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Villeneuve d’Ascq, 4/12 : 90ème anniversaire du congrès de Tours fondateur du PCF – SFIC

Publie le samedi 4 décembre 2010 par Open-Publishing
6 commentaires

90ème anniversaire du congrès de Tours fondateur du PCF – SFIC

De quel parti communiste ont besoin le monde du travail et le peuple de France en 2010 ?

Villeneuve d’Ascq - Samedi 4 décembre, 15 heures

Salle des fêtes Masqueliez, 167 rue Jules Guesdes, Flers - métro Fort de Mons – bus 43

Réflexion commune, débat : « De quel parti communiste ont besoin le monde du travail et le peuple de France en 2010 ? »

Invités : Jean Jacques Candelier, Hervé Poly, Paul Barbazange, Charles Hoareau, Pierre Thorez, Jean Salem.

19 heures 30 : Buffet fraternel - PAF : 12 ou 6 euros (sans emploi, sans papiers, étudiants, enfants) - Une boisson comprise - Soirée festive internationaliste, stands politiques, associatifs et table de littérature

La section française de l’Internationale Communiste née au congrès de Tours en décembre 1920 a 90 ans. Le PCF aura connu dans son évolution deux phases :

 Une phase ascendante pendant laquelle le PCF comme force dirigeante des luttes ouvrières et populaires a permis les conquêtes sociales et démocratiques. Cette période est illustrée par des grandes dates : 1936 par le Front Populaire antifasciste avec les huit heures et les congés payés, 1945 par le Conseil National de la Résistance avec la sécurité sociale et la retraite par répartition, basée sur un salaire indirect payé par les patrons et une contribution salariale, 1968 par un mouvement social et démocratique qui a procuré des hausses de salaires de 30%, des droits syndicaux renforcés, mais aussi l’émergence d’une « classe moyenne » et d’une aristocratie ouvrière bénéficiant d’une surexploitation des femmes embauchées en masse, des immigrés importés en masse et des néo-colonies de l’impérialisme français ;

 Une phase descendante durant laquelle le révisionnisme, l’opportunisme et le réformisme illustrés par « l’eurocommunisme », le programme commun de gouvernement avec le PS et l’abandon de la notion de dictature du prolétariat vont progressivement s’emparer du PCF devenant le parti des « classes moyennes » et de l’aristocratie ouvrière de plus en plus bureaucratisée. Cette période est marquée par la participation au gouvernement en 1981, puis la « mutation » idéologique sociale-démocrate antisoviétique et anticommuniste en 1990-91, les travaux pratiques de la collaboration de classe dans le gouvernement de la « gauche plurielle », qui ont accompagné les défaites successives des luttes ouvrières et populaires prolongées par l’effondrement électoral du PCF.

A chaque étape du processus réformiste, des communistes ont organisé la résistance à l’intérieur puis petit à petit à l’extérieur du PCF. Ainsi se sont formés à l’intérieur et à l’extérieur du PCF des réseaux et groupes de militants communistes engagés dans le combat pour reconstruire un mouvement communiste révolutionnaire organisé.

C’est la faillite même du révisionnisme, de l’opportunisme et du réformisme qui pose aux communistes dans et hors du PCF la question cruciale de la reconstruction du parti né il y a 90 ans au Congrès de Tours en tant que section de l’Internationale Communiste, à l’appel du grand Lénine et impulsé par la grande Révolution Bolchévique d’Octobre 1917.

Le besoin d’un tel parti se fait sentir non seulement parmi les communistes éparpillés, voire encore divisés, mais il se fait sentir aujourd’hui comme une exigence même des luttes contre les politiques de liquidation des conquêtes sociales et démocratiques de l’époque de l’existence de l’URSS et du camp socialiste, et de paupérisation des travailleurs et des peuples au centre du système impérialiste mondial que sont l’UE, les USA et les autres pays de la triade (Japon, Canada).

Échangeons et débattons du Parti Communiste dont le monde du travail et le peuple ont besoin et qui est indispensable pour faire la révolution prolétarienne, pour exproprier les patrons actionnaires du CAC40 et pour socialiser les grands et principaux moyens de production et d’échange, véritable solution à la crise du capitalisme !


Messages

  • utile de noter les changements de noms du PCF :

    - 1) 1920 SFIC
     2) 1921 PC
     3) 1943 PCF

    ensuite, rappel, pour réflexion à la lumière de 90 ans d’expérience, sur les 21 conditions d’adhésion à l’internationale communiste

    Lénine : les 21 conditions pour adhérér à la IIIe Internationale ( 1919)

    "Le 2° Congrès de l’Internationale Communiste décide que les conditions d’admission dans l’Internationale sont les suivantes :"

     1. La propagande et l’agitation quotidiennes doivent avoir un caractère effectivement communiste
    et se conformer au programme et aux décisions de la III° Internationale. Tous les organes de la presse du Parti doivent être rédigés par des communistes sûrs, ayant prouvé leur dévouement à la cause du prolétariat. Il ne convient pas de parler de dictature prolétarienne comme d’une formule apprise et courante ; la propagande doit être faite de manière à ce que la nécessité en ressorte pour tout travailleur, pour toute ouvrière, pour tout soldat, pour tout paysan, des faits mêmes de la vie quotidienne, systématiquement notés par notre presse.
    La presse périodique ou autre et tous les services d’éditions doivent être entièrement soumis au Comité Central du Parti, que ce dernier soit légal ou illégal.
    Il est inadmissible que les organes de publicité mésusent de l’autonomie pour mener une politique non conforme à celle du Parti. Dans les colonnes de la presse, dans les réunions publiques, dans les syndicats, dans les coopératives, partout où les partisans de la III° Internationale auront accès, ils auront à flétrir systématiquement et impitoyablement non seulement la bourgeoisie, mais aussi ses complices, réformistes de toutes nuances.

     2. Toute organisation désireuse d’adhérer à l’Internationale Communiste doit régulièrement et systématiquement écarter des postes impliquant tant soit peu de responsabilité dans le mouvement ouvrier (organisations de Parti, rédactions, syndicats, fractions parlementaires, coopératives, municipalités) les réformistes et les « centristes » et les remplacer par des communistes éprouvés, - sans craindre d’avoir à remplacer, surtout au début, des militants expérimentés, par des travailleurs sortis du rang.

      3. Dans presque tous les pays de l’Europe et de l’Amérique la lutte de classes entre dans la période de guerre civile. Les communistes ne peuvent, dans ces conditions, se fier à la légalité bourgeoise. Il est de leur devoir de créer partout, parallèlement à l’organisation légale, un organisme clandestin, capable de remplir au moment décisif, son devoir envers la révolution. Dans tous les pays où, par suite de l’état de siège ou de lois d’exception, les communistes n’ont pas la possibilité de développer légalement toute leur action, la concomitance de l’action légale et de l’action illégale est indubitablement nécessaire.

     4. Le devoir de propager les idées communistes implique la nécessité absolue de mener une propagande et une agitation systématique et persévérante parmi les troupes. Là, où la propagande ouverte est difficile par suite de lois d’exception, elle doit être menée illégalement ; s’y refuser serait une trahison à l’égard du devoir révolutionnaire et par conséquent incompatible avec l’affiliation à la III° internationale.

      5. Une agitation rationnelle et systématique dans les campagnes est nécessaire. La classe ouvrière ne peut vaincre si elle n’est pas soutenue tout au moins par une partie des travailleurs des campagnes (journaliers agricoles et paysans les plus pauvres) et si elle n’a pas neutralisé par sa politique tout au moins une partie de la campagne arriérée. L’action communiste dans les campagnes acquiert en ce moment une importance capitale. Elle doit être principalement le fait des ouvriers communistes en contact avec la campagne. Se refuser à l’accomplir ou la confier à des demi-réformistes douteux c’est renoncer à la révolution prolétarienne.

      6. Tout Parti désireux d’appartenir à la III° Internationale, a pour devoir de dénoncer autant que le social-patriotisme avoué le social-pacifisme hypocrite et faux ; il s’agit de démontrer systématiquement aux travailleurs que, sans le renversement révolutionnaire du capitalisme, nul tribunal arbitral international, nul débat sur la réduction des armements, nulle réorganisation « démocratique » de la Ligue des Nations ne peuvent préserver l’humanité des guerres impérialistes.

      7. Les Partis désireux d’appartenir à l’Internationale Communiste ont pour devoir de reconnaître la nécessité d’une rupture complète et définitive avec le réformisme et la politique du centre et de préconiser cette rupture parmi les membres des organisations. L’action communiste conséquente n’est possible qu’à ce prix. L’Internationale Communiste exige impérativement et sans discussion cette rupture qui doit être consommée dans le plus bref délai. L’Internationale Communiste ne peut admettre que des réformistes avérés, tels que Turati, Kautsky, Hilferding, Longuet, Mac Donald, Modigliani et autres, aient le droit de se considérer comme des membres de la III° Internationale, et qu’ils y soient représentés. Un pareil état de choses ferait ressembler par trop la III° Internationale à la II°.

      8. Dans la question des colonies et des nationalités opprimées, les Partis des pays dont la bourgeoisie possède des colonies ou opprime des nations, doivent avoir une ligne de conduite particulièrement claire et nette. Tout Parti appartenant à la III° Internationale a pour devoir de dévoiler impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes aux colonies, de soutenir, non en paroles mais en fait, tout mouvement d’émancipation dans les colonies, d’exiger l’expulsion des colonies des impérialistes de la métropole, de nourrir au cœur des travailleurs du pays des sentiments véritablement fraternels vis-à-vis de la population laborieuse des colonies et des nationalités opprimés et d’entretenir parmi les troupes de la métropole une agitation continue contre toute oppression des peuples coloniaux.

     9. Tout Parti désireux d’appartenir à l’Internationale Communiste doit poursuivre une propagande persévérante et systématique au sein des syndicats, coopératives et autres organisations des masses ouvrières. Des noyaux communistes doivent être formés, dont le travail opiniâtre et constant conquerra les syndicat professionnel|syndicats au communisme. Leur devoir sera de révéler à tout instant la trahison des social-patriotes et les hésitations du « centre ». Ces noyaux communistes doivent être complètement subordonnés à l’ensemble du Parti.

     10. Tout Parti appartenant à l’Internationale Communiste a pour devoir de combattre avec énergie et ténacité l’« Internationale » des syndicat jaune|syndicats jaunes fondée à Amsterdam. Il doit répandre avec ténacité au sein des syndicats ouvriers l’idée de la nécessité de la rupture avec l’Internationale Jaune d’Amsterdam. Il doit par contre concourir de tout son pouvoir à l’union internationale des syndicats rouges adhérant à l’Internationale Communiste.

     11. Les Partis désireux d’appartenir à l’Internationale Communiste ont pour devoir de réviser la composition de leurs fractions parlementaires, d’en écarter les éléments douteux, de les soumettre, non en paroles mais en fait, au Comité Central du Parti, d’exiger de tout député communiste la subordination de toute son activité aux intérêts véritables de la propagande révolutionnaire et de l’agitation.

     12. Les Partis appartenant à l’Internationale Communiste doivent être édifiés sur le principe de la centralisation démocratique. À l’époque actuelle de guerre civile acharnée, le Parti Communiste ne pourra remplir son rôle que s’il est organisé de la façon la plus centralisée, si une discipline de fer confinant à la discipline militaire y est admise et si son organisme central est muni de larges pouvoirs, exerce une autorité incontestée, bénéficie de la confiance unanime des militants.

      13. Les Partis Communistes des pays où les communistes militent légalement doivent procéder à des épurations périodiques de leurs organisations, afin d’en écarter les éléments intéressés et petit-bourgeois.

     14. Les Partis désireux d’appartenir à l’Internationale Communiste doivent soutenir sans réserves toutes les républiques soviétiques dans leurs luttes avec la contre-révolution. Ils doivent préconiser inlassablement le refus des travailleurs de transporter les munitions et les équipements destinés aux ennemis des républiques soviétiques, et poursuivre, soit légalement soit illégalement, la propagande parmi les troupes envoyées contre les républiques soviétiques.

     15. Les Partis qui conservent jusqu’à ce jour les anciens programmes social-démocrates ont pour devoir de les réviser sans retard et d’élaborer un nouveau programme communiste adapté aux conditions spéciales de leur pays et conçu dans l’esprit de l’Internationale Communiste. Il est de règle que les programmes des Partis affiliés à l’Internationale Communiste soient confirmés par le Congrès International ou par le Comité Exécutif. Au cas où ce dernier refuserait sa sanction à un Parti, celui-ci aurait le droit d’en appeler au Congrès de l’Internationale Communiste.

     16. Toute les décisions des Congrès de l’Internationale Communiste, de même que celles du Comité Exécutif, sont obligatoires pour tous les Partis affiliés à l’Internationale Communiste. Agissant en période de guerre civile acharnée, l’Internationale Communiste et son Comité Exécutif doivent tenir compte des conditions de lutte si variées dans les différents pays et n’adopter de résolutions générales et obligatoires que dans les questions où elles sont possibles.
     17. Conformément à tout ce qui précède, tous les Partis adhérant à l’Internationale Communiste doivent modifier leur appellation. Tout Parti désireux d’adhérer à l’Internationale Communiste doit s’intituler Parti Communiste de... (section de la III° Internationale Communiste). Cette question d’appellation n’est pas une simple formalité ; elle a aussi une importance politique considérable. L’Internationale Communiste a déclaré une guerre sans merci au vieux monde bourgeois tout entier et à tous les vieux Partis social-démocrates jaunes. Il importe que la différence entre les Partis Communistes et les vieux Partis « social-démocrates » ou « socialistes » officiels qui ont vendu le drapeau de la classe ouvrière soit plus nette aux yeux de tout travailleur.

     18. Tous les organes dirigeants de la presse des Partis de tous les pays sont obligés d’imprimer tous les documents officiels importants du Comité Exécutif de l’Internationale Communiste.

     19. Tous les Partis appartenant à l’Internationale Communiste ou sollicitant leur adhésion sont obligés de convoquer (aussi vite que possible), dans un délai de 4 mois après le 2° Congrès de l’Internationale Communiste, au plus tard, un Congrès extraordinaire afin de se prononcer sur ces conditions. Les Comités Centraux doivent veiller à ce que les décisions du 2° Congrès de l’Internationale Communiste soient connues de toutes les organisations locales.

     20. Les Partis qui voudraient maintenant adhérer à la III° Internationale, mais qui n’ont pas encore modifié radicalement leur ancienne tactique, doivent préalablement veiller à ce que les 2/3 des membres de leur Comité Central et des Institutions centrales les plus importantes soient composés de camarades, qui déjà avant le 2° Congrès s’étaient ouvertement prononcés pour l’adhésion du Parti à la III° Internationale. Des exceptions peuvent être faites avec l’approbation du Comité Exécutif de l’Internationale Communiste. Le Comité Exécutif se réserve le droit de faire des exceptions pour les représentants de la tendance centriste mentionnés dans le paragraphe 7.

     21. Les adhérents au Parti qui rejettent les conditions et les thèses établies par l’Internationale Communiste doivent être exclus du Parti. Il en est de même des délégués au Congrès extraordinaire.

    juillet 1920.

     Il est parfaitement clair que la filiation avec ces principes est rompue entre les deux guerres mondiales, puis assassinée par la montée du nationalisme dans le PC qui démarre sous injonction de la social-démocratie pour accepter une alliance sur le terrain avant 36 et exploser à compter de 1943 par le changement de dénomination.

    Ensuite, on peut assister à une très longue social-démocratisation du PCF, pas en assistant à une démocratisation de ses principes de fonctionnement , mais en acceptant les cadres de l’état bourgeois, de la nation, comme dominant dans la stratégie politique.

     Enfin, que devons-nous tirer des 21 conditions de l’internationale communiste ?
    Il est évident que les principes les plus forts et persistants sont dans la première partie.

    • @Copas

      le texte des conditions d’adhésion à l’IC était distribué avant la conférence/ débat

      La conférence/débat sera intégralement mise sur le site de la Coordination Communiste http://cercles.communistes.free.fr/cc5962/

      bien évidemment, l’affiche est une raccourci !!! comment pourrait-il en être autrement ?

      Les débats sur le nationalisme, le réformisme, le "produire en France", les erreurs historiques du PCF, le lien avec le syndicalisme et les luttes sociales n’ont pas été éludés

      Mon avis personnel sur le sujet importe peu, aussi j’invite à écouter les débats quand ils seront en ligne

      Le Cercle Henri Barbusse d’Education Populaire a aussi produit deux brochures sur l’histoire du parti communiste/SFIC

      Cercle Henri Barbusse de Culture ouvrière et Populaire

      52 allée du Lotus Bleu, 59650 VILLENEUVE D’ASCQ

      http://www.rassemblementcommuniste.org/chb

      cerclebarbusse@gmail.com


      et puisque l’on parle d’éducation populaire....

      Ecole de marxisme-léninisme

      "Sans théorie révolutionnaire, pas de
      mouvement révolutionnaire."
      (Lénine)

      Les cours sont organisés par le cercle Henri Barbusse, et s’adressent à tous les militants progressistes quel que soit leur front de lutte (syndicats, organisations politiques, immigration, anti-impérialisme, etc.).

      L’apprentissage de la théorie matérialiste dialectique contribue à une meilleure compréhension des évolutions économiques et politiques mondiales. Elle permet à ceux et celles qui militent ou souhaitent militer dans la lutte de classe de mener leur action dans un sens révolutionnaire, contre l’idéologie bourgeoise dominant nos médias. Les cours proposés par le Cercle Henri Barbusse contribuent à cet apprentissage en présentant de façon organisée le travail des classiques du marxisme, mis en relation avec l’actualité nationale et internationale, avec les expériences militantes ou personnelles de chacun.

      http://cercles.communistes.free.fr/rcc/cours.php

  • je rajoute que c’est une bonne initiative mais que l’affiche d’invitation de cet anniversaire est mensongère : ce n’est pas le 90eme anniversaire du Parti communiste français.

    Même si je comprends la simplification recherchée.

    A la création, l’internationalisme était un des moteurs centraux de la séparation des eaux entre la SFIO qui avait soutenu les boucheries nationalistes et ceux qui avaient dû ramer à contre-courant dans des conditions terribles.

    Le 90emme anniversaire aurait pu être annoncé et tout aussi compréhensible en enlevant le terme "français" qui est une greffe nationaliste bien plus tardive (+ de 20 ans après).

    • Je trouve bien ridicule de ne lire derrière le mot "français" qu’une simple dérive nationaliste. Le communisme n’est pas la négation de la nation, il la dépasse simplement : "prolétaires de tous les pays, unissez-vous !" ne veut pas dire à merde à la France.
      Je suis fier d’être communiste et français ! Cela n’a rien d’antinomique pour moi, sauf pour ceux qui cherchent à dénigrer comme par le passé ce parti.

    • la question n’était pas anodine à l’époque, et tout le 20eme siècle ce fut une question sérieuse.

      Effectivement on peut parler de la création de la SFIC-Parti communiste mais nullement du PC français que ça te gratte ou pas.

      Ca ne ressort pas de la paranoia de la citadelle assiégée devant toute critique ou vérité des faits mais de l’histoire.

      On ne ré-écrit pas l’histoire pour justifier ce qui suivra après.

      L’erreur sur l’affiche n’est pas grave tant une éducation chauvine a été menée dans le PCF, mais ceux qui persistent en poussant des cris eux sont dans le grave.

      Non le PC en France n’était pas nationaliste, ni de près, ni de loin, à sa création. Ce fut au contraire un soulèvement internationaliste face aux franchouillards, nationalistes, qui avaient attaché le mouvement ouvrier à la plus formidable boucherie impérialiste de l’époque.

      Et à cette époque c’était une question très très importante, la question du F était franchement suspecte pour les révolutionnaires, leçons de l’histoire aidant.

      On peut respecter au moins cela.