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Solidarité internationale de classe

Publie le mercredi 27 octobre 2010 par Open-Publishing

rien n’est terminé, la lutte des classes continue.

il faut bien le comprendre et le faire comprendre.

nous sommes en lutte contre tous les profiteurs en tous genres, même camouflés en sociaux capitalistes.

pas de lutte des exploités , pas d’espoir d’avenir pour l’humanité.

retraité CGT

Les communistes et syndicalistes de classe du monde entier solidaires avec la lutte des travailleurs français prise comme un exemple à suivre

Article AC pour http://solidarite-internationale-pc...

L’internationalisme prolétarien et la solidarité internationaliste sont au cœur même de notre engagement de communistes. Habitués sur ce site à exprimer notre solidarité avec la lutte des travailleurs, le combat des communistes, dans des circonstances parfois difficiles, dans le monde entier, il est revigorant de constater qu’une telle conception de l’internationalisme est encore dominante dans les mouvements ouvriers d’une bonne partie du globe.

Plusieurs partis communistes ont déjà adressé des messages de soutien aux travailleurs français en lutte, et aux organisations de classe qui mènent le combat. Le Parti Travail de Belgique (PTB) a adressé une « lettre de solidarité avec le peuple français » dans laquelle le PTB félicite « un exemple de détermination, de résistance et d’unité ». Pour le PTB, « la classe ouvrière française, une nouvelle fois à l’avant-garde de la lutte (…) nous montre la voie à suivre ». Le Parti communiste du Luxembourg (KPL) se joint également à « la lutte sans merci que vous menez pour défendre vos acquis sociaux et vos droits, eux mêmes conquis de haute lutte »et appelle à ce que « tous les travailleurs d’Europe (…) descendent eux aussi dans la rue pour exprimer leur colère et leur opposition à ces mesures. »

Des communistes les yeux tournés vers « l’exemple Français »

Les autres communistes européens suivent le mouvement par leur presse partisane, et en tirent des leçons pour leur mouvement.

Nos camarades portugais d’Avante ! notent semaine après semaine la radicalisation du mouvement, son amplification et tentent ainsi de donner de la vigueur au mouvement analogue qui se dessine au Portugal avec la grève générale du 24 novembre en perspective. Certains communistes portugais, comme ceux dirigeant le site O Diario parlent déjà d’ « exemple de la France ». Nos camarades anglais du Morning Star consacrent presque chaque jour leur une internationale à la France, et comparent avec regret le mouvement atone anglais sous hégémonie travailliste à l’ébullition sociale en France, où la tradition révolutionnaire représentée par le PCF et la CGT est encore vivace. Jusqu’à nos camarades grecs du KKE, et leur organe Rizospastis, qui ont désormais les yeux tournés vers la France, et y voient plus qu’un relais à la lutte qu’ils ont entamé il y a un an de cela et qui ne s’essouffle toujours pas.

Mais les échos du mouvement traversent les mers. Sur le continent américain, les communistes colombiens évoquent une grève contre le néo-libéralisme qui pourrait bientôt devenir un nouveau « Mai 68 ». Nos camarades péruviens, vénézueliens, cubains, états-uniens – dans les contextes nationaux divers dans lesquels se déploie leur lutte et pour laquelle ils essaient de dresser des parallèles – suivent également avec attention les événements en France.

Le Parti communiste brésilien (PCB) vient même de publier une note politique où il exprime « son soutien total à la lutte des travailleurs français »et caractérise également le mouvement français « d’exemple pour les travailleurs de toute l’Europe et du monde entier ».

« Faire comme en France », ou comment la base secoue des directions syndicales timorées en Espagne et en Italie

En Espagne et en Italie, le mouvement français est mis en avant par les forces révolutionnaires, pour faire bouger les lignes dans le mouvement politique et syndical représentant cette tradition.

Plusieurs fédérations politiques du PCE et syndicales des CC.OO appellent à amplifier le mouvement après la grève du 29 septembre et à prendre comme exemple. Le journal reconstructeur (cad, pour la reconstruction du PCE) La Republica titrait même dernièrement, en français dans le texte : « Vive la classe ouvrière française ! » après la journée du 15 octobre. Malgré un message de soutien du secrétaire-général des CC.OO Ignacio Toxo le 7 septembre adressé à la CGT, depuis ce dernier ne cesse de répéter que les conditions ne sont pas les mêmes en France et en Espagne et récuse toute radicalisation du mouvement en Espagne.

En Italie, le mot d’ordre « Fare come in Francia »(Faire comme en France) monte de plus en plus depuis la base des partis communistes et des syndicats de tradition révolutionnaire. Il trouve désormais un écho tant à la direction du PdCI (Parti des communistes italiens) qu’à celle du PRC (Parti de la refondation communiste). Face à une direction syndicale de la CGIL trop timorée, c’est sa branche métallurgiste de la FIOM qui a montré l’exemple le 16 octobre dernier, portant plus d’un million de métallos dans les rues de Rome.

Chez les métallurgistes, le mot d’ordre de la « grève générale », désormais adopté par les directions de la FIOM et de la CGIL, a pris de l’ampleur à partir du moment où le mouvement s’est développé en France et a prouvé la possibilité d’une victoire face aux politiques du capital.

De la Belgique au Brésil, de l’Allemagne à l’Afrique noire : la lutte des travailleurs français suscite solidarité syndicale et aiguise l’esprit de lutte !

Les syndicalistes apportent aussi désormais leur soutien, notamment par la voix d’un communiqué de la Fédération syndicale mondiale (FSM) dans lequel la FSM « salue la lutte grandiose des travailleurs, des jeunes travailleurs, des lycéens en France, qui se renforce jour après jour, et elle exprime sa solidarité internationaliste et profonde avec cette lutte ».

Sans surprise, le PAME grec et la CGTP-IN portugaise ont déjà exprimé leur entière solidarité avec le mouvement en cours. Le premier syndicat allemand DSB avec ses 7 millions de membres a adressé le 21 octobre dernier une lettre de soutien au secrétaire-général de la CGT dans laquelle nos camarades allemands tiennent à nous confirmer que « les expériences en Allemagne ont montré que l’allongement de l’âge de départ à la retraite n’a pas rendu la retraite plus sûre ». Pour la DSB, travailleurs allemands et français doivent mener une lutte commune contre cette politique « socialement injuste et qui conduit à la privatisation des systèmes de sécurité sociale ».

En Belgique, la FGTB, et sa branche CGSP, ont déjà dépassé la simple solidarité verbale avec le mouvement des travailleurs français et sont passés aux actes, en contribuant au blocage de plusieurs dépôts pétroliers dans le pays.

Encore une fois, la solidarité va bien au-delà du continent européen. Du syndicat de masse brésilien (3 millions d’adhérents) critique envers le lulisme Conlutas au LKP guadeloupéen qui avait montré la voie aux travailleurs métropolitains en passant par la DISK (Confédération des syndicats révolutionnaires) turque et ses 400 000 syndiqués. Tous ont déjà envoyé un message de solidarité adressé à la CGT. Tout comme des dizaines de syndicats d’Afrique noire francophone – de Madagascar, de Djibouti, de la Cote d’Ivoire, du Sénégal, du Burundi, du Tchad ou encore du Burkina Faso – ont également exprimé leur soutien et leur solidarité au syndicat représentant historiquement la lutte de classe en France.

Car tous y voient une lutte menée sur territoire Français au nom des travailleurs du monde entier.

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-les-communistes-et-syndicalistes-de-classe-du-monde-entier-solidaires-avec-la-lutte-des-travailleurs-fran-ais-prise-comme-un-exemple-a-suivre-59726770.html