Accueil > Pulsion populiste et instinct de mort

Pulsion populiste et instinct de mort

Publie le mercredi 10 novembre 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

Pulsion populiste et instinct de mort
(Ou du mauvais usage de la novlangue)

Préambule : « Pulsion populiste » : expression méprisante envers le peuple souverain, (1) qu’utilise un passéiste redevable du système UMPS, Joyandet ; ce langage clinquant, est assurément le plus grossier stratagème qui soit et dont le but serait d’escamoter d’incontestables problèmes majeurs et les réelles préoccupations des Français(es).

L’un des principaux problèmes majeurs que détourne intentionnellement Joyandet et à ses amis politiques, par langage clinquant interposé, est « l’instinct de mort » ou le « suicide collectif » cher à tout néolibéral qui se respecte.

Les punitions collectives qu’imposent aux populations ces messieurs-dames (personnel politique et financiers réunis pour la bonne cause) ont des conséquences autrement plus dramatiques qu’une soi-disant « pulsion populiste », car elles tuent à grande échelle ; la mort frappe à coups redoublés d’abord les plus faibles puis les autres (aucune statistique ni aucun compte macabre de ces dizaines de millions de victimes n’est tenu à jour, et pour cause…)

Nous avons en mémoire les effets dévastateurs des crises financières successives (qualifiées par euphémisme de « crise de confiance », ou encore de « crise du crédit bancaire », etc., mais ces dénominations anesthésiantes ne peuvent escamoter des réalités autrement plus impitoyables tel que, « misère », « chômage de masse », « maladie ou épidémie faute de médicaments et de soins », « mort de faim, de soif », etc. ) et en particulier la toute dernière crise financière mondiale (de 2007), certifiera indubitablement la démonstration présente ; remenber : les spéculateurs furent à deux doigts de nous précipiter dans l’abîme.
Question : que valent nos vies pour ces messieurs-dames les spéculateurs ?
Réponse : rien ou pas grand chose d’important, puisque c’est un jeu. C’est pour de rire !

Un joueur adducte aux jeux d’argent (la Bourse en est un) jouerait sa propre chemise nous dit-on. Une pulsion incontrôlable précise-t-on ; pourquoi alors dans ce cas là réduirait-on la tension puisque c’est le jeu qui alimente la pulsion ? (voir la définition Notes 1)

Toute personne raisonnable qui aborde le sujet (la folie du jeu) connaît le penchant des joueurs pour le suicide (sans caricaturer, tout le monde a en tête des jeux extrêmes tel que la roulette russe), et lorsqu’il s’agit de casinos mondiaux (les marchés boursiers sont des cathédrales du jeu, la soit-disant capitale mondiale du jeu « Las Vegas » à côté c’est du folklore local) et que les spéculateurs mettent sciemment en péril *l’économie réelle, (2) il s’agit bien de suicide collectif, non ?
*ce sont les salariés qui font tourner la "machine" voir à ce sujet Notes 2)

Ces messieurs-dames jouent allégrement nos vies !

La dernière facétie en date, provient (encore) des Etats-Unis, et du banquier surdiplômés, Bernanke (on ne sait trop en quoi, puisqu’on reproche au bon "docteur" Bernanke de ne rien comprendre à l’économie ?)
Bernanke, comme je vous le signalai déjà précédemment sur le site ( BELLACIAO ), ordonne d’acquérir en huit mois, et à hauteur de 600 milliards de dollars (427,6 milliards d’euros), de « Bon du trésor ».
C’est une énième mesure de « relance » ("rilance" pour parodier madame Lagarde) dont je vous informai dans un précédent article (paru sur le site BELLACIAO), et qui devrait théoriquement produire des effets sur la consommation et le chômage.

« Produire » est à mettre au conditionnel, car lors de la dernière relance les banques d’affaire ont bien recapitalisé leurs comptes (et au passage en ont profité pour spéculer avec l’argent des contribuables ; ce renflouement avait de gros avantage hormis la spéculation abusive, car le taux d’intérêt des emprunts était proche de zéro !), les entreprises ont reconstitué leurs trésoreries (elles sont actuellement assises sur de confortable matelas de dollars, et on ne voit pas trop bien pourquoi elles ré-emprunteraient de l’argent ; elles n’embauchent pas et attendent des jours meilleurs ?) (3)

Au mieux, tout le fric injecté dans les circuits financiers n’aura pas l’effet escompté sur l’économie réelle, au pire, il la plombera encore un peu plus ! Et dans le cas très probable où ce énième plan de « relance » s’avérerait un fiasco, il faudrait s’attendre à une importante augmentation du chiffre des chômeurs (et très vraisemblablement qu’il explose), à une stagnation de la consommation, le peuple sera inviter à se serrer encore un peu plus la ceinture (de nouvelles restrictions ou amputations seront programmées, etc.). (4) C’est toujours nous qu’on paie !

Pour faire le lien entre *les crises économiques et la doctrine politique dominante, voici l’axiome suivant. Selon sarkozy nagy-bocsa, quel que soit le dossier qu’il aura à traiter, un "point technique" sera incontournable : « tous les secteurs seront ouverts à la concurrence » (ou autrement dit, aucun secteur ne sera épargné !) (5)
*Les points névralgiques de l’économie financière sont détenus par les financiers et les spéculateurs (souvent les mêmes), et certains les soupçonnent de créer volontairement et artificiellement des tensions pour imposer via leurs relais politiques de nouvelles restrictions aux populations.

Revenons un moment sur le mouvement de révolte (en particulier à la période du mois d’octobre 2010, qui fut vraisemblablement l’apogée des mouvements de grève et des manifestations locales ou régionales)

la grève par procuration, la vie par procuration, etc.,

On ne peut pas ne pas faire le parallèle entre ces événement rempli d’espérance et une proposition émanant du tout nouveau gouvernement anglais.
L’esclavagisme moderne vient de gravir un échelon supplémentaire ; le gouvernement anglais (dirigé par le nouveau locataire du 10 Downing Street, David Cameroon) propose une nouvelle forme d’esclavagisme moderne aux chômeurs de longue durée. Ces veinards auront le privilège d’étrenner (si le texte de loi que propose son gouvernement est voté puis adopté) l’esclavagisme par tranche ; si ces fainéants de chômeurs(ses) anglais(es) lambinaient ou pire n’affichaient pas assez d’enthousiasme et de détermination pour retrouver rapidement un emploi (c-à-d, vite-fait et fissa), il seraient condamnés (grâce à cette nouvelle directive) de travailler gratuitement au sein d’une association caritative ou pour le compte d’une municipalité ; un travail d’intérêt général et si le chômeur(se) refusait de bosser gratuitement, ses indemnités seraient automatiquement supprimées pendant trois mois.

Le néolibéralisme métastase tout le système et se renforce chaque jour un peu plus.

Il est clair que le peuple français a entamé la superbe du personnel politique, et quoiqu’il advienne, le peuple ne pourra compter que sur lui-même et sur ses alliés naturels (quelques dirigeants et peuples de nations amies) sur son imagination (espérons qu’elle sera féconde) et une volonté de fer.

Les médias ont dors et déjà enterré le mouvement de révolte, comptant sur les politiques et l’élite pour achever la sale besogne et reprendre enfin la main.

Le pouvoir (pour d’évidentes raisons) veut à tout prix étouffer la voix du peuple souverain et détruire sa détermination.

Ils se trompent tous lourdement, le mouvement est loin de s’éteindre, car contrairement aux oiseaux de malheur (de soit-disant *intellos de « gauche »), comme le phénix le peuple ne meurt jamais et renaît de ses cendres. Rien ni personne ne l’enterrera !
* et le silence complice de ces traites, quand ces n’est pas un tombereau d’injures envers ceux qui leur tienne la dragée haute, l’épithète infamante de « gauchistes manipulateurs » ou encore comme monsieur Joyandet ou consorts d’affubler ce mouvement de « populisme pulsionnel ».

Longue vie au peuple souverain !

NOTES

1) ce terme « pulsion populiste » désigne très certainement l’élan populaire et le mouvement de révolte du peuple français de ces derniers mois ;
pulsion : énergie fondamentale qui pousse un sujet à accomplir une action visant à réduire une tension.
Comment peut-on sans rire, réduire le peuple à un « populisme pulsionnel » (comparer aux tics de sarkozy nagy-bocsa par exemple) ? Il faut comme ce monsieur Joyandet et ses amis politiques une sacré dose d’imbécillité !

2) contrairement à ce que certains affirment péremptoirement, les spéculateurs ne créent pas de richesses comme cela s’entend habituellement (en économie réelle). Créer de la richesse, c’est créer de la valeur ajoutée à la marchandise (la valeur étant liée à la demande, plus la marchandise est rare plus (normalement) la demande est forte ; la rareté et une forte demande augmenteront proportionnellement la part de richesse réservée au propriétaire de la marchandise et amoindriront d’autant la fortune de l’acquéreur) ; la comparaison entre cette définition (création de richesse via la valeur ajoutée aux marchandises) et les nouveaux produits financiers via les transactions financières avec de l’argent destiné aux circuits financiers. La valeur des nouveaux produits financiers est complexifiée à souhait. Le circuit qu’ils emprunteront, seront opacifiés. Ces nouveaux produits financiers, élaborés par de "géniaux" petits matheux surdiplômés, seront écoulés sur le marché par des banquiers ou des courtiers, qui la plupart du temps sont dans l’incapacité de comprendre la nature de ce qu’ils sont chargés malgré tout de vendre. Mais dans tous les cas, les premiers (les petits "génies" surdiplômés) en tirent de gros bénefs, suivis des second qui se goinfrent presqu’autant, pour un produit financier dont quasiment personne ne peut dire clairement à quoi exactement il est destiné (voir à ce sujet la crise dite des « subprimes mortgage », ou encore aujourd’hui personne ne peut décrire précisément ce qui c’est réellement passé). Mais qu’importe puisque ces nouveaux produits financiers leur permettent de se s’empiffrer. Après nous le déluge ! pourquoi s’en faire inutilement ?

Les banques d’affaires créent de l’argent ex nihilo ; l’opération « crédit » se répète à plusieurs reprises. Elle débute par l’ouverture d’un compte bancaire par un client qui emprunte une certaine somme d’argent et le dépose sur un compte ouvert au guichet de cette banque ; mais contrairement à la marchandise, le dépositaire du compte « crédit » n’est pas l’unique « bénéficiaire ». Sa créance sera titrisée et mélangée à un paquet d’actions (par un petit génie matheux surdiplômé et surpayé), créant de cette manière un nouveau produit financier sophistiqué, destiné à être proposé sur le marché des actions par le banquier ou un courtier sur le marché (ces actions furent qualifiées de pourries ou de papiers pourris par les banquiers eux-mêmes) ; une fois l’opération (passe à ton voisin) réussie ce circuit est bouclé.

Manque de pot, patatras ! la pyramide du schéma de Ponzi s’effondre, et le beau montage spéculatif itou. Crise mondiale… Les chefs de gouvernements après quelques hésitations, décident qu’il faut immédiatement injecter massivement de l’argent frais dans les circuits financiers, pour (disent-ils) débloquer le système, et l’argent des contribuables contribuera à sauver le système de la faillite (retour en force du pseudo-keynésianisme ) ; ces mêmes généreux contribuables auront droit à une petite gâterie supplémentaire, à un beau plan de rigueur tout neuf. L’argent frais (du contribuable lessivé) inonde le marché (au prétexte que l’argent débloquera opportunément le crédit, les banques d’affaire se doivent de prêter de l’argent aux sociétés et parfois même aux particuliers, mais prioritairement entre elles. Cet argent, abondamment injecté dans les circuits, perd de la valeur (c’est le but) se déprécie, et ce mouvement de yo-yo des monnaies sera proportionnel au remplissage des poches de vilains spéculateurs, qui à chaque mouvement bas en haut ou de haut en bas se goinfrerons.

Cette opération (l’injection massive d’argent frais dans les circuits financiers) stimulerait la demande, qui entraînerait la consommation, et créerait de nouvelles embauches, pour finalement sauver (pour la énième fois) le système de la faillite. C’est du pipeau !

Sur le papier se sont de belles théories, mais on comprend qu’en réalité ce flot d’argent injecté dans les circuits financiers, soit-disant pour le débloquer, ne créera pas de nouvelles richesses (cette fausse monnaie, c’est encore et toujours des crédits supplémentaires (donc des dettes), que seuls les contribuables auront à rembourser via un énième plan de rigueur), et contrairement aux déclarations d’intention tout ce pognon affaiblira inexorablement l’économie réelle (le crédit n’enrichit que les spéculateurs et appauvrit d’autant la population). Les spéculateurs joueront des sommes énormes, ce pognon sera mixé et mélangé à la masse monétaire (sa valeur, contrairement à la valeur ajoutée de la marchandise, ne s’établit pas en proportion de la demande ou de la rareté (la planche à billets tourne et produit à profusion de la monnaie de singe, c-à-d, une monnaie sans valeur), par le simple fait de sa duplication et au profit exclusif des seuls spéculateurs. On fabrique de la monnaie de singe à profusion au détriment des vrais créateurs de richesse les salariés ! (l’argent pour des crédits supplémentaires, c’est de l’argent dupliqué (de la monnaie de singe) et des dettes supplémentaires pour le futur)

3) (rétablir) la confiance est encore et toujours le maître mot. Les marchés attendent des Etats que les « réformes » diligentées par le personnel politique alimentent les circuits financiers (les plans de « relance » inondent systématiquement les marchés financiers d’argent frais, et la planche à billet tourne à plein… ce qui a pour conséquence de créer de la monnaie de singe…une fluctuation théoriquement bonne pour les exportations. Bof, bof…), pour que les spéculateurs achètent des paquets d’actions et que la machine ultralibérale redémarre à fond de train ! Le titre de « leadership mondial » (que les USA s’attribue arbitrairement ) permet à son détenteur d’exporter et d’imposer aux autres nations ses propres emmerdements (plus de chômage (égal à) un ralentissement économique et (son pendant) un énième plan de rigueur à la clé suivit d’une consommation en berne , plus de chômage, etc.)

4) contrairement à ce qu’affirmaient certains caciques de l’ump (des cyniques sans doute) les jeunes ont compris depuis longtemps que les décisions imposées par le personnel politique (tous pays confondus sauf à de très rares exceptions) n’offraient aucune perspective d’amélioration ou de progrès (bien au contraire les plans de rigueur se succéderont ad aeternam), et l’avenir de cette génération sacrifiée sera exécrable (d’ou cette détermination ; l’instinct de survie sans doute ?). _ No futur !

5) ceux qui espérait que l’hôpital public, c-à-d la santé (ou la longue maladie) pour raisons d’éthique ne pouvait être privatisée se trompaient lourdement. L’enseignement ou la culture sont salement attaquées ; ce qui ressortira de tous ce pataquès, c’est qu’aucun secteur ne sera épargné ; Nous vivons une époque formidable ou tout est marchandise, Le Monde est une marchandise !

Messages

  • demander à un capitaliste d’avoir des états d’âme envers l’environnement c’est comme demander à un moteur de bagnole d’être gentil ou de faire des calins.

  • Une proposition radicale pour sortir de cette situation ; bloquer l’economie pour reprendre l’economie :

    ...... Il suffit de donner A CHAQUE CITOYEN le pouvoir d’investir.

    Un euro par jour - à investir réellement - apprendra à chaque ENFANT où PLACER son argent, dans quel projet, pour quel plan de financement qu’il aura pu lire sur Internet.

    A partir de 14 ans, 300 euros par mois à INVESTIR où bon vous semble (vous et la totalité des citoyens de la Terre)

     nouvelle usine

    - nouvelle chaîne de production,vehicule et velo a energie solaire,eolienne a condensation permettant de receuillir l’eau ,etc

     pepiniere de cooperatives alternatives innovantes

     dans la recherche pour le ... paludisme ou le SIDA

    etc etc...

    Chaque citoyen, sans dividende de bourricots, sans profit, sans retour matériel (il est surveillé par la publicité de son investissement sur le Web)

    Pendant ce temps, les politiciens ne TOUCHENT PLUS A LA CLÉ du coffre.

    Les subventions politicardes sont finies, les comportements de LAQUAIS serviles (et MUETS sur ce qui fâche) envers des nouveaux Hu Jintao seront dépourvus de sens (de fonctionnalité)....

    Voilà le défi.

    • Le plus dur sera d’empêcher les politik de toucher au coffre .

      Pied de biche , chalumeau , explosifs , ils ne reculeront devant rien .

      Nous sommes prévenus ’’ dorénavant tout devra etre mis en concurrence ’’

      Enoncer une telle règle suppose savoir en tirer l’interêt

      Mais il est certain qu’a minima il faut investir et s’investir pour la développer l’économie Sociale Solidaire .

      Actuellement elle ne bénéficie d’aucune aide , peut etre est-ce mieux .

      Il faut aussi qu’elle puisse se distinguer de la tendance Bio et Amap

      Ce sont de trés bonnes dispositions qui prendront naturellement leur place dans l’ESS . mais qui ne m’apparaissent pas représentatives actuellement .

      Reste que développer ce secteur a un niveau pratique doit être ardu .

      Imaginons la réaction du libéralisme .

  • C’est pour RIRE ou pas ?

    Une proposition radicale pour sortir de cette situation ; bloquer l’economie pour reprendre l’economie :
    ...... Il suffit de donner A CHAQUE CITOYEN le pouvoir d’investir. Un euro par jour - à investir réellement - apprendra à chaque ENFANT où PLACER son argent, dans quel projet, pour quel plan de financement qu’il aura pu lire sur Internet. A partir de 14 ans, 300 euros par mois à INVESTIR où bon vous semble (vous et la totalité des citoyens de la Terre)

    Est ce qu’on peut ne mettre que 50 cts si on est au RMI ?

    , la LCLTD est pas à investir comme grande cause ?


    La Lutte Contre Le Trolll Débile

    Entre ça et l’autre qui pour flinguer le Capitalisme me demande de retirer le solde. de mon compte..de la Banque ou , comme quasiment tout le monde je suis surendetté...c’est pas triste !

    C’est le 11 Novembre : Hommage aux poilus, propositions poilantes !

    J’en étais à cette réaction chancognarde quand j’ai relu :

    Nouvelle chaîne de production,vehicule et velo a energie solaire,eolienne a condensation permettant (...)

    là j’ai compris que c’était un collègue farceur qui écrivait..

    le vélo, la chaine..tout y est !!

     :))

    Donc, merci quand même puisqu’on rigole 2mn !

    Mais fallait pas mettre

    A partir de 14 ans, 300 euros par mois à INVESTIR

    A part les fistons des familles Bolloré, Bête en court, Lagardère.. ya pas bézef de mouflets qui pnt pouvoir suivre..!!

    A part de proposer aussi le retour à l’apprentissage à 13 ans..et que ça ne concerne donc que les mômes qui enverront toute la paye à ce machin de OUFS

     :)

    AC

    • En rire , mais pas que .

      Dés que l’alternative est évoquée , elle hérisse certains .

      Tenir l’utopie pour telle ; c’est à dire motrice de son minimum de potentiel réaliste .

      Bloquer l’économie ne l’est pas . La reprendre même partiellement si .

      Reprise partielle dédiée à ceux qui en on besoin et ouverte à tous

      C’est pas gagné . L’économie sociale et solidaire existante à encore beaucoup à faire avant de répondre globalement aux besoins de la population qui voudra y recourir .
      Le recours est incitatif du développement , mais il faut une réponse quantitative et qualitative suffisante de produits et services pour élancer le mouvement .

      Cet élancement doit trouver aide et surtout ne pas rencontrer d’obstacle .

      J’imagine que le libéralisme , lui n’est pas septique sur la possibilité de la chose . il est d’ailleurs très certainement en train de plancher sur une stratégie( washing) de captation de ce secteur . Non qu’il lui apparaisse juteux ( et encore , vas savoir ) mais pour le moins qu’une partie de la donne ne lui échappe et nous risquons l’aigre surprise de constater demain que ce développement passe par lui

      Modeste exposé dont à la simple relecture je ressent le fond primaire et candide . Alors je pourrais ne pas poster .

      Mais je crois que si rien n’est démontré , prouvé il faut accorder à la perspective alternative un intérêt théorique . D’ailleurs , d’autres plus éminents le font.

      Maintenant il se peut que cette théorie soit mal venue dans certains espaces idéologiques .

      Parler d’épargne d’investissement ne m’apparaît pas ridicule , pas plus que la création d’un revenu d’existence malgré que dans son principe la chose me soit difficile a concevoir .

      nourriture , habillement , logement, éducation , loisir et culture ne devrait pas poser de problémes majeurs .

      santé , energie , transports là ça risque de coincer ....

    • si les 300 € en question correspondent au revenu d’existence , maintenant qui dit revenu dit une gestion consomation pas forcement de l’épargne investie .

    • bill d’herreberg écrit : J’imagine que le libéralisme, lui n’est pas septique sur la possibilité de la chose.

      sergio : votre intervention appelle à réflexion et c’est déjà pas si mal. naturellement vous savez que le libéralisme économique (bien qu’il y a peu, était associé au nom « ultra » -libéralisme, mais n’ergotons pas) ce revendique d’un double postulat, le fameux « laisser-faire » (ou « la main invisible ») du marché, qui mieux que l’Etat fixe le cadre d’une concurrence libre et non faussée, (gravé dans le marbre, puisqu’il constitue l’un des article essentiels de la « Constitution européenne » et que s’empresse d’imposé la « Commission européenne ») une soit-disant autorégulation et le *bien-être individuel lié à l’intérêt individuel bien entendu. (1) Tout ceci pour aboutir au monde monstrueux dans lequel une grande partie de la population mondiale est plongée, des humains crevant de soif, de faim, etc. , et une minorité qui croule sous l’opulence.

      Entre ces deux extrêmes il y a de la marge… une grande marge. vous, et bien d’autres proposez, suggérez, etc. modestement ; et si vos propositions paraissent candides ou bien naïves, elles ont le mérite d’exister.
      *encore une marchandise

      NOTES

      1) L’intérêt individuel sous-tend la notion de propriété (la « Propriété ») passablement malmenée d’ailleurs, quand elle est par exemple, confrontée à la course folle de terres arables (principalement en Amérique du Sud ou en Afrique), et la concurrence acharnée que se livrent les nations dominantes entre-elles (les droits de propriété sont dissous dans l’intérêts de l’Etat)

    • Modeste exposé dont à la simple relecture je ressent le fond primaire et candide . Alors je pourrais ne pas poster .

      Mais je crois que si rien n’est démontré , prouvé il faut accorder à la perspective alternative un intérêt théorique . D’ailleurs , d’autres plus éminents le font.

      Et l’ont fait, cher Ami..

      Sur d’autres bases et avec d’aitres propositions..

      Je vous assure que , d’ailleurs, leurs écrits sont considérés comme des références d’analyse et de stratégies pour autodéfense dans la GUERRE des Classes par le Capitalisme.
      Je vois bien qu’à côté de votre style qui démontre une culture certaine, mon vocabulaire archaïque doit paraitre fade..

      Il n’empêche..

      Je tente( modestement certes ) de voir ce que la" novlang" d’alternatives qui ne risque pas effrayer Wall strett, la BCE , le CAC 40, charrie comme possible enrichissement théorique caché au milieu de "discours" creux et de propositions que je juge absurdes, et -ne m’en voulez pas- d’un modernisme bobo qui me fait sourire...

       :)

      Voyez vous, Cher Ami, vous pourrez toujours nous "pondre" ou nous relayer grâce à Google, des recettes pour tenter de rendre digestes les restes faisandés du Capitalisme, je continuerai, moi avec d’autres , à faire mon marché chez Marx car les produits y sont d’une fraicheur qui sont bien la preuve de leurs comestibilité immédiate...

      Sinon, Monsieur , pour reprendre le titre de cet article..c’est la MORT..qui nous guette !

      Tel est le sens du cri révolutionnaire

      Vaincre OU mourir

      Ne pas être du camp des combattants de l’émancipation humaine ne me fait pas vous mépriser.

      Dans ma propre famille, sans être collabos ou pire, miliciens, tout le monde ne fut pas Résistant.

      je peux donc admettre avec respect que des gens honorables et sincères préfère disserter en racontant leurs rêves plutôt que d’AGIR pour que l’UTOPIE révolutionnaire devienne réalité..

      Sincèrement vôtre.

      AC

      communiste., du moins croyant l’être..


      Puis je me permettre puisque vous etes en recherche de thérie alternative quelques lectures ?

      Marx Et Les Marxistes de Papaioannou, Kostas (ce n’est pas un inconditionnel de marx d’ailleurs R. ARON le juge admirable

      Karl Marx, Le capital. Critique de l’économie politique (1867)

      La version corrigé de cette oeuvre est en partie disponible sur le site des Archives marxistes françaises. Livre téléchargeable !

      Contribution à la critique de l’économie politique (1859)

      * Le livre en format Word 2001 à télécharger (Un fichier de 246 pages de 1074 K)

      Bien entendu, comme tant de lecteurs et intervenants ici et sur d’autres sites..vous devez certainement, féru de théorie, comme moi, et sans avoir attendu mon conseil, jeter souvent un cil sur

      http://actuelmarx.u-paris10.fr/indexm.htm

      je recommande la thèse de Florence WOLF qui s’intitule"" LA QUESTION DE L’HUMAIN APRES MARX"


      @plus..

    • J’accepte tout a fait votre ironie .

      Parce qu ‘entre votre allusion à ma culture et au final à mon bagage théorique , il y à du contenu .

      Par contre je n’ai trouvé aucune fadeur a vos propos .et votre style m’est assez agréable . lisible dans les deux sens .

      Du contenu , merci pour la bibliographie .

      Sur le fond , j’avoue ne pas connaître les arcannes du sens de la ‘’ lutte ‘’ .

      J’avoue : quoi que n’ayant qu’une représentation insuffisante de votre idéal il m’apparait cependant un des rares où le genre humain pourrait trouver sa bonne condition . Si telle est la quête de l’humanité .

      J’avoues ne pas être un révolutionnaire estampillé vaincre ou mourir .

      Du coup j’avoues ne pas être révolutionnaire du tout et du coup je comprend que la digression ‘’poil a gratter ‘’ sur l’ESS gâche le paysage de la lutte .

      Il n’était pas nécessaire d’agiter la silouhette du bourgeois bobo pour la ridiculiser .

      Marx est effectivement une très bonne marque , mais un peu au dessus de mes moyens intellectuels .

      Je vous remercie de ne pas me mépriser , je n’aurais pas su vous le rendre .

      De toutes façon je serai certainement mort avant de vaincre ... ou de mourir .

  • Moi j’associerai le mot PULSION et MORT en mettant le mot "DE"au milieu .
    Mais cette pulsion n’est pas dirigée envers moi-même.

    "Mort", ça me fait penser à "échafaud". Pas vous ?