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Education : appel à la grève confirmé dans le second degré, mardi

Publie le mercredi 1er décembre 2004 par Open-Publishing
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Neuf syndicats des personnels des collèges et des lycées confirment leur appel à une journée de grève et de manifestations mardi prochain, pour protester contre la politique budgétaire du gouvernement dans l’Education nationale et dénoncer le projet de loi d’orientation sur l’Ecole.

Huit syndicats de la Fédération syndicale unitaire (FSU, première fédération de l’Education) -couvrant l’ensemble des personnels du second degré, enseignants ou non- ont confirmé ce mot d’ordre mercredi matin lors d’une conférence de presse commune à Paris, rejoints dans leur démarche par la CGT.

Ils ont souligné que des manifestations auront lieu mardi dans toutes les académies de France.

A Paris, les protestataires se rassembleront à partir de 14h30 aux abords de la station de RER Port-Royal, avant de défiler sans doute en direction du ministère de l’Education, mais le parcours était encore en cours de négociation avec la préfecture de police, ce mercredi.

Les syndicats dénoncent la suppression de quelque 20.000 postes d’enseignants entre 2003 et 2006, ainsi que la disparition, depuis deux ans, de 30.000 postes d’aides-éducateurs et de surveillants.

Ils estiment en outre que le projet de loi d’orientation sur l’Ecole va créer des inégalités, notamment par le recours au contrôle continu pour la baccalauréat, et l’orientation précoce des élèves les plus en difficulté vers certaines filières.

Ils dénoncent, selon eux, la « logique libérale » du projet, lui reprochant d’abandonner toute « ambition collective » en matière de réussite, au profit d’un traitement individuel du parcours éducatif des élèves. (AP)

http://permanent.nouvelobs.com/social/20041201.FAP7725.html?1233

Messages

  • Ce que les syndicats ne dénoncent pas est pourtant le plus important :

    Détruire le statut des professeurs de 1950 est l’objectif principal du gouvernement.

    Il s’agit de faire travailler les professeurs manière flexible, en effaçant les barrières entre les disciplines, et les barrière entre 1er degré et second degré.

    Il s’agit de diviser les collègues entre eux en leur faisant assumer dans les pires conditions les taches de remplacement.

    Pourquoi cela ?
    D’abord pour que ca coute moins cher.
    Mais ce n’est pas tout : il faut aussi, et surtout, détruire le service public d’éducation, en le vidant de son contenu, et en dépossédant les enseignants des moyens de lutte collective.

    En effet, selon l’Union Européenne, l’edcuation est un marché, et non un service public.

    Tout cela, la FSU ne le dit pas, Aschieri a-t-il seulement demandé à Fillon : nous voulons le retrait du projet de loi d’orientation ?
    Non Aschieri et la FSU se bornent à réclamer "des moyens" pour que le plan Fillon soit réalisé.

    Les enseignants, la population vont-ils enfin comprendre qu’il faut résister VRAIMENT contre ce gouvernement ?