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Criminels de la guerre de classe, votre temps est compté

Publie le jeudi 11 novembre 2010 par Open-Publishing
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Aujourd’hui, dans notre mémoire, nous associons les morts de la guerre impérialiste de 14-18 pour le partage du monde aux morts sur le front de la guerre de classe. Chair à canons hier, chair à actions aujourd’hui au point que nombre d’entre eux n’atteignent même pas le temps de la retraite, celui que le président des riches de notre pays a décidé de reculer.

A ceux dont les poumons ont été ravagés par les gaz de combat, nous associons tous ceux qui, pour les profits d’une poignée d’exploiteurs, ont vu leur vie s’éteindre prématurément : mineurs silicosés, ouvriers et paysans décimés par les cancers de l’époque, victimes programmés de l’amiante, des dérivés benzéniques, des pesticides et des champs électromagnétiques.

A ceux que les chefs de guerre, morts dans leur lit, envoyait remplir leurs objectifs, nous associons tous ceux qui n’ont pas supporté de voir leur vie réduite à des chiffres, volontairement inatteignables : les suicidés de France-Telecom, de Renault, d’EDF, de Pôle-emploi, de La Poste, de la BNP et d’ailleurs, ainsi que tous ceux qui meurent à petit feu de la machine à broyer les cœurs.

Aux criminels de la guerre de classe, nous voulons leur dire aujourd’hui que leur temps est compté. Si nous brûlons symboliquement le texte de loi sur les retraites que le gestionnaire du MEDEF a promulgé à grande vitesse, une vitesse à la mesure de la peur ressentie face à un peuple debout, c’est pour leur signifier que cette loi, et toutes leurs autres lois que nous n’avons pas votées, nous les renverrons bientôt dans les poubelles de l’histoire.

Communiqué du Comité interpro de Béziers qui à été distribué ce matin lors de la crémation publique du projet de loi devant la mairie

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