finance ou un chef tout court, si jamais, mais vraiment si jamais et plutôt jamais que si.

    Si jamais il répondait à ta missive, qui reflète avec limpidité une situation réeelle puissance x , il risquerait encore de te dire que tu as de la chance d’avoir un travail.

    Ou bien encore que si tu paie des impôts c’est que tu gagnes ta vie !!!! et que tu fais parti de la classe moyenne.

    C’est ainsi qu’ils répondent , mais aussi qu’ils décomposent les classes, et pourtant, ils ne se trompent pas lorsqu’ils mettent en place leur loi capitaliste.

    Pas de cadeaux pour la classe exploitée.

    En fait il te ferait une réponse posée avec leur logique aveugle de « valet » ou de serviteur zélé du grand capital.

    La lutte des places au service de la lutte des classes.

    Ce que tu rapportes là sous une plume plutôt habile pour un simple détenteur de CEP dépasse bien des discours d’énarques, et est bien le reflet de ce que subissent des millions de citoyens en France et partout dans le monde.

    Ce que tu rapportes là est la réalité du terrain, c’est malheureusement le résultat de la dictature de la bourgeoisie et au-delà, celle du Capital que nous avons laissé « s’épanouir »
    malgré les révolutions et les luttes que nous avons menées toi , moi et tous les autres camarades avant nous.

    C’est aussi l’anéantissement de la pensée par la mise en place du prêt à penser !!!

    Quand tous les exploités auront ta conscience et ton analyse de leur sort, peut être pourrons nous ensemble contribuer à la mise en place d’une vie plus décente et plus équitable.

    Mes amis , et temps pis si je me répète, nous sommes des millions dans la précarité et la misère.
    Il va bien falloir s’organiser pour stopper leur gloutonnerie de fric et de puissance qui détruisent tous les jours des hommes et des femmes comme nous, les arrêter de promulguer des lois qui ne créent que misère et précarité pour la grande masse des populations et d’énormes profits pour une poignée de nantis.

    Des situations qui conduisent à des guerres, dont ils sont les seuls coupables.

    Peuple unissons nous une fois pour toute et chassons la bourgeoisie, le capital et ses alliés de notre jardin : la Terre .

    Debout les damnés de la terre

    El pueblo unido jamas sera vencido

    A partir de ton petit chef d’œuvre de cri d’indignation et de conviction, il reste beaucoup de chose à dire et à faire, mais cela constituerait plus un article qu’une réponse à ton article, en conclusion, il nous reste à nous organiser pour en finir et merci d’avoir apporter cette contribution au débat.

    NB : Pour ma part , Ils m’ont viré d’une entreprise du CAC 40 ,(+ de 5 milliards de résultat l’année de mon licenciement) parce que je ne voulais pas faire 440 km par jour A/R à mes frais pour aller enrichir encore plus le capital, j’avais 57 ans , un salaire mensuel en dessous de 2.000 € et plus de 1200 € de frais de déplacement par mois (essence, péage et fatigue). Mon patron percevait lui plus de 240.000 € par mois sans compter ses frais de gestions. Tous les employeurs que j’étais obligé de contacter pour percevoir mon salaire de la peur (Assedic) me refusaient parce que j’étais « trop vieux »

    Aujourd’hui ils ont le culot d’annoncer que l’on va pouvoir bosser jusqu’à 62, 65 voir finir ses jours sur son lieu de boulot, en oubliant aussi le manque d’emplois décents pour les jeunes.

    O n nous parle de la dette sans nous en expliquer les tenants et les aboutissants, ils s’en servent pour faire peur. En mettant en place une telle loi sur les retraites, qui va tout simplement aboutir à faire un transfert de charges en allégeant les charges du capital au détriment de celles de l’état.

    Qui paie une partie des retraites aujourd’hui au travers des caisses complémentaires ( les caisses patronales) et qui va payer la totalité du chômage que cette réforme va générée : l’état.

    Où est la logique de la réduction de la dette qu’ils prônent pour sauver le pays et permettre son maintien au sein d’une Europe que quasiment plus personne ne souhaite ? Une Europe et son €uro, qui ne créent que du malheur et des restrictions pour le peuple et des bonnes places pour quelques députés ou dirigeants.

    Cela ne cache t-il pas d’autres mesures ? Est-ce l’arbre qui cache la forêt ? est-ce le début de la mise en place de la retraite par capitalisation qui a déjà créée des désastres partout ou elle existe, le début d’autres mesures encore plus grave contre nos acquis .

    En avant , ne laissons pas la grippe dégénérée

    Mcoco le Rebelle Médocain

    • Bonjour Mcoco le rebelle medocain

      “El pueblo unido jamás será vencido”

      Je rajouterai quand même « Mucho Trabajo, Poco Dinero » (c’est mon coté pessimiste)

      Le peuple uni ne sera jamais vaincu,
      Le peuple uni ne sera jamais vaincu !
      Debout, chanter, que nous allons triompher.
      Ils avancent déjà, drapeaux d’unité,
      Et tu viendras, allant à mes côtés,
      Et ainsi tu verras ton chant et ton drapeau fleurir.
      La lumière, d’un rouge lever de jour
      Annonce déjà la vie qui viendra.
      Debout, combattre, le peuple va triompher.
      La vie qui viendra sera meilleure
      Conquérir notre félicité,
      Et en une clameur, mille voix de combat
      Se soulèveront, ils diront,
      Chanson de liberté,
      Décidée, la patrie vaincra.
      Et maintenant, le peuple qui se soulève dans la lutte
      Avec des voix de géants criants : En avant !
      Le peuple uni ne sera jamais vaincu,
      Le peuple uni ne sera jamais vaincu !
      La patrie forge l’unité.
      De nord au sud, elle se mobilisera,
      Du Salar ardent et minéral
      A la forêt australe,
      Unis dans la lutte et dans le travail, ils iront
      Ils couvriront la patrie.
      Son pas annonce déjà l’avenir.
      Debout, lutter, que nous allons triompher
      Des millions déjà imposent la vérité.
      Ils sont d’acier, ardent bataillon.
      Leurs mains vont porter la justice
      Et la raison, femme,
      Avec feu et valeur,
      Déjà tu es ici, avec du travailleur.
      Et maintenant, le peuple qui se soulève dans la lutte
      Avec des voix de géants criants : En avant !
      Le peuple uni ne sera jamais vaincu,
      Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

      Merci quand même et la grippe ne me fait pas peur c’est pas « Graves » je me soigne au château margaux @+

      Mister T