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Les raisons pour bloquer l’économie avant qu’il ne soit trop tard !

Publie le vendredi 22 octobre 2010 par Open-Publishing
7 commentaires

de Michel Mengneau

Il est évident que Sarkozy a senti un peu de mou du côté du MEDEF qui redoute le blocage de l’économie. Par contre il est poussé dans le dos par la haute finance qui veut imposer un ultralibéralisme débridé afin d’asseoir mieux l’hégémonie d’un capitalisme sans foi ni loi.

Malheureusement c’est la haute finance (banques, assurances) qui pourrait avoir le dernier mot car Sarkozy va diriger le G20 à partir de la fin de l’année, et comme cela n’est pas une vue de l’esprit, il va vouloir faire quelques réformettes pour tenter de redorer son blason, il aura donc avoir besoin à ce que la haute finance assouplisse sa position dans certains domaines. On pense à une taxation des revenus boursiers, ce qui n’est pas sûr d’ailleurs les étasuniens n’y étant pas favorables, mais plutôt un prélèvement sur les déplacements de fonds. Ce qui d’ailleurs sera aléatoires puisque l’on risque de voir de plus en plus de transferts s’opérer entre les paradis fiscaux...

Donc cet enjeu est primordial pour Sarkozy et l’on penser qu’il reviendra difficilement en arrière sur les retraites pour s’assurer la bienveillance de la haute finance !

Il faut donc impérativement bloquer l’économie dans les plus courts délais car c’est du côté du MEDEF que pourrait venir une mise en sommeil, s’il doit en avoir une, et qui ne sera, il ne faut pas se leurrer, que momentanée.

Néanmoins, l’enjeu est avant tout le retrait, des armes différentes permettront de discuter d’une réforme autre. C’est bien de manifester, mais tout les pôles économiques bloqués est la priorité pour les jours à venir.

http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com

Messages

  • Je suis d’accord avec ce texte, mais il faudrait avant tout arrêter de nous casser les oreilles avec les vacances comme le font certains médias.

    La grève générale c’est en continu et rien à foutre de ces cons qui ne pourront pas prendre leurs 4x4 because pénurie d’essence.

    Restons vigilants.

  • J’ai rajouté quelques précisions...


    Les raisons pour bloquer l’économie avant qu’il ne soit trop tard !

    Il est évident que Sarkozy a senti un peu de mou du côté du MEDEF qui redoute le blocage de l’économie, c’est pourquoi il fait le forcing pour remettre en route quelques raffineries de l’intérieur, mais surtout pour les dépôts de carburants qui peuvent être approvisionnés directement par des pétroliers. D’un autre côté, il est poussé dans le dos par la haute finance afin de ne pas céder car elle veut absolument imposer un ultralibéralisme débridé afin d’asseoir mieux l’hégémonie d’un capitalisme sans foi ni loi.

    Malheureusement c’est la haute finance qui pourrait avoir le dernier mot car Sarkozy va diriger le G20 à partir de la fin de l’année, et comme cela n’est pas une vue de l’esprit, il va vouloir faire quelques réformettes pour tenter de redorer son blason, il aura donc avoir besoin à ce que la haute finance assouplisse sa position dans certains domaines. On pense à une taxation des revenus boursiers, ce qui n’est pas sûr d’ailleurs les étasuniens n’y étant pas favorables, mais plutôt un prélèvement sur les déplacements de fonds. Ce qui d’ailleurs sera aléatoires puisque l’on risque de voir de plus en plus de transferts s’opérer entre les paradis fiscaux...

    Il s’agit bien d’une préférence idéologique qui veut voir la disparition des retraites par répartition au profit de la capitalisation ainsi que le préconisent les instances européennes, auxquels s’associent sans vergogne les socialistes français. On s’en aperçoit d’autant plus que les assureurs font une publicité effrénée pour les compléments de retraites et en même temps Guillaume Sarkozy met en place un puissant groupe Malakoff Médéric qui sera un futur pourvoyeur de retraites par capitalisation (fonds de pensions ou autre formes).

    Donc cet enjeu est primordial pour Sarkozy et l’on penser qu’il reviendra difficilement en arrière sur les retraites pour s’assurer la bienveillance de la haute finance !

    Il faut donc impérativement bloquer l’économie dans les plus courts délais car c’est du côté du MEDEF que pourrait venir une mise en sommeil, s’il doit en avoir une, et qui ne sera, il ne faut pas se leurrer, que momentanée.

    Néanmoins, l’enjeu est avant tout le retrait, des armes différentes permettront de discuter d’une réforme autre. C’est bien de manifester, mais tout les pôles économiques bloqués est la priorité pour les jours à venir.

  • Tout ce que vous écrivez montre bien que vous vivez dans l’illusion : quoiqu’il advienne, le système de retraite par répartition est condamné... c’est mathématique.

    Le vrai menteur dans toute cette histoire, c’est la gauche qui fait croire à ces malheureux qu’il y a possibilité de maintenir la retraite à 60 ans... quelle honte !

    Vous fustigez la haute finance, mais c’est elle qui fait vivre le système de l’Etat-providence. Se débarrasser de la haute finance aurait un coût immense : baisse des pension, fermeture de services publics...

    Se débarrasser de la haute finance les grecs l’ont fait ! (ou plutôt la haute finance s’est débarrassée des grecs, ce qui revient au même)... le résultat vous le connaissez, plus de prêt, plus de paye, plus de fonctionnaires...

    Eh bien oui, nous vivons à découvert, nous devons notre niveau de vie à un gigantesque découvert, dont l’impôt sur le revenu peine à payer les agios ! On emprunte chaque jour des milliards aux financiers (en fait aux petits épargants américains, canadiens, demain chinois) pour nous vautrer dans notre luxe occidental, où l’on peut tout se permettre, même de faire la grève...

    La réforme des retraites est une timide mesure de gestion, d’autres suivront !

    En supposant que vos grèves parviennent à faire sauter la réforme, êtes vous assez naïfs pour penser que dans 10, 20 ou 30 ans vous partirez à la retraite à 60 ans ?

    N’oubliez pas que dans les années 70 on partait à 65 ans et les anciens ne s’en plaignaient pas. Les conditions de travail étaient pourtant bien plus rudes et l’on vivait moins longtemps.

    Ce que j’écris est dur, mais la vie est comme cela.

    Vous êtes les dindons d’une gigantesque farce, ouvrez les yeux !