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Les jeunes et les séniors dans la souffrance

Publie le mercredi 10 novembre 2010 par Open-Publishing

ON apprend selon le secours catholique que 1,5 million de personnes ont fait appel à cet organisme en 2009, soit 80 000 personnes de plus qu’en 2008.

Les personnes reçu par cet organisme disposent de ressources s’élévant à 548 euros (ne sont pas prise ne compter dans le calcul ceux qui n’ont aucune ressources)

Si on prend un revenu pour une famille de 759 euros en moyenne. La charge incompressible serait par exemple de 515 euros– loyers, énergie, eau, assurances, impôts, transports, scolarité. Il ne reste alors qu’un peu plus de 200 euros par mois pour l’alimentation.

LES JEUNES, PREMIERES VICTIMES DE LA PRECARITE

La jeunesse peut de plus en plus se définir comme l’âge de la précarité qui peut résulter de deux composantes : l’allongement des études et la détérioration de la position des salariés consistant en des contrats à durée déterminée, des stages non rémunérés, des intérims.
Rappelons que les jeunes restent les plus touchés par le chômage avec les femmes et les immigrés.

. Du point de vue économique, la précarité c’est l’insuffisance des revenus. Mais c’est aussi l’instabilité de la situation sociale au niveau du travail, des revenus et par conséquent dans l’ensemble de la vie sociale de l’individu sur logement, la culture, les loisirs,

LA REFORME DES RETRAITES va aggraver le chômage des séniors car ils
Vont se retrouver plus longtemps au chômage.
Rappelons que les deux tiers des séniors sont au chômage lorsqu’ils liquident leur retraite. C’est ce qui explique la grande différence entre l’âge de cessation d’activité, 58 ans, et l’âge de liquidation de la retraite, Statistiquement, pour ces Français, le maintien plus longtemps en activité signifie maintien au chômage : la réforme transforme de « jeunes retraités » en « vieux chômeurs ».

Dans un marché du travail dégradé, les deux souffrent. Dans un marché du travail sain, les deux s’intègrent bien. La réforme des retraites vat aggraver le chômage des jeunes et des Séniors le taux de chômage, la précarité et la pauvreté.

SELON les propos de Laurence Pari sot, la présidente du MEDEF La jeunesse est une maladie dont on guérit vite ».même si la jeunesse se bat pour son avenir.

SUR LES SENIORS :
le taux d’emploi des séniors le plus bas d’Europe n’a pas bougé depuis 2003 car le patronat se débarrasse des seniors par de méthodes de management stressantes, pénibles voir inhumaines. (Faute grave inventée selon article du monde))
Refus de réembaucher une salariés après sa maladie à peine poli toujours selon le journal le monde qui se base sur une enquête sérieuse. La réalité est en effet bien sombre sur le harcèlement qui touche tous les salariés :
La crise du travail, le management par l’humiliation et le stress est parfois plus intenable qu’une petite pension qui ne permet plus de vivre dignement.
Les seniors évoquent la pénibilité, le stress, les horaires déclarés, les mise a à l’écart, les congés fractionnés d’astreinte, qui compliquent des problèmes de tension de diabète etc. ; plus fréquents à ces âges.
En effet les seniors ont la vie dure alors qu’ils devraient être considérés comme de la richesse pour notre pays.
En effet quand une entreprise autant du privé que du public veut se débarrasser de ces seniors, c’est de la mémoire de l’entreprise qu’elle se sépare. Des études montrent que depuis une vingtaine d’années, dans les pays industrialisés, le progrès technique n’a pas entraîné d’amélioration des conditions de travail, plutôt une intensification du travail.
Ce qui est à l’origine de troubles musculo-squelettiques, de souffrance psychique et d’atteintes à la santé mentale. Or, nous passons d’un travail bien fait à un travail rentable.

Martine Lozano militante associative