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2 735 000 manifestants (les chiffres à 19h) Une énorme mobilisation qui va compter (video CGT + photos bellaciao)

Publie le mardi 7 septembre 2010 par Open-Publishing
26 commentaires

de La CGT

La mobilisation interprofessionnelle des salariés du 7 septembre 2010 à l’appel de l’ensemble des syndicats est d’une ampleur inégalée depuis de nombreuses années.

A 17h30, la CGT a recensé 2 735 000 manifestants dans 213 manifestations. A Paris et à Marseille, l’affluence dans les cortèges a nécessité d’ouvrir deux itinéraires de manifestations. Dans plusieurs départements, les manifestations ont dû être annulées ou écourtées du fait des intempéries.

La puissance de cette journée revendicative s’illustre aussi par un plus grand nombre d’entreprises où les salariés ont décidé de faire grève en tout ou partie de la journée.

Ce sont plusieurs millions de salariés du privé et du public, de toutes générations, qui se sont mobilisés pour défendre leur retraite solidaire avec le maintien du droit au départ à 60 ans.

http://www.cgt.fr/spip.php?article37725


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Messages

  • Selon Chérèque, la prochaine mobilisation sera le samedi 18 septembre, et uniquement à Paris ! Dites moi que c’est un cauchemar !

  • A Nice, nous étions entre 25 000 et 35 000, mon organisation- le NPA- a attendu 2h30 pour pouvoir intégrer le cortège mais cela ne nous a pas empêchés de gueuler. Contrairement à ceux qui ne connaissent que des clichés sur Nice : il y avait beaucoup de jeunes. Alors on continue ?
    Céleste salariée dans une TPE( très petite entreprise)

  • Magnifique mouvement et énorme démonstration populaire.

    Toutefois on reste au point mort si on n’a pas de cartouches plus puissantes .
    Dés maintenant il faut préparer la suite en se donnant les moyens d’intervenir plus fort et pas sur le trajet actuel des manifs.

    Mais on ne boude pas son plaisir des énormes défilés exprimant un potentiel colossal .

    Ca fait du bien.

    Dans le fil de la discussion, j’ai trouvé cela :

    Les syndicats sont dégueulasses et pas un n’existe pour relever l’autre, Annie Lacroix-Riz le prouve, ils sont achetés depuis longtemps par les 200 familles !

    Il ne faut pas déconner quand même sauf si on a des preuves massives et palpables.

    par contre l’existence d’une petite couche sociale aux interets qui ne sont pas toujours les mêmes que ceux de la grande masse de la classe populaire existe dans la plupart des syndicats.

    Ces interets poussent des fois à des tactiques inefficaces dans le sens où cette couche sociale, alliée à la classe populaire, a + peur de ce qui pour elle pousse à un affrontement entre les classes dont l’issue a de fortes chances de la détruire, que de la bourgeoisie.

    C’est une couche souvent plus radicale en paroles que la grande masse, organisant jusqu’à un certain point les résistances mais reculant et manœuvrant pour éviter un carton aléatoire.

    Avec la bourgeoisie elle pense qu’elle pourra survivre, tandis que dans un affrontement sévère avec la bourgeoisie elle est presque certaine de disparaitre en tant que couche sociale.

    Cette couche est conservatrice et dans les grands mouvements une grande partie de cette couche manœuvrera pour éviter qu’un mouvement n’aille trop loin.

    C’est une contradiction qui amène à la stratégie des journées d’action et aux mouvements contrôlés ne cherchant pas à affronter le capitalisme pour le détruire.

    C’est logique et compréhensible en ce sens, et cette couche sociale rejoint le sentiment angélique de la classe populaire qui aussi pense qu’on peut s’en sortir sans prendre toutes les dispositions pour un affrontement majeur.

    La période veut que toutes ces journées d’action sont des échecs depuis des années.

    Cette politique n’est plus efficace et n’évite pas les branlées. On l’a vu à l’œuvre dans les vieux pays d’Europe avec des moutures diverses, mais c’est une impasse.

    On voit les mêmes types de manifs-pressions en Italie ou en Espagne. Ce sont des actions malheureusement insuffisantes pour gagner et faire reculer le capital.

    C’est d’abord cette réalité de l’échec à prendre en compte pour le passé.

    Sur le mouvement actuel, personne ne lit dans le marc de café.

    Par contre, pour les directions syndicales ce ne sont pas des erreurs qui sont commises ni un achat pur et simple, c’est plus complexe que cela, c’est le fonctionnement d’une couche sociale spécifique qui n’est pas toujours rationnelle dans ses comportements.

    Il faut comprendre ce qui se passe, le conservatisme et les craintes de cette couche sociale, ses mécanismes.

    Cette couche sociale est un allié conditionnel du prolétariat moderne.

    pour l’instant, on sait ce qu’il nous manque :

     on a rien au dessus de ces grèves-manifs de pression. Le pire serait de repartir dans le scénario d’une autre journée de grève , et ainsi de suite, qui désarmera et détruira profondément sur ce coup une grande partie de la classe populaire.

     il manque des étages organisationnels permettant de frapper plus fort, des outils de type coordinations (qui ne remplacent pas les syndicats mais ont pour fonction de donner un cadre organisationnel unitaire et élargi )

     il manque le parti qui a conscience de la nécessité d’une grève reconductible mais qui, en même temps, travaille à la construction des outils démocratiques et unitaires qui peuvent se saisir de la société , ses entreprises, ses usines, ses commerces, ses quartiers, ses services publics, pour mettre en ligne une force plus puissante que la bourgeoisie et qui fragmente les volontés de cette dernière

    il y a de cela quelques temps le LKP fit des cortèges partout pour permettre aux travailleurs des petits commerces , petites entreprises et grandes, aux supermarchés, de se joindre au mouvement .

    Des trajets de manifs s’écartant des lieux de production, des services, des commerces, etc , relèvent effectivement de démonstration de force, mais pas de forces de blocage réel mettant une pression terrible sur la bourgeoisie.

    Le tout avec des coordinations (coordonnant ) planifiant et organisant...

    Ce fut une démarche de construction de la grève générale avec un plan ne laissant pas de côté des fractions des classes populaires ou des petites entreprises.

    Utopique ?

    Non, les forces existent, le potentiel existe et est colossalement plus important que ce qu’on voit dans la rue .

    C’est pour cela d’ailleurs, qu’en préalable au mouvement CGT et CFDT ont envoyé un message d’avertissement au NPA (chacun chez soi et les vaches seront bien gardées). Surprenant non ?

    Une peur inutile d’ailleurs car ce parti n’a pas l’orientation politique et organisationnelle permettant de jouer le rôle de ce que son potentiel lui permettrait, il reste donc dans l’incantation.

    La question est donc double , politique et organisationnelle

    On ne peut dans ce cadre, critiquer comme ça nos syndicats, ce sont nos organisations, sans comprendre ce qui se passe et avoir les propositions qui permettent que s’expriment dans l’action les immenses masses qui n’ont pas osé bouger, les "réserves" du prolétariat moderne, souvent avec des entreprises, commerces, services de 1 à 100 ou 200 employés, qui composent l’essentiel de la classe populaire.

    L’objectif de grèves de masse pesant réellement sur la bourgeoisie passe par ces accumulations, ces prises d’appui massives sur les quartiers populaires, les zones commerciales, les entreprises, petites, moyennes et grandes.

    Rien ne s’improvise, de la même façon qu’une bataille pour la liberté dans les forces de répression ne ressort pas de l’improvisation mais de la méthode.

    Dans les discussions là il a été fait mention d’un sondage montrant que par exemple 87% des jeunes de 18 à 24 ans soutenaient le mouvement , et plus de 80% des ouvriers et des employés.

    on a répondu que les sondages indiquaient également un soutien de même ampleur de la politique sécuritaire de Sarkozy.

    Toutefois, l’essentiel de la politique sécuritaire du gouvernement a été invalidé par un autre sondage sur Marianne.

    Par contre dans les deux cas le sarkozisme mène une propagande avec la participation totale et enthousiaste des médias du capital.

    Le potentiel de répulsion à la politique du capital est gigantesque mais est pris dans une profonde crise politique et organisationnelle des forces de la classe populaire.

    La résolution de ces problèmes politiques et organisationnels devient une question vitale pour l’avenir.

    Si nous n’avançons pas là dessus, sur ces questions, effectivement, il y a un risque que la classe populaire se détourne vers des solutions néo-fascistes à ses frustrations.

    Ceux qui rêvent d’élections triomphales et croient qu’il suffit d’attendre, moyennement une pression sociale, l’élection d’une gauche plus ou moins neo-capitaliste, se trompent profondément . Les défaites sociales auront des conséquences très réactionnaires sur la société. Seules alors des poussées dans d’autres états avec d’autres prolétariats modernes seront susceptibles de nous sauver d’une tragédie.

    • Comme souvent je partage totalement., Copas.

      J’en rajoute une couche ?

      C’est pour cela d’ailleurs, qu’en préalable au mouvement CGT et CFDT ont envoyé un message d’avertissement au NPA (chacun chez soi et les vaches seront bien gardées). Surprenant non ?

      Une peur inutile d’ailleurs car ce parti n’a pas l’orientation politique et organisationnelle permettant de jouer le rôle de ce que son potentiel lui permettrait, il reste donc dans l’incantation.

      La question est donc double , politique et organisationnelle

      Ceux qui me connaissent savent ce qu’ont été et demeurent mes rapports au "couteau" (entre les dents, of course) avec ce que "nous" , à la CGT, au PCF avons appris à baptiser"gauchistes"..

      Mais je considère que tant en ce qui concerne cette journée du 7 que pour TOUT ce qui touche à la lutte des classes, ce positionnement qui, certes vise le NPA s’inscrit surtout dans un déni total de BESOIN de lien entre POLITIQUE et mouvement social (qui date de la mutation du PCF)

      On "saucissonne"..comme dirait les antisocs !

       :)

      Mettre une muraille entre "syndicat qui unit" et "la politique qui diviserait", est , une attaque en règle contre toute démarche révolutionnaire !

      Nous comprenons bien pourquoi : Dès lors que les travailleurs intégreraient en masse les besoins de changer de Société, ils seraient conduits à se demander, massivement
      "Pour Quoi CONSTRUIRE ?

      ........................................et avec QUELS OUTILS pour AIDER sans CORSETER...

      Dès lors , plus que certaines charges anti- Orgas et plus dangereux pour les tenants de la pérennité du Capitalisme , se poserait la question centrale ,MARXISTE : Comment prenons nous en charge, à bouts de milliers, de centaines de milliers de bras, cette construction d’avenir..

      La panique pour ceux qui auto-gèrent leur rente de "représentativité" par délégation...!!!

      NON ?

      Cordialement

      AC

    • En forme, Copas et Alain :)

      Bien dit, tout ça, bien dit.

      "COMMENT ON FAIT ?" Prochaine étape sur laquelle se pencher d’urgence.

      LL

    • C’est pour cela d’ailleurs, qu’en préalable au mouvement CGT et CFDT ont envoyé un message d’avertissement au NPA (chacun chez soi et les vaches seront bien gardées). Surprenant non ?

      Une peur inutile d’ailleurs car ce parti n’a pas l’orientation politique et organisationnelle permettant de jouer le rôle de ce que son potentiel lui permettrait, il reste donc dans l’incantation.

      Peux tu ,copas, préciser ta pensée,citer les faiblesses organisationelles et les fautes politiques ,et quelles orientations ne prend pas le NPA.

      merci

    • Ce n’est pas l’objet de cette file mais je me suis déjà pas mal exprimé là dessus, sur le virage à droite du NPA qui regarde la gauche PC-PG avec des lunettes d’il y a 30 ans (en remplaçant PS par PG) et s’imaginant parler ainsi d’une politique unitaire, sur une organisation qui a fait une percée dans les coeurs du prolétariat moderne et réel , tout en s’empressant après de leur tourner le dos pour croire qu’on fait l’unité ou le front unique sans les masses mais avec des partis qui ne sont plus dans les masses.

      Mais au fond, à la création du NPA il y a eu une analyse sur la crise du mouvement ouvrier et le potentiel demeurant de celui-ci .

      Une réponse partidaire a été donnée, très insuffisante et ne cherchant pas à s’implanter là où était l’influence dans les couches populaires (je ne parle pas de tentatives ici ou là, mais qu’une tactique d’implantation et de construction ne peut se faire que par une fonction tribunicienne .

      Mais il y a un autre aspect, c’est le vieux patrimoine des coordinations, de l’auto-organisation qui a été abandonné sauf quand on fouille dans les textes .

      Bref, les limites des appels à la grève générale gisent dans l’absence de ce qui peut la permettre et permettre des grèves de masse, une ascension du prolétariat, c’est à dire les outils de masse, une tactique pour construire ceux-ci, une propagande pour les populariser.

      La révolution ce n’est pas des mots, c’est une organisation sociale nouvelle qui émerge dans toutes ses complexités.

      Quand dans le débat actuel, et sur exactement le même écueil que les dernières fois sans qu’un millimètre d’avancée ait été fait, on rappelle au tous ensemble, c’est bien, mais le verrou n’est pas là.

      Le verrou existe sur l’absence des organisations qui pourrait porter des mouvements plus puissants.

    • merci de ta réponse copas.
      je veux revenir sur ceci :

      """Mais il y a un autre aspect, c’est le vieux patrimoine des coordinations, de l’auto-organisation qui a été abandonné sauf quand on fouille dans les textes .

      Bref, les limites des appels à la grève générale gisent dans l’absence de ce qui peut la permettre et permettre des grèves de masse, une ascension du prolétariat, c’est à dire les outils de masse, une tactique pour construire ceux-ci, une propagande pour les populariser.""""

      je ne pense pas que le principe de l’auto-organisation n’est que dan sles textes et abandonné de fait par le NPA,simplement les difficultés dues à l’état du prolétariat rend difficile cette pratique,mais elle n’est pas abandonnée.

  • CE N’EST PAS UNE RÉPONSE QUE J’EXPRIME :
    ça vient de tomber et je suis révolté !
    Face à l’immobilisme de Woerth-Sarko-Fillion, les syndicats viennent d’annoncer ...... une nouvelle mobilisation ..... le...le....le .......23 septembre !!!
    Bon : AUCUN RECUL SUR L’ESSENTIEL (L’AGE DE 62 ANS etc) et de nouveau les directions syndicales vont nous mener en bateau avec un mouvement éparpillé dans le temps, destiné... à faire retomber la pâte !!!! RAS-LE-BOL ! Ce n’est pas comme ça qu’on fait reculer la réaction ; il ne faudrait leur laisser AUCUN RÉPIS et se mobiliser jusqu’A CE QU’ILS LACHENT PRISE !!!