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Cette France que nous aimons : bulletin du vendredi 29 octobre

Publie le vendredi 29 octobre 2010 par Open-Publishing
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Une nouvelle fois, pour répondre à la désinformation honteuse des grands médias, j’ai tenté de vous livrer ci-dessous un petit panorama de la France qui résiste.

Un grand bravo à tout ceux qui continu et qui font encore briller la flamme.

Aixe en Provence : Quelque 300 salariés bloquaient vendredi matin les accès à une plate-forme logistique située dans la zone industrielle des Milles près d’Aix-en-Provence
(Bouches-du-Rhône) à l’appel de la CGT, pour protester contre la réforme des retraites, a-t-on appris de source syndicale.

"Nous bloquons les deux accès au site afin d’empêcher les camions de livrer les grandes surfaces, nous savons que le vendredi est une grosse journée pour
elles", a expliqué à l’AFP le responsable de l’union départementale de la CGT-commerces des Bouches-du-Rhône, Patrice Ehrhart.

La plate-forme Easydis dessert notamment les magasins du groupe
Casino.
"La loi (sur la réforme des retraites, ndlr) est votée mais par cette action nous voulons montrer que nous ne lâchons pas", a ajouté M. Ehrhart. "Le
patronat
de mettra pas les sous ni dans les retraites ni dans les salaires, nous demandons la possibilité de renégocier".

Cette action intervient au lendemain d’une journée nationale de manifestations et de grèves à l’appel des syndicats opposés à la réforme des retraites,
définitivement votée mercredi.

Après avoir levé leur action dans la zone industrielle des Milles près d’Aix-en-Provence, vers 08h30, une partie des manifestants a pris la direction de
Miramas, à une cinquantaine de kilomètres, où la plateforme Clesud était bloquée à l’appel des unions locales CGT du pourtour de l’étang de Berre.

Bordeaux : Trois militants des Solidaires-33 (Sud) ont été interpellés vendredi matin alors qu’ils participaient à une opération escargot, contre la réforme des retraites,
sur le Pont d’Aquitaine au nord de Bordeaux, a-t-on appris de sources syndicale et policière.

Deux autres personnes, qui participaient, avec une vingtaine de manifestants, à cette opération de ralentissement sur l’entrée autoroutière de Bordeaux
(dans les deux sens) à sept heures du matin, ont été entendues par la police, ont précisé les même sources.

Selon Gilbert Hanna du bureau Solidaire-33, qui déplore ces interpellations, les manifestants n’avaient pas l’intention d’interrompre la circulation.

"C’est l’intervention des CRS qui a produit un blocage", a-t-il accusé, indiquant que cette action avait été décidée jeudi soir dans le cadre "d’une recherche
"de nouveaux modes d’action pour se faire entendre avant que le texte ne soit promulgué."

L’autoroute n’a été bloquée que quelques minutes, a indiqué la police.

Caen : Réveil bien matinal pour les opposants à la loi sur la réforme des retraites... Tentative de blocage du dépôt pétrolier de Caen, ce matin, vers 4h, par
une centaine de manifestants.... un site protégé par quelques 80 CRS.... impossible à prendre !

Les manifestants se sont repliés sur l’un des ronds-points d’accès à la presqu’île et retiennent 3 camions citernes venus se réapprovisionner....
Pas de heurts jusqu’à présent.....

La circulation est normalement rétablie sur le pont Stirn à Caen qui avait été bloqué tôt ce matin par une centaine de manifestants. Vers 12 h 30, les « bloqueurs »
ont quitté les lieux en libérant les deux extrémités du pont après les sommations d’usage des forces de l’ordre. Un camion-citerne dont certains câbles
avaient été sectionnés a été conduit jusqu’aux dépôts pétroliers tout proches. La circulation a pu être rétablie sur une voie vers 13 h. Les pneus des
deux autres camions, dont la valve avait été arrachée, ont ensuite été réparés sur place. La circulation a pu reprendre normalement vers 16 h.

Cambrai : L’information n’avait pas filtré. Depuis 8h30, quelque 200 manifestants déambulent dans Cambrai. Ils ont d’abord bloqué le rond-point de l’autoroute à Fontaine-notre-Dame,
avant de se diriger vers celui d’Actipôle, à Neuville-Saint-Rémy. Ils viennent de prendre la direction de Caudry.

Clermont Ferrent : Des employés du Syndicat intercommunal de collecte des ordures ménagères (Sictom) de Haute-Loire ont perturbé ce matin la circulation sur l’A75 près de
Clermont-Ferrand, lors d’une opération escargot dans le cadre de la mobilisation pour les retraites, selon la CGT. Seize camions du Sictom ont emprunté dans la matinée l’autoroute à Issoire, au sud de Clermont-Ferrand, utilisant les deux voies en roulant à 40km/h, a
indiqué Jean-Luc Morin, délégué syndical CGT au Sictom. Ils devaient rejoindre Brioude, en Haute-Loire. La circulation a été ralentie sur cette portion de l’autoroute qui relie Clermont-Ferrand à Montpellier, entraînant un bouchon de 4 km, selon la gendarmerie. "Nous voulons protester contre la réforme (des retraites)
et montrer notre solidarité avec nos collègues de Marseille surchargés de travail après deux semaines de grève", a expliqué M. Morin.

Ivry-sur-Seine : Les opposants à la réforme de la retraite qui bloquent depuis le 21 octobre le centre de traitement de déchets d’Ivry-sur-Seine, le plus important de France,
ont reconduit leur mouvement jusqu’à mardi, a-t-on appris aujourd’hui auprès de l’organisme qui gère le lieu. "Le blocage de l’accès est poursuivi jusqu’à mardi", a indiqué un porte-parole du Syctom, syndicat intercommunal de traitement des déchets qui regroupe
84 communes d’Ile-de-France. "Les déchets continuent d’être détournés vers d’autres centres d’incinération" ou des lieux d’enfouissement dans le sol, a
poursuivi cette porte-parole, ajoutant que cette solution n’était "pas idéale" notamment en termes environnementaux. Depuis le début du mouvement, 11.700 tonnes de déchets ménagers ont été détournés du centre d’Ivry, selon cette porte-parole. Lundi, le maire de Paris,
Bertrand Delanoë, avait reçu une délégation d’agents de la ville en charge du nettoiement, qui participent au blocage, selon un communiqué de la mairie.

Limoges : Ce vendredi midi, une dizaine de membres du comité de lutte constitué par les étudiants de la fac de lettres a déployé, du haut des remparts du jardin de
l’Évéché, une banderole plastifiée de 10 mètres de haut et de large sur laquelle on pouvait lire : « Étudiant-e-s, lycéen-ne-s, travailleurs -euses-, tous-tes en lutte ». Emportés sans doute par leur enthousiasme, les membres du collectif avaient toutefois vu un peu grand, si bien qu’ils ont dû tendre la banderole pour qu’elle
soit lisible, en essayant de ne pas dégrader les massifs de leurs situés au pied des remparts. Une initiative qui n’a pas manqué d’interpeller les badauds et les automobilistes, nombreux à ce point névralgique de la circulation. Initialement prévue pour être déployée deux heures, la banderole est finalement restée en place une bonne partie de l’après-midi.

Une petite trentaine de manifestants sans appartenance syndicale définie bloquent actuellement les grilles du centre d’Exploitation du clos Moreau (bus), empêchant
ainsi toute sortie de véhicules. Ce mouvement n’étant pas encadré, la STCL informe que, pour l’instant, il n’est pas possible de définir un horaire de mise en service du réseau.

Petite remarque de ma part : Ah le limousin, c’est pas là bas que la liste "Limousin, terre de gauche" à fait plus de 20 pourcent aux régionales. Les élus du npa/pg/pcf dans le conseil régionnal et en plus du monde se mobilisent chaque jour malgrés la perte de vitesse générale. Je crois que je vais m’installer là bas...

Marseille : En ce moment même à Marseille, un peu moins d’une centaine de postiers distribuent des tracts boulevard de Dunkerque dans le secteur Joliette/Arenc. Les
manifestants bloquent aussi le point courrier d’Euromed aux Docks. Il s’agit en fait des facteurs du 1er et du 2e arrondissements qui sont en grève depuis
le 12 octobre. Leurs revendications : la stabilité des emplois dans leur secteur et le renouvellement d’une jeune CDD qui travaillait depuis 7 mois dans le centre du
2e arrondissement, la non promulgation de la réforme des retraites.

Saint Etienne : Vendredi 29 octobre, de 4h00 à 10h00, les camions de livraison approvisionnant l’hypermarché Auchan Villars ont été bloqués par des manifestant-e-s dans
le cadre de la lutte pour le retrait de la contre-réforme des retraites. Cette initiative, organisée par la coordination inter-secteurs de Saint-Étienne, a rassemblée jusqu’à 70 personnes de secteurs professionnels différents,
non syndiqué-e-s et syndiqué-e-s de diverses organisations, étudiant-e-s, chômeurs, etc. Elle s’est déroulée dans la bonne humeur et sans aucun incident.

Saint-Malo : Ce soir, la présentation des skippers de la Route du Rhum-La Banque Postale se déroule depuis 19 h au pied de l’hôtel de ville de Saint-Malo, devant une
foule énorme massée autour d’une scène et d’un écran géant. Comme ils l’avaient annoncé, les syndicats se sont invités à cette cérémonie. Une centaine
de manifestants contre la réforme des retraites, cantonnés par la police derrière la scène, scandent des slogans et s’époumonent en soufflant dans des
sifflets et des trompettes. La foule répond par des huées.

Sedan : Une quarantaine de manifestants (essentiellement des communaux), ont mené, ce matin à Sedan, ce qui ressemblait à une dernière action, en montant sur les
remparts du château fort pour y installer une longue banderole sur laquelle on pouvait lire : « Réforme des retraites, si vous ne lâchez pas Sarko-Fillon,
le peuple n’oubliera pas. Aujourd’hui prise du château, demain l’Élysée. Warsmann et Poletti ont voté cette loi ».
Après quelques coups de gueule dans un mégaphone, les manifestants se sont dispersés en fin de matinée sans le moindre incident.

Quimper : Une trentaine de manifestants ont bloqué l’agence Véolia, route du Loc’h, près de Gourvilly, à Quimper (Finistère), entre 8 h et 10 h 30, ce vendredi. Un
feu de palettes a été allumé devant l’entrée. Ces membres du syndicat Solidaires, du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), de la CNT (les anarchistes de
la Confédération du travail), sans oublier quelques citoyens engagés mais non encartés, s’opposent à la réforme gouvernementale des retraites. « Nous avons
bloqué Véolia pour le symbole économique », explique Patrice Campion, de Sud PTT. Chez Véolia, les employés ont pris leur mal en patience. « C’est empêcher les clients de venir nous voir, mais aussi les équipes de partir travailler sur
les chantiers de Quimper, regrette Marc Le Bodo, responsable de l’agence. Nos missions ont été interrompues pendant deux heures, en sachant que j’avais
l’accord des manifestants pour nous laisser passer en cas d’urgence. " D’autres « opérations coups de poings » sont prévues la semaine prochaine.

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