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L’Espagne au ralenti pour la première grève générale sous Zapatero

Publie le mercredi 29 septembre 2010 par Open-Publishing
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L’Espagne au ralenti pour la première grève générale sous Zapatero

L’Espagne vit ce mercredi au ralenti pour la première grève générale depuis l’arrivée au pouvoir du socialiste Zapatero à l’appel des deux grands syndicats, UGT et CCOO. Ceux-ci protestent contre une réforme pour rendre plus flexible le marché du travail.

Piquet "d’information" d’employés en grève à l’entrée des usines qui font les trois huit dans les banlieues, longues files d’attente devant les arrêts de bus ou kiosques vides de journaux : les effets de ce mouvement étaient déjà notables à Madrid et dans le reste du pays vers 08h15. Aucun chiffre officiel de participation n’était disponible en début de matinée.

"La consommation d’électricité est inférieure à celle d’un dimanche" a affirmé un responsable de CCOO interrogé sur la radio publique RNE. Les deux syndicats mentionnaient dans des communiqués des taux de participation de près de 100% pour l’industrie sidérurgique et un "arrêt total" pour les entreprises du secteur automobile.

Une centaine de manifestations ont été convoquées pour ce mercredi à travers toute l’Espagne. Dans de nombreuses villes les défilés commenceront dès midi, notamment à Cadix (sud), Bilbao (nord) ou Caceres (ouest), mais à Madrid la manifestation, qui traversera le centre, de la place Neptuno à la Puerta del Sol, est prévue à 18h30.

Cette grève générale, la première depuis l’arrivée au pouvoir du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero et la cinquième dans l’histoire de la jeune démocratie, survient alors que le pays peine à sortir de la crise et qu’un actif sur cinq est au chômage.

Pour réduire les déficits publics, M. Zapatero a été contraint de baisser les salaires des fonctionnaires, de geler les retraites et de mettre fin à certaines prestations. Mais ce mouvement vise essentiellement à protester contre une réforme pour rendre plus flexible le marché du travail, qui diminue les indemnités de licenciement et facilite les licenciements économiques.

ats / 29 septembre 2010 09:00

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20100929090012830172019048164_brf014.xml

Messages

  • vers un mouvement europeen :

    À Bruxelles, quelque 100 000 personnes sont attendues dans la rue. Des délégations issues de 30 pays, dont la France, la Grèce, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne doivent se joindre au mouvement.

    En Grèce, les manifestations se succèdent depuis des semaines et la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE) s’apprête à une nouvelle journée de mobilisation. Les syndicats annoncent déjà une grève de 24 heures le 7 octobre qui mobiliserait 750000 fonctionnaires contre la baisse de leurs salaires et de leurs pensions de retraite.

    Au Royaume-Uni, l’Unison, principal syndicat de la fonction publique, appelle à une journée nationale d’action avant la grève générale du 20 octobre, jour de l’annonce du plan de rigueur.

    Au Portugal, les syndicats, qui se battent pour des augmentations de salaire et la sécurité de l’emploi, organisent des manifestations à Porto et Lisbonne.

    En Allemagne, les sidérurgistes viennent d’annoncer une période de "grèves ponctuelles" .

    En Italie, les confédérations syndicales mobiliseront leurs adhérents en octobre.

    En République tchèque, 40000 fonctionnaires ont défilé à Prague le 21 septembre.

    En Roumanie, plus de 5 000 policiers ont manifesté le 24 septembre contre la baisse de leur salaire.

    Des manifestations sont également à prévoir en Lituanie, à Chypre, en Serbie, Pologne et en Irlande.

  • Madrid miminise, en signalant la "normalité" de la mobilisation

    La grève générale, suivie à 80 % en Catalogne et 70 % en Espagne

    Mercredi 29.9.2010. 16:00h

    La grève générale programmée ce mercredi en Espagne a été suivie par 80 % des salariés en Catalogne du sud et 70 % sur l’ensemble des territoires.

    En Catalogne, où 2,1 millions ont suivi le mouvement, la mobilisation a concerné 90 % des établissements scolaires et 62 % des professeurs, tandis que le secteur de l’industrie a débrayé à 95 % et celui des transports à 100 %..

    Cette mobilisation, la première organisée pendant le mandat du socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero, satisfait les principaux syndicats, Union Générale des Travailleurs (UGT) et Commissions Ouvrières (CCOO), qui ont observé un niveau de participation particulièrement élevé dans la banlieue de Barcelone.

    Dans la région de Girona, dont l’aéroport a annulé 50 vols, CCOO évalue la participació à 80%, et l’aéroport a dû annuler 50 veux. Cette mobilisation massive, qui visait à protester contre les mesures d’austerité lancées par le gouvernement central espagnol, a été minimisée par ce dernier, qui s’est contenté de mettra en avant sa « normalité ».

    Dans l’ensemble de l’Espagne, cette journée a donné à la mise en place de services minimul, accomplis « à 98% », selon le ministre de Travail, Celestino Corbacho.

    Cette même grève, suivie par seulement 30% des salariés au Pays Basque du sud, comportait à 16h l’arrestation de 23 personnes en Catalogne.

    http://www.la-clau.net/info/la-greve-generale-suivie-a-80-en-catalogne-et-70-en-espagne-5176