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Emmaüs appelle la police pour faire évacuer des réfugiés afghans

Publie le mercredi 29 décembre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Le gel a sans doute été la cause d’une dégradation de l’ "accessibilité" de l’info sur la toile !?!?...

Vous trouverez ci-dessous quelques liens pour accéder à ce qu’il en reste :

 http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

 http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

 http://www.challenges.fr/actualites...

 http://www.20minutes.fr/ledirect/64...

 http://www.tv5.org/cms/chaine-franc...

 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...

 http://paris.indymedia.org/spip.php...

 http://www.france-terre-asile.org/t...

 http://www.wikio.fr/societe/social/...

 http://www.come4news.com/emma-s,-le...

 http://lodevemaville.free.fr/spip/a...

Merci de faire circuler

Messages

  • Justice
    « L’abbé Pierre doit se retourner dans sa tombe »

    Condamné pour abus de confiance en première instance le 6 novembre 2008, l’ancien directeur d’Emmaüs Haguenau a comparu, hier, devant la Cour d’appel du Haut-Rhin.

    En première instance, Daniel Groussard, 61 ans, ancien directeur de l’association Emmaüs de Haguenau, avait été reconnu coupable d’abus de confiance par le tribunal correctionnel de Strasbourg, et condamné à 30 mois de prison, dont 18 avec sursis et à 50 000 € d’amende. En outre, il devait rembourser 57 000 € à l’association Emmaüs Haguenau et l’indemniser à hauteur de 30 000 € ( L’Alsace du 7 novembre 2008). Il a fait appel de ce jugement, et a comparu, hier, devant la Cour d’appel du Haut-Rhin à Colmar.

    L’affaire a débuté quand un nouveau président est arrivé à la tête de l’antenne Emmaüs d’Haguenau. Un audit fait apparaître des incongruités dans les comptes. Plainte est déposée en janvier 2007, qui conduit au licenciement du directeur. En premier lieu, des remboursements de frais kilométriques fictifs apparaissent. « Vous avez facturé 81 000 km fictifs à l’association », précise le premier conseiller de la Cour d’appel.

    7 000 euros par mois

    Côté emploi fictif, l’association aurait payé un salaire pendant deux mois à une employée (la maîtresse du prévenu), alors qu’elle n’y travaillait plus. Un salarié d’Emmaüs Haguenau a également été employé au domicile du prévenu, pendant ses heures de travail.

    Au rayon des primes exceptionnelles indûment touchées, la cour évoque les dimanches et jours fériés : « Je percevais des primes parce que j’étais de permanence et joignable », assure le prévenu. Un total de 18 565 € : « La somme forfaitaire était multipliée par le nombre de personnes travaillant ce jour-là », constate avec effarement l’avocat général, Madeleine Simoncello, qui s’étonne surtout du salaire d’un directeur. « Et les conditions en cas de rupture de contrat, mais on rêve ! S’il y a des choses que je ne pensais pas trouver chez Emmaüs, c’est bien des parachutes dorés… » (NDLR : un salaire de 7 000 € par mois, et des indemnités de licenciement de 730 000 €).

    Ces pratiques qualifiées de douteuses étaient, selon la défense de Daniel Groussard, connues par l’ancien président de l’association, aujourd’hui décédé. « L’engagement des dépenses appartient au président seul. C’est dans les statuts de l’association », assène M e Reinhardt, avocat de Daniel Groussard.

    Si la rémunération peut sembler contestable moralement, sa légalité ne l’est pas à ses yeux : le contrat de travail en atteste. Pour M e Reinhardt, la dissimulation éventuelle de revenus pourrait l’être au regard des services fiscaux, mais en aucun cas de l’association.

    « Pas conscience des sommes »

    « À l’époque, je n’avais pas conscience des sommes », se défend Daniel Groussard. « Vous n’avez pas perdu le sens des réalités ? », questionne le président Marc Jurd. On est loin de la devise de la communauté de l’Abbé Pierre, « servir avant soi qui est moins heureux que soi », selon M e Jemoli, avocat d’Emmaüs, qui poursuit : « Quand on est si généreusement payé, on ne va pas en plus faire des justificatifs fictifs… »

    « L’abbé Pierre doit se retourner dans sa tombe. Dans une association à but humanitaire, on ne s’imagine pas qu’il puisse y avoir de tels revenus », s’étonne l’avocat général qui aggrave la peine de première instance dans ses réquisitions : trois ans de prison, dont deux ans ferme et un an assorti d’un sursis mise à l’épreuve. Décision le 15 mai.
    Isabelle Glorifet

    • J’espère que la sanction sera exemplaire et surtout très largement médiatisée afin que cela donne, peut-être, envie à certains procureurs de rompre l’omerta du politiquement correct qui règne sur le monde d’Emmaüs.

      J’espère aussi que cela suscitera quelques curiosités chez un ou autre média d’envergure qui pourrait s’intéresser à la face cachée d’Emmaüs, du côtés de certaines associations loi 1901 "bidon" qui servent de couverte à des "directeurs salariés" qui règnent en maitres absolus sur certaines communautés.