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AIEA : les Occidentaux s’opposent à un projet de résolution contre Israël

Publie le lundi 20 septembre 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Le deux poids, deux mesures. Comme d’habitude. Même plus besoin de se cacher...

AIEA : les Occidentaux s’opposent à un projet de résolution contre Israël

VIENNE, 16 sept 2010 | Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux ont demandé jeudi aux pays arabes à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de renoncer à une résolution pour forcer Israël à signer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) afin de ne pas nuire aux négociations de paix au Proche-Orient.

Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux ont demandé jeudi aux pays arabes à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de renoncer à une résolution pour forcer Israël à signer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) afin de ne pas nuire aux négociations de paix au Proche-Orient.

Au quatrième jour de la réunion des 35 gouverneurs de l’AIEA à Vienne, l’Union européenne s’est jointe à Washington pour souligner qu’une résolution contre Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, pourrait mettre en péril le projet de tenue d’une conférence en 2012 pour dénucléariser la région.

Cela pourrait également avoir une influence négative sur les pourparlers de paix en cours entre Israéliens et Palestiniens, ont averti les Occidentaux.

Par la voix de l’ambassadeur du Soudan à l’AIEA, Mahmound El-Amin, les 22 Etats arabes membres de l’agence onusienne ont opposé une fin de non-recevoir à la démarche occidentale : "Le Groupe des pays arabes demande aux Etats membres de l’AIEA de soutenir le projet de résolution et de voter pour", a-t-il déclaré jeudi.

Ce projet de résolution est à l’ordre du jour de la conférence générale annuelle de l’organisation, la semaine prochaine, du 20 au 24 septembre. L’année dernière, une résolution en ce sens avait été adoptée à une courte majorité.

"Isoler un pays (...) ne favorisera pas une bonne atmosphère lors de la conférence générale et pourrait seulement empêcher l’AIEA et ses Etats membres de contribuer de manière positive à l’établissement d’une zone sans arme de destruction massive" au Proche-Orient, a argumenté jeudi l’ambassadeur belge, Frank Recker.

La récente conférence de suivi du TNP à New York s’était conclue sur un rare consensus pour la tenue en 2012 d’une conférence pour promouvoir un Proche-Orient dénucléarisé.

L’UE estime que l’AIEA "devrait se concentrer sur la mise en application des accords et éviter tout ce qui pourrait mettre en péril les progrès réalisés", a souligné Frank Recker.

L’ambassadeur américain, Glyn Davies, avait tenu des propos similaires plus tôt dans la semaine, estimant que la conférence de 2012 ne se réalisera pas en "matraquant" un pays participant.

Selon des diplomates, le sujet tient à coeur à Washington, comme l’indique la présence à Vienne du principal conseiller du président américain Barack Obama sur la question du nucléaire, Gary Samore.

http://www.tdg.ch/depeches/monde/ai...

Messages

  • plus précisément
    Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux ont intensifié, jeudi, leurs pressions sur les pays arabes, au sein de l’Agence internationale de l’énergie atomique, pour qu’ils renoncent à une résolution forçant « Israël » à dévoiler ses capacités nucléaires et à signer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires. Une demande refutée par les pays arabes.

    Les Etats-Unis ont, dans ce contexte, menacé au recours d’une « inspection spéciale » des activités syriennes présumées. Ce qui veut dire que l’AIEA aura le droit de saisir le conseil de sécurité de l’Onu, au cas où la Syrie refuse l’inspection de ses sites.

    L’Iran, par la voix de son représentant au sein de l’AIEA, Ali Soltaniyeh, a de son côté, critiqué l’offense occidentale contre la Syrie,

    M.Soltaniyeh a réitéré que le danger nucléaire principale dans la région émane de l’entité sioniste.

    Au quatrième jour de la réunion des 35 gouverneurs de l’AIEA à Vienne, l’Union européenne s’est donc jointe à Washington pour prétendre qu’une résolution contre « Israël », considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, pourrait mettre en péril le projet de tenue d’une conférence en 2012 pour dénucléariser la région.

    Cela pourrait également avoir une influence négative sur les pourparlers de paix en cours entre Israéliens et Palestiniens, ont estimé les Occidentaux.

    Par la voix de l’ambassadeur du Soudan à l’AIEA, Mahmound El-Amin, les 22 Etats arabes membres de l’agence onusienne ont opposé une fin de non-recevoir à la démarche occidentale : "Le Groupe des pays arabes demande aux Etats membres de l’AIEA de soutenir le projet de résolution et de voter pour", a-t-il déclaré jeudi.

    al manar

    • et pendant ce temps la france et isreal :
      Le Hezbollah sera accusé par le TSL du meurtre de Rafic Hariri. C’est l’ambassadeur français Denis Pietton qui a confirmé cette fois-ci une hypothèse de plus en plus certaine, provoquant un choc de la classe politique au Liban qui croyait que la France ferait des efforts pour éloigner la division de ce pays.

      Personne ne pourrait changer une seule lettre dans l’acte d’accusation du TSL déjà prêt, ni modifier l’orientation du TSL, affirment de leur côté les délégations occidentales en visite au Grand Sérail.

      Selon Pietton, cité par le quotidien Assafir, les contacts franco-saoudiens ont simplement retardé l’annonce de l’acte d’accusation, prévue initialement en septembre, pour le mois de décembre prochain. « Le Premier ministre libanais est au courant de la teneur de cet acte qui accusera le Hezbollah, mais ce n’est pas la fin du monde », a déclaré le responsable français, promettant au Hezbollah que la France respectera toujours son poste et qu’elle maintiendra ses contacts avec lui.

      Ce message français est « très négatif » pour le Hezbollah qui ne l’a pas commenté ouvertement, mais sa chaine télévisée AlManar a assuré dans son bulletin d’information jeudi soir que les propos du diplomate français au quotidien Annahar démontrent « définitivement que le TSL est politisé de la tête aux pieds ».

      De son côté, le chef du Parlement Nabih Berri a indiqué que les déclarations de Pietton sur le maintien des relations françaises avec le Hezbollah ne rassurent pas ce parti, mais « confirment ses craintes et les miennes quant au contenu de l’acte d’accusation ».

      Le chef du courant Marada, allié au Hezbollah, l’ancien ministre Souleimane Frangyé a pour sa part mis en garde qu’en cas d’accusation du Hezbollah, « la guerre éclatera au Liban", estimant que "la situation dans ce pays s’explosera, et un tel acte d’accusation signifie que la décision de guerre a été prise sur l’échelle internationale et nous devons être conscients de ce qui se trame ».

      Et d’ajouter : « Je n’accepte pas les propos qui impliquent le Hezbollah dans le meurtre d’Hariri, et ce qui a été dit sur des membres indisciplinés est une hérésie. Celui qui a fabriqué l’accusation contre la Syrie la fabrique actuellement contre le Hezbollah, c’est Gerhard Lehmann qui contrôle le jeu.

      al manar
      dommage que sur bellaciao on regarde peu où se prépare vraiment la guerre :au Liban comme d’hab

    • ommage que sur bellaciao on regarde peu où se prépare vraiment la guerre :au Liban comme d’hab

      tu peux préciser stp ?

      sinon ça ressemble juste à un tacle...