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Vous voulez comprendre le post colonialisme d’une manière simple ?

Publie le lundi 31 janvier 2011 par Open-Publishing
6 commentaires

Regardez ce qui se passe en ce moment en Egypte, c’est l’administration américaine qui décide qui va gouverner en Egypte !!!.
Les puissances mondiales font ça partout dans le monde, avortant les révolutions populaires puis on dit que ces peuples ne sont pas matures pour la démocratie.
A méditer.

Messages

  • Evidemment : l’Occident est propriété américano-israelienne.

  • n’importe quoi cet article.

    Vous croyez que les US et les Européens sont content de voir le pays qui contrôle le canal de Suez en plein implosion ???? Je ne parle même pas d’Israël qui voit d’un très mauvais œil les frères musulmans prendre le pouvoir d’un voisin de plus de 80 millions d’habitants.

    Cette révolution est due à la hausse du prix des denrées alimentaire et profitera aux radicaux religieux.

  • Si c’est aussi simple, on n’a, tous et toutes, plus qu’à se pendre !!! J’ai posté un extrait de Poulantzas là dessus

    ici

    "Après ces remarques, qui visaient à la fois à montrer le primat des "facteurs internes" sur les "facteurs externes", et à baliser le rôle des contradictions internes au sein même des appareils de ces dictatures dans leur renversement ou leur pourrissement, il convient d’évoquer la stratégie propre des Etats-Unis à l’égard de ces régimes.

    Là aussi, il faut se garder d’explications simplistes : tout d’abord, et c’est trop évident pour qu’on y insiste, les Etats-Unis ont systématiquement et constamment soutenu ces régimes militaires ; dans le cas grec, ils ont même joué un rôle éminent dans son instauration. Mais il serait faux soit d’en tirer la conclusion que le renversement ou le pourrissement s’est fait et se fait en dépit ou contre la "volonté" des Etats-Unis, soit, à l’inverse, qu’il est fait ou se fait à l’instigation directe des Etats-Unis. En raison des circonstances dans lesquelles le changement de régime a eu lieu, cette dernière erreur a été particulièrement commise à propos de la Grèce : de nombreux secteurs de l’opinion publique européenne y ont vu un Kissinger expédiant un KAramanlis en Grèce afin de démocratiser un régime devenu encombrant, le parti communiste grec de l’extérieur et A. Papandréou ayant, pendant les premiers jours, vu là eux aussi le doigt des Américains, mais qui auraient cherché à perpétuer le "monarcho-fascisme" sous une autre façade.

    Ces explications négligent le poids spécifique des facteurs internes ; mais, surestimant le rôle des États-Unis, elles se trompent également sur le sens de la politique américaine.

    1. Il y a certes, une stratégie globale des Etats-Unis dans la phase actuelle de l’impérialisme, mais il n’y a pas une tactique des Etats-Unis, il y en a bel et bien plusieurs.

    LEs Etats-Unis ont acquis une longue expérience dans la répression des peuples et dans leur rôle de gendarme des bourgeoisies occidentales : ils ne mettent pas tous leurs oeufs dans le même panier et en fait de stratégie, ils ne misent pas sur une seule carte.

    En fait, les Etats-Unis gardent toujours plusieurs cartes en main. Bien entendu, toutes les cartes ne sont pas pour eux équivalentes et ils en préfèrent certaines à d’autres, bien que souvent, ils les jouent simultanément. Mais cela veut dire que leur stratégie peut s’adapter à plusieurs solutions dans les pays de leur zone de dépendance.

    Cela est net dans le scénario qui s’est joué en Grèce, mais également jusqu’ici au Portugal, ou qui se joue actuellement en Espagne. En Grèce, et par ordre de préférence pour les Etats-Unis :

    soutien presque jusqu’à la fin, à la dictature militaire, qui pourtant, sous ses formes et en raison de son pourrissement, devenait un cheval de bataille de moins en moins sûr ;

    solution d’une évolution de la dictature vers une façade "légale" qui a échoué sous Markezinis-Papadopoulos en 1973, mais qui aurait pu être rééditée ;

    solution d’un changement politique plus important, mais où l’appareil militaire continuerait à maintenir des "domaines réservés" ;

    solution Karamanlis ;

    solution Kanellopoulos, homme de droite libéral bien plus ouvert aux organisation de résistances que Karamanlis ;

    solution d’un gouvernement de transition sous l’égide du centre, à caractère vaguement social-démocrate de droite, du genre actuel en Allemagne, etc.

    Des scénarios analogues peuvent être écrits en ce qui concerne le POrtugal, du soutien au noyau dur de la dictature à un caetanisme à façade libérale, jusques et y compris une certaine forme de spinolisme ou de gouvernement centriste (voir même l’ambiguité actuelle de la politique américaine à l’égard du POrtugal), et l’on pourrait en dire autant de l’Espagne et des solutions qui s’y dessinent.

    Toutes ces solutions, il est vrai, ne sont sont soutenues par les États-Unis ni avec la même intensité, ni avec la même constance, ni par les mêmes moyens : leur attitude, face à la multiplicité des solutions "acceptables" possibles, passe des divers degrés de soutien à l’acceptation plus ou moins passive des solutions qu’ils considèrent comme un "moindre mal" - jusqu’au point de rupture, certes. Mais cela montre qu’il serait fort simpliste de considérer que tout changement qui, dans les pays dépendants, ne dépasse pas le point de rupture est dû ou correspond à une volonté consciente et univoque des États-Unis. Dire par exemple que, en Grèce, la solution Karamanlis correspond à la "volonté" des Etats-Unis est à la fois vrai et faux, dans la mesure où elle ne représentait pour eux qu’une carte parmi d’autres, à la fois en retrait et en avance, dans l’ordre de préférence, par rapport à d’autres.

    Cette tactique polyvalente des Etats-Unis, que l’on doit par ailleurs rapprocher de la tactique semblable des bourgeoisies en général concernant les formes de leur domination politique sur les masses populaires (le cas extrême, par exemple, des gouvernements social-démocrates, solution poursuivie ou simplement tolérée par les bourgeoisies selon les circonstances), présente à la fois des avantages et des inconvénients pour eux. Des avantages : elle permet la perpétuation de leur domination sous des formes diverses, adaptables aux circonstances concrètes. Des inconvénients : à force de démultiplier les tactiques, et étant donné l’importance du poids des facteurs internes de chaque pays et au premier chef des luttes de leurs masses populaires, les risques de dérapage et de perte de contrôle de telle ou telle solution, originellement jugée comme acceptable ou même souhaitable, se multiplient.

    Il arrive alors fréquemment, dans la phase actuelle de montée des luttes au niveau mondial, que, à des degrés divers, des cartes leur échappent. C’est ce qui nous importe particulièrement ici, car la perte de contrôle est nette, pour les Etats-Unis, dans le cas du Portugal, et le dérapage s’est aussi produit, dans une certaine mesure avec Karamanlis dans le cas de l’affaire chypriote.

  • Contents, pas contents les US et Sarko ? Ce ouioui c’est vraiment du n’importe quoi !

    • la seule "démocratie du mo" Israël » a fait parvenir un message secret aux Etats-Unis et à des pays européens leur demandant de soutenir la stabilité du régime égyptien d’Hosni Moubarak en butte à une vague de contestation, c’est ce qu’a rapporté, lundi, le quotidien Haaretz.

      Dans ce message, les responsables israéliens soulignent qu’il est de "l’intérêt de l’occident" et de "l’ensemble du Moyen Orient de maintenir la stabilité du régime en Egypte", a ajouté journal.

      "Il faut en conséquence freiner les critiques publiques à l’encontre du président Hosni Moubarak", a souligné ce message envoyé à la fin de la semaine, selon le journal

      d’où ls snipers annonce relayée par plusieurs organes de presse