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le Vlaams Blok déclaré illégal en Belgique

Publie le vendredi 12 novembre 2004 par Open-Publishing
4 commentaires

Ca se passe chez nos cousins Belges

l’équivalent du FN flamand a été dissous en Belgique...Un exemple à suivre !

Le 10 novembre, la Cour de Cassation a confirmé le jugement d’appel d’avril 2004. Le Vlaams Bolk a été déclaré illégal pour infraction à la loi contre le racisme de 1981.

Trois ASBL (associations du droit belge) ont été condamnées à 12.384 euros d’amende. Le tribunal a prononcé la dissolution du Vlaams Blok, ce qui l’empêche de toucher les subventions publiques (seule source de financement des partis politiques autorisée en Belgique).

Le FN se dit très inquiet des conséquences possibles en France (sic) ; de son propre aveu : La raison invoquée est le « racisme » d’une formation politique en tous points comparable au Front National français

s’il reste encore à faire de même pour le FN Belge (Wallon), c’est un bon début...

A quand l’interdiction du FN, du MNR, etc... en France ?

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Messages

  • plus de détails Le Soir

  • Je doute malheureusement de ce genre de législation pour freiner le FN ou tout autre parti raciste ou fasciste.
    D’abord, le racisme n’est pas l’exclusivité du FN, demandez le aux Sans papiers, mais surtout, lutter contre le Fn et les idées racistes et fascisantes, c’est d’abord se mobiliser concrètement.

    Ca me fait penser à l’illusion d’un mouvement après le 1er tour des élections de 2002. Il fallait tous voter Chirac pour lutter contre le FN, et les élections passées, à part un souffle passager, les organisations antiracistes et/ou antifascistes n’ont pas grossi leur rang, et les pratiques militantes y compris syndicales ne se sont pas renouvelées.

    Lutter contre le FN à mon humble avis, c’est lutter contre une société de discriminations et de précarité qui engendre isolement et racismes. Malheureusmenet dans ces domaines tout est à (re)construire...

    Une militante de base

    • Tout à fait d’accord avec ce bémol. Néanmoins, ne boudons pas : c’est aussi le résultat d’une action militante.

      Pour 2002, personnellement, j’ai lutté contre le vote Chirac, qui allait mettre en oeuvre sans le dire le programme du FN (la suite me donne raison, semble-t-il).

      La mobilisation contre l’extrème droite, ce n’est pas seulement contre les idées ; c’est surtout des actes concrets de solidarité, retrouver enfin la "lutte des classes" et la solidarité (j’y reviendrai).
      L’exemple typique est effectivement la lutte des sans papiers : on y voit peu de soutiens (à Lille c’est flagrant). Mais bien d’autres luttes, notamment dans les quartiers, sont peu soutenues par les militants

      salutations militantes

      Patrice Bardet

    • La lutte des classes est une évidence :
      l’extrème droite progresse partout où la conscience de classe recule.