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Pour la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins

Publie le mardi 7 décembre 2010 par Open-Publishing
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Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE

dimanche 10 octobre 2010 par NewsOfTomorrow

(Source : Gaia-health, par Heidi Stevenson, trad. NewsOfTomorrow.org, 12 sept. 2010)

C’est quasiment fait. Nous allons voir disparaître les préparations à base de plante, ainsi que la possibilité pour les herboristes de les prescrire.

L’industrie pharmaceutique, qui depuis quelques décennies tente d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but. Le 1 avril 2011—dans moins de huit mois—pratiquement toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne. L’approche adoptée aux Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur. Les gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.

L’industrie pharmaceutique et l’agrobusinesss sont presque arrivés à contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il reste de notre santé.

Dès le 1er avril prochain

Dans un des pires poisson d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD) a été décrétée le 31 mars 2004.(1) Elle réglemente l’usage des produits à base de plante qui étaient auparavant librement échangés.

Cette directive demande à ce que toutes les préparations à base de plante soit soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant depuis des milliers d’années. Le coût de cette procédure, estimé à 90,000 à 140,000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément.

Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. Cela, bien sûr, ne compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution.

Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité que les médicaments :

Faire passer un remède classique à base de plante provenant d’une culture médicale traditionnelle non-européenne au travers du système d’autorisation de mise sur le marché de l’UE s’apparente à faire passer une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est requise de toute urgence si la directive est discriminatoire à l’égard des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de l’homme.(2)

Droit commercial

Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness.

Si vous avez suivi ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis concernant le lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal Trade Commission (FTC) a pris part au processus.

Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeûner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé.

Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des méga-corporations. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération.

Comment lutter contre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être

Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout à fait. Si vous tenez aux plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments, agissez s’il vous plait. Même si ces questions vous semblent sans importance, pensez aux gens pour qui ça ne l’est pas. Doit-on leur interdire le droit au traitement médial et aux soins de santé de leur choix ?

L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire récente montre qu’aucune manœuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie d’un tout, dans lequel nous jouons tous un rôle.

C’est à nous—à chacun d’entre nous—d’agir. Si vous vivez en Europe, envoyez s’il vous plait une lettre ou un message à votre Membre du Parlement Européen. Consultez cette page pour trouver qui c’est et comment le contacter. Puis, envoyez une lettre déclarant, en termes non équivoques, que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre position pour les droits des gens et choisir les remèdes médicinaux.

S’il vous est difficile d’écrire une telle lettre, cliquez ici pour un modèle (au format universel .rtf) suggéré par l’ANH. N’hésitez pas à l’utiliser. (Denice Delay a gentiment traduit cette lettre en espagnol. Merci !)

Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de temps à perdre.

PETITION > Signer la pétition : http://www.lapetition.be/en-ligne/Pour-la-liberte-en-matiere-de-therapeutique-des-malades-et-des-medecins-8350.html

Pour la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins

La médecine naturelle est encore considérée par l’institution médicale officielle comme une médecine de charlatans. Ceux qui la prescrivent sont poursuivis et vilipendés.
Ses traitements les plus efficaces sont interdits de vente et sa démarche préventive (par ignorance) n’est toujours pas intégrée aux protocoles officiels de traitement.
Les patients et thérapeutes qui pratiquent les médecines naturelles et qui constatent quotidiennement ses succès thérapeutiques doivent êtres soutenus face aux persécutions dont ils sont victimes.
Rappelons que les droits de l’homme de 1789 accordent à chacun le droit de disposer de sa personne comme il l’entend.
Il est inacceptable de laisser à des seuls médecins le droit de décider du bien fondé d’une méthode de soins dont ils ignorent même le fonctionnement.
Il est indispensable que soit formé un comité de personnes compétentes dans chacune des disciplines susceptibles d’être reconnues.
Je souhaite défendre la liberté d’expression des personnes qui pratiquent et prescrivent les médecines naturelles.

La directive européenne qui vise à réduire nos droits en matière thérapeutique...
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2004:136:0085:0090:fr:PDF

OUI

•Je soutiens l’idée que, s’il existe des modes alternatifs de traitements de la maladie, ils doivent être divulgués au plus grand nombre, par tous les moyens.

•Je ne me reconnais pas dans l’affirmation selon laquelle seuls les traitements validés par l’institution médicale sont susceptibles de venir à bout des pathologies actuellement identifiées.

•Je ne souhaite pas que l’on réserve aux seules personnes détentrices d’un diplôme de médecin le droit de donner des conseils de santé et je reconnais à chacun la liberté de choisir pour lui-même, les thérapeutes et les traitements qui lui semblent les plus appropriés.

•Je crois utile que des organes de presse libres puissent défendre les points de vue médicaux différents de ceux qui sont couramment admis.

> Signer la pétition : http://www.lapetition.be/en-ligne/Pour-la-liberte-en-matiere-de-therapeutique-des-malades-et-des-medecins-8350.html

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