Cancun Eau Secours ! Le problème de l’eau... plouf !

Ça intéresse qui ?
Tout le monde s’en fout.

Il n’y a que des personnes généreuses, aimantes et soucieuses du bien être de leur prochain, puis ceux qui meurent de soif qui ont une oreille attentive. Tous les autres s’en foutent éperdument, tant que l’eau coule à flot du robinet, qu’ils peuvent prendre un bon bain chaud et laver leur pavé uni, tout baigne.

Malheureusement il y a une volonté politique absente. On a qu’a penser à toute la merde (excusez le mot) qu’on retrouve dans notre eau ; Les débris, les épaves de toutes sortes (bateaux, voitures, avions, engins spatiaux, sondes spatiales). Les déchets (appareils ménagers, contenants plastiques, verre, pneus, et une liste interminable d’autres. Les armes et munitions (bombes non explosées, cartouches vide) Les métaux (mercure, cadmium, cuivre, plomb, étain). L’arsenic. Les produits ignifuges à base de polybromodiphényléthers (PBDE). Les hydrocarbures.

Les déversements de pétrole, d’huiles de vidange, de produits chimiques, de détergents, de peintures, de solvants, de pesticides, de fertilisants, d’insecticides, d’excréments animaux et humains et de déchets bio-organiques. Les cadavres animaux et humains, les pluies acides.

Puis dans les nappes phréatiques ; les excréments de bétail représentent 110 tonnes par seconde pour les USA et l’Europe : cela entraîne 50% de toute la pollution des nappes phréatiques du monde.

Les acides, l’ammoniac, l’argent, l’arsenic l’aluminium,
le barium, le boron, le cadmium, le césium 137, le chlore, le chrome, le cuivre, le fer, le fluor, les HAP (Naphtalène, Anthracène, Pyrène, Tétrabenzonaphthalène etc.), les isotopes radioactifs, le lithium, le manganèse, le mercure, le méthylmercure, le nickel de molybdène, les nitrates, les organochlorés (DDT, dieldrène, toxaphène), les phosphates, le plomb, le radium, le sélénium, les sulfates, le strontium 90, le trichloroéthylène (TCE), l’uranium, le zinc, le tritium. Puis on parle de ceux qui n’ont pas à boire !!!!
Le seul enjeu qui intéresse les gouvernements actuels, de par le monde, malgré que notre eau soit à l’agonie, c’est l’enjeu économique. Vendre l’eau à quelqu’un d’autre. La possibilité que les glaciers fondent complètement est de plus en plus probable et tout ce que ces dirigeants voient, c’est l’opportunité d’exploiter des ressources nouvelles minières et pétrolière.
La température du Groenland risque de dépasser le point de basculement qui pourrait causer la fonte de la calotte glaciaire, faisant monter le niveau mondial des mers de sept mètres. Bien avant que cette mesure ne soit atteinte les nappes phréatiques auront été contaminées.
Plus de la moitié de l’eau potable des États-Unis va au bétail. Entre 2 à 7 milliards d’individus dans une cinquantaine de pays seront confrontés à une pénurie d’eau d’ici à 2050 selon les prévisions de l’ONU, mais les scientifiques, eux, ils estiment que cela arrivera d’ici à peine 10 ans c’est aussi ce que je crois. Plus de 60 millions de personnes sont mortes de diarrhée par malnutrition et surtout …manque d’eau potable. Et dites-moi est-ce quelqu’un s’en indigne ? Quelques marginaux, rêveurs, éparpillés ci et là (dont j’en suis) s’égosillent, tant bien que mal à tenter désespérément de convaincre la population mondiale qu’il y a une extrême urgence.

Tout le monde s’en fout ! C’est aberrant, inouï, pathétique, triste et décevant à la fois. Depuis plus de trente années, toutes sortes d’organismes de bienfaisance font des pieds et des mains pour sensibiliser le monde au sujet des innombrables injustices commises envers le tiers monde sans que rien de concrètement significatif n’ait été réalisé.
On a creusé quelques puits par ci, par là, on envoie des bouteilles d’eau en plastique, mais en même temps on assèche des cours d’eau pour l’hydroélectricité, on détruit des nappes phréatiques en forant pour du pétrole, on empoisonne la mer, les lacs et les rivières, on pollue tellement que le tiers de la superficie des terres émergées du globe (4 milliards d’hectares) est menacée de désertification.
Comment continuer ainsi et à la fois se préoccuper des pauvres qui n’ont pas à boire ? N’y a-t-il pas là une aberration ? Tant que les Hommes n’auront comme point de mire que leur nombril et le bout de leur nez, et surtout l’épaisseur de leur portefeuille, il n’y aura rien de possible et nous ne pourrons faire rien d’autre que de demeurer des témoins impuissants d’une catastrophe humaine grandissante à l’échelle mondiale. Un reporter européen dont j’ai oublié le nom disait « Il n’y a pas de secret : pour cela, nul besoin de nouvelles technologies. Il suffit simplement de s’engager politiquement à remettre en cause les politiques existantes qui font que les riches s’enrichissent et que les pauvres s’appauvrissent. »

Michel Bégin, président
L’Association Internationale de la Jeunesse (Canada XXI) Inc
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