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L’État policier des riches pour garder à tout prix les pauvres dans leur pauvreté

Publie le lundi 27 septembre 2010 par Open-Publishing
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Il appert que des militants pacifistes américains ont reçu de la visite du FBI ces derniers jours. Sans qu’il y ait d’accusations contre eux, on les soupçonne de possible support au terrorisme.

Et voilà donc que la véritable guerre s’accentue, c’est à dire la guerre de classe que les riches livrent à leurs propres compatriotes plus défavorisés.

Le but de cette guerre est toujours le même : empêcher l’amélioration des conditions de vie des classes les moins favorisées de la société.

Et cette guerre de classe n’est pas unique aux États-Unis. Elle s’étend à tout l’Occident.

Pourquoi tenir tant à ce que les pauvres restent dans leur pauvreté ?

Au 16e siècle, l’humaniste anglais Thomas More dans son célèbre ouvrage "L’Utopie" nous donne l’explication :

"Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.
Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

Alors si les plus démunis ont un revenu ou une aide sociale leur permettant de vivre convenablement et d’être en position de refuser un travail ingrat et mal rémunéré, cela ne fait pas l’affaire de l’élite riche dirigeante.

Dans ces circonstances, les riches sont-ils aptes à diriger une nation sachant que diriger une nation c’est chercher à assurer le bonheur et la prospérité de l’ensemble des citoyens ?

FBI : des militants pacifistes ciblés se plaignent :

http://qc.news.yahoo.com/s/capress/100925/monde/usa_fouilles_fbi

Messages

  • le chemin de l’auto organisation :

    Marche illégale de policiers roumains : démission du ministre de l’Intérieur

    BUCAREST - Le ministre roumain de l’Intérieur Vasile Blaga a annoncé sa démission lundi, trois jours après une manifestation "illégale" de 5.000 policiers qui ont scandé des slogans injurieux à l’adresse du président Traian Basescu.

    "Ce matin, j’ai présenté ma démission. C’est un geste d’honneur", a déclaré M. Blaga au cours d’une conférence de presse.

    "Je respecte le droit des policiers de manifester mais uniquement dans un cadre légal", a-t-il ajouté.

    Vendredi, 5.000 policiers avaient protesté contre une baisse de 25% de leurs salaires, suite au programme d’austérité adopté par le gouvernement en juillet.

    Après s’être rassemblés devant le gouvernement, comme ils en avaient été autorisés, ils se sont rendus au palais présidentiel, où ils ont réclamé la démission de M. Basescu et scandé des injures à son adresse.

    Plusieurs d’entre eux ont jeté leurs casquettes par terre en signe de protestation.

    M. Blaga avait aussitôt dénoncé cette manifestation, soulignant que les responsables syndicaux qui avaient encouragé les policiers à "enfreindre la loi" seraient sanctionnés.

    M. Basescu avait de son côté annoncé samedi qu’il renonçait à la protection de la police, estimant que les policiers qui avaient manifesté vendredi avaient "sapé l’autorité de l’Etat."

    "Ce qui est encore pire c’est qu’ils ont participé à cette action illégale en portant l’uniforme et les symboles de l’Etat," a-t-il souligné, appelant le gouvernement à "régler sans délai" les problèmes liés à l’indiscipline des forces du ministère de l’Intérieur.

    Le Premier ministre Emil Boc avait emboîté le pas de M. Basescu, renonçant lui aussi à la protection de la police........

    http://www.romandie.com/infos/News2/100927083046.d9wiqb6t.asp

  • Comme certains observateurs l’avaient fait remarquer au début de la guerre au terrorisme, les mesures anti-terroristes prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 visaient moins des Islamistes radicaux que la classe ouvrière des pays occidentaux.