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A Propos de Mohamed El Baradei

Publie le dimanche 30 janvier 2011 par Open-Publishing
7 commentaires

Cet homme qui est actuellement avec les manifestants Egyptiens sur la place Tahrir est présenté comme l’homme des américains.

Tout est possible ..., mais il est intéressant de consulter sa fiche Wikipedia et surtout les renvois :

Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de décembre 1997 à novembre 2009. ... ... Prix Nobel de la paix 2005 ...

Il a été directeur général de l’AIEA à partir du 1er décembre 1997. En septembre 2001 puis en juin 2005, il a été réélu pour de nouveaux mandats de quatre ans.
Durant la crise des armes de destructions massives irakiennes en 2003, il a personnellement présenté les différents rapports de l’AIEA au Conseil de sécurité des Nations unies.
Il déplore que la politique américaine vis-à-vis de l’Iran et de la Corée du Nord ne permette pas de résoudre la question des armes nucléaires dans ces deux pays[1].

En 2009, d’après la France, il aurait dissimulé des informations essentielles sur la nucléarisation militaire de l’Iran en faisant retirer l’annexe d’un rapport de l’AIEA consacré au sujet[2]. Selon l’AFP, ce point a été remarqué le 7 septembre 2009 par le ministère français des affaires étrangères[3]. Elbaradei, qui a quitté ses fonctions à l’AIEA le 30 novembre 2009, avait rejeté ces accusations[4].

2 Metula News Agency ( Israël)

3 reprise par Guysen d’ une affirmation des services de ...Bernard Kouchner !

On peut lire aussi ceci :[
http://www.republique-des-lettres.f...

"En 2003, lors de l’invasion de l’Irak par l’armée américaine, il doute publiquement du bien fondé de cette agression et réfute devant l’ONU les "preuves" apportées par les émissaires de George W. Bush (Colin Powell et Donald Rumsfeld) qui affirment que Saddam Hussein possède des armes de destruction massive. Il reproche à l’administration Bush d’avoir décidé seule l’intervention militaire, sans tenir compte des travaux de l’AIEA. L’avenir lui donnera raison.
Quelques années plus tard, il s’oppose de nouveau au couple Etats-Unis / Israël, mais aussi à la France de Nicolas Sarkozy, sur la question du Nucléaire iranien.
S’avouant être très inquiet des préparatifs militaires autour du Golfe persique il met en garde contre le "désastre" que représenterait une attaque contre l’Iran.
Persuadé que les sanctions sont inefficaces et qu’on ne règle rien par la guerre, il fait tout pour éviter une intervention militaire contre l’Iran.
Une intense campagne de diabolisation est dès lors lancée contre lui _ dans les chancelleries et les grands médias occidentaux pro-israéliens, qui l’accusent de se ranger dans le camp de Mahmoud Ahmadinejad et exigent son départ de l’AIEA.
En 2008, il est l’un des rares hauts fonctionnaires internationaux à prendre le risque de critiquer Israël lorsque Tsahal bombarde ce qu’elle prétend être un réacteur nucléaire en Syrie. Ses détracteurs l’accuseront de nouveau de faire preuve de complaisance vis-à-vis de Damas et de Téhéran."

Messages

  • Je me demande sur quelle planète certains vivent pour présenter El Barabei comme un homme des Américains.
    C’était, avec son ex supérieur et collègue Suédois, Hans blix, deux homme totalement opposés et ayant démontré les fausses accusions de Bush et ses sbires concernant les armes de destruction massive en Irak, le bouclier anti-missile, etc, etc...

    Hans Blix a subit une pression phénoménale durant cette période.

    Accuser El Barabei de partialité est simplement scandaleux.

    On voit bien dans cette accusation, la différence d’intérêt d’un Kouchner travaillant pour Israel, à la différence de Chirac et De Villepin travaillant eux, pour la France....

    Kouchner et les Américains on violés absolument TOUS les rapports de la Commission ainsi que le vote de l’ONU contre la guerre.

  • Disons que dans le contexte actuel, où l’incertitude prévaut, El Baradeï apparait comme un moindre mal pour les Euraméricains du seul fait qu’il est une de leurs vieilles connaissances (quelque chose comme Spinola lors de la révolution de oeillets au Portugal ??). Mais nous n’en sommes qu’au début du premier épisode. Et l’Etat raciste voisin doit déja s’activer à mettre au point son habituelle stratégie du pire.

  • D’accord avec les différents commentaires pour l’instant il me parait le moindre mal pour la révolution égyptienne, contrairement au fantoche tunisien.

  • Si vous le voulez bien, nous sonnes d’abord dans la mobilisation et la prise en main de leurs propres affaires par les Egyptiens.

    Pas dans la recherche de sauveurs ni de moindres maux.

    Les moindres maux c’est par des martyrs et le courage que les Égyptiens vont les chercher .

    Pour Mohamed El Baradei, ce n’est pas parce qu’il serait un homme courageux et honnête qu’il serait une réponse et la solution du peuple égyptien.

    Pour l’instant il n’existe là de cette façon que parce que les masses populaires ont fait une tranchée, une coupe franche dans la dictature.

    C’est elles qu’il faut aider à aller jusqu’au bout, soutenir leur libération, la question politique par un démocrate bourgeois honorable et honnête n’est qu’un moment de la bataille si on se place dans un processus de libération et socialisme .

    Un moment dont il n’y a à approuver que ce qui renforce la dynamique de réalisation des revendications sociales et libertés individuelles et collectives. Celles qui rendent plus aisées et encore plus larges l’activité des masses.

    • D’accord mais ce sont les quelques forces politiques de l’Egypte qui ont fait appel à M. El Barein pour "négocier" avec le pouvoir apparemment.

    • Je partage complètement la mise au point de Copas et sa conclusion.

      L’article n’a pas pour but de présenter un homme providentiel dans une vision politicarde,mais seulement de préciser les rapports précédents d’El Baradei avec l’ Empire et son pitt-bull régional dans la mesure ou, de fait, cet homme est sous les projecteurs pour des raisons que nous devrons bien analyser.

      La personnalisation est un problème pour les uns, une issue pour les autres :

      Le slogan décliné à l’infini est "Moubarak dégage !" et comme en Tunisie avec Ben Ali, le départ du dictateur ne règlerait rien .
      Mais pour l’Empire et l’Occident, très inquiets de ne plus rien contrôler et ressassant en boucle leur aversion pour les Frères Musulmans, c’est une solution de moindre coût.

      Il est évident aussi que "Moubarak dégage !" est le slogan unificateur parfait.

      Nous aurons besoin de traducteurs pour déchiffrer les autres pancartes :-)

      Pour moi, pas de doute, la prise du pont du 6 octobre, on va s’en souvenir . C’est bien une révolution qui commence :-). Ça tient même de la secousse sismique avec répliques !