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Fermeture des gares, construction de LGVs deux faces d’une même catastrophe.

Publie le dimanche 12 septembre 2010 par Open-Publishing

blòg de la section lengadòc de LIBERTAT : ici

Voilà trois ans que la population se mobilise pour garder les arrêts de Souillac et Gourdon menacées de fermeture dans le nord du département du Lot. Ce qui a terme sonnerait le glas des gares. Trois ans de lutte face à la logique criminelle du profit pour garder un service publique nécessaire dans cette partie du Quercy peu développée économiquement. Comme un écho inquiétant à cette entreprise, nous apprenions, il y a bientôt neuf mois, que le projet de LGV Bordèu/bordeaux-Tolosa/Toulouse était en voie d’accomplissement. Malgré un début difficile la population commence à comprendre que c’est tous et toutes uniEs CONTRE ce projet ICI ou AILLEURS que nous avancerons dans la bonne direction.

Nous devons tous comprendre que ces deux projets font parties d’un même système de domination imposée par le centre et le capital pour continuer à domestiquer et soumettre à leurs volontés les peuples et à engranger un maximum de profit.

La fermeture des petites gares et les LGVs (voir le texte complet de LIBERTAT sur la LGV ici) sont l’expression de la rentabilité et de la métropolisation du territoire. Pour être de plus en plus compétitif le capital a besoin d’être de plus en plus concentré. La réponse logique capitaliste est bien sur la concentration de TOUT dans quelques métropoles devenues invivables au milieu de déserts ruraux abandonnés de toutes vies. Ne nous trompons pas la disparition du monde paysans rentre dans ce même fonctionnement de même que l’unique voie du tourisme pour seul développement des zones rurales.

Aujourd’hui nous devons faire en sorte que se rejoignent ces deux luttes pour s’opposer frontalement a ces projets qui ne sont pas des fatalités historiques. Les populations du Quercy doivent lutter corps et âme face au centralisme Parisien et Toulousain. Nos pays doivent rester des zones de vie et pas seulement des lieux de villégiatures pour quelques riches retraités. Ces luttes concernent tout le monde, jeunes, vieux, ouvriers, paysans, salariés, ensemble crions leur que nous voulons VIVRE ET DECIDER AU PAYS.

Pour vivre et décider au Pays nous avons besoins d’un service publique collectivisé à même d’assurer les besoins des populations locales (santé, éducation, transport, culture etc..). C’est à dire un service publique pensé localement par les populations concernées et non pas imposé par quelques seigneurs Parisiens.

Le 24 septembre 2010 sera l’occasion, lors de l’anniversaire des trois ans de lutte à Caurs/Cahors (ici), de se rencontrer pour voir quelles types d’actions nous pouvons inventer pour accroître notre force en commun face aux dominants.

Carte du réseau des Landes de gascogne avant son démantelement, l’ exemple de ce que pourrait être un véritable service publique.
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