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Les séniors discriminés

Publie le mercredi 12 janvier 2011 par Open-Publishing
3 commentaires

Une des illustrations les plus marquantes du fossé qui sépare les discours la réalité et les actes pris est l’évolution du nombre de chômeurs relevant de la catégorie des seniors, les plus de 50 ans. Cette catégorie, pour justifier le report de d’âge à la retraite devait bénéficier de tous les efforts Du gouvernement.

Or que constatons nous :

Le nombre de seniors inscrits au chômage depuis un an a augmenté de 16,1 % sur un an, trois fois plus vite que celui de l’ensemble des chômeurs. Les patrons continuent de licencier en priorité les salariés seniors.

Alors que les entreprises reçoivent de l’argent public pour les maintenir dans l’emploi.
C’EST AINSI QUE les seniors restent, de gré ou de force, largement exclus de l’emploi.
L’âge serait devenu le premier facteur de discrimination dans l’emploi en France, devant le handicap ou l’origine selon une enquête »e récente menée par l’Observatoire des discriminations

Rappelons que lors des grèves contre la réforme des retraites il m’a été impossible de trouver la caisse grève pour récupérer une partie des sommes perdues pendant les diverses grèves.

Le patronat se débarrasse des seniors par de méthodes de management stressantes, pénibles voir inhumaines et par des rumeurs récurrentes.

La crise du travail, le management par l’humiliation et le stress est parfois plus intenable qu’une petite pension qui ne permet plus de vivre dignement.

Les seniors évoquent la pénibilité, le stress, les horaires déclarés, les mise a à l’écart, les congés fractionnés d’astreinte, qui compliquent des problèmes de tension de diabète etc. ; plus fréquents à ces âges.

En effet avec les seniors ont la vie dure alors qu’ils devraient être considérés comme de la richesse pour notre pays.

En effet quand une entreprise autant du privé que du public veut se débarrasser de ces seniors, c’est de la mémoire de l’entreprise qu’elle se sépare. Des études montrent que depuis une vingtaine d’années, dans les pays industrialisés, le progrès technique n’a pas entraîné d’amélioration des conditions de travail, plutôt une intensification.

Ce qui est à l’origine de troubles musculo-squelettiques, de souffrance psychique et d’atteintes à la santé mentale. Or, nous passons d’un travail bien fait à un travail rentable.

Martine Lozano militante associative

Messages

  • Discriminés ....négativement certes mais je pense que la situation des gens plus jeunes est tout aussi préoccupante .

    Quand les gens n’arrivent pas à dégotter un emploi à peu près stable avant l’âge de 30 ans , qu’ils ne peuvent construire une vie de famille normale avant , qu’ils essaient au maximum de rester.....chez leurs parents dont les âges sont situés entre 50 et 65 ans qui eux-mêmes ..., etc , etc , ça tourne en rond .

    C’est l’ensemble de la population qu’il faut défendre , les vieux dans la rue aux cotés des jeunes et inversement , il n’y a pas d’autre choix .

    • les vieux dans la rue ,toujours les meme dans ma ville, les jeunes 35.40 ans raremement dans la rue, ont ils peur de manifester avec nous tetes blanches !c’est la vrai misère qui fait se réveiller la colère, mai 68 IL Y AVAIT DE LA COLERE.......

    • Et curieusement en 68 ce n’était pas la vraie misère d’aujourd’hui .

      Nous n’avions pas le rond certes mais les besoins n’étaient pas les mêmes . En 68 je n’ai pas souvenir de gens qui dormaient dans des voitures .
      Il y avait quelques clochards , quelques SDF mais pas comme on peut le voir actuellement .
      En 68 tu râlais contre ton taulier mais tu avais du boulot et en principe ça allait au bout , jusqu’à la retraite , rien de ça à présent , l’offensive capitaliste planétaire a commencée en 73 ,74 , là où justement ils ont décidés de siffler la fin de la récré et de récupérer au centuple ce qu’on avait obtenu nous et nos aînés d’alors .

      Par contre en 68 je me souviens que les jeunes ouvriers et les étudiants étaient politisés , pas anesthésiés encore ni terrorisés à l’idée d’être jeté sur le pavé comme aujourd’hui .

      Le contexte était nourri des espoirs qui n’existent plus , les syndiqués étaient nombreux , le PC était encore puissant , les guerres coloniales en finissaient , du moins celles qui étaient visibles ,on brandissait le petit livre rouge , bref on croyait au grand soir imminent ...

      Donc , comme toi je me désole du degré de démobilisation des plus jeunes mais je ne sais pas leur quotidien en fait , ou plutôt je ne le vis pas . Pourtant je persiste à penser que si on voulait tous.....