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Discours de MICHAEL MOORE à Madison (Wisconsin)

Publie le lundi 7 mars 2011 par Open-Publishing
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Voici un résumé de quelques extraits du discours de Michael Moore à Madison , le 5 mars .

Je n’ai pas eu le temps de le traduire en entier . Le texte complet et la vidéo sont sur le Huffington Post du 7 mars 11.

http://www.huffingtonpost.com/micha...

« …La nation n’est pas en faillite, mes amis . Le Wisconsin n’est pas en faillite . Cela fait partie du Grand Mensonge . C’est l’un des trois plus grands mensonges de la décennie. L’Amérique /le Wisconsin n’ont plus d’argent, l’Irak a des ADM et les Packers peuvent gagner la Super Bowl sans Brett Favre…

...Pour empêcher que le peuple ne vienne exiger un jour qu’on lui rende son pays, les riches ont fait deux choses très futées :
1 Ils contrôlent les médias …
2 Ils ont créé une pilule empoisonnée tout en sachant que vous ne voudriez pas la prendre . C’est leur version de la destruction mutuelle… :

…Wall Street a lancé cette menace . Ou bien vous nous refilez 1 000 000 000 000 dollars pris chez les contribuables américains ou bien nous réduirons l’économie en miettes . Aboulez le fric ou c’est adieu l épargne, adieu les retraites, adieu les finances publiques américaines, adieu les emplois, les maisons , l’avenir …

…vous avez réveillé le géant endormi connu sous le nom de Travailleurs des Etats-Unis d’Amérique. Maintenant la terre tremble et le sol se dérobe sous les pieds de ceux qui nous dirigent. Votre message inspire les habitants des 50 états, et ce message , c’est, C’EST A NOUS !

Nous envoyons paître celui qui vient nous dire que l’Amérique est fauchée et brisée . C’est exactement le contraire . Nous sommes riches de notre talent, de nos idées, de notre dur labeur et …eh oui, de notre amour …l’amour et la compassion pour ceux qui , bien que ce ne soit pas de leur faute, finissent par être les plus faibles d’entre nous . Mais ils aspirent encore à la même chose que nous :
Qu’on nous rende notre pays, qu’on nous rende notre démocratie ! Qu’on nous rende notre vrai nom, Les Etats-Unis d’Amérique et non pas la Société Etats-Unis ! Les Etats-Unis d’Amérique !

…Comment y arriver ? Eh bien, avec un petit peu d’Egypte par-ci et un petit peu de Madison par-là . Et arrêtons-nous un instant pour nous souvenir que c’est un pauvre homme qui tenait un petit stand de fruits en Tunisie qui a donné sa vie pour que le monde entier concentre son attention sur la raison pour laquelle un gouvernement de milliardaires qui oeuvre pour les milliardaires est un affront à la liberté, à la moralité et à l’humanité .

Merci , citoyens du Wisconsin ! Vous avez fait comprendre aux gens que c’était notre ultime chance de saisir le dernier petit fil de ce qui reste de nous en tant qu’Américains . Pendant trois semaines, vous êtes restés debout au froid, vous avez dormi à même le sol, vous êtes allés jusqu’en Illinois –tout ce qu’il fallait faire, vous l’avez fait et vous pouvez être sûrs d’une chose : Madison n’est que le début… »

Messages

  • Fils d’un ouvrier agricole, Mohamed Bouazizi habite à Sidi Bouzid, ville moyenne de 40 000 habitants située dans le centre-ouest de la Tunisie. À la mort de son père, il doit arrêter ses études pour chercher un emploi et adhère au Collectif des étudiants chômeurs. C’est par défaut qu’il devient vendeur ambulant de fruits et légumes, cette activité constituant le seul revenu d’une famille de sept enfants. Ne possédant pas d’autorisation officielle, il se fait confisquer sa marchandise à plusieurs reprises par les employés municipaux. Essayant de plaider sa cause et d’obtenir une autorisation et la restitution de son stock auprès de la municipalité et du gouvernorat, il s’y fait insulter et chasser.

    Le 17 décembre 2010, après qu’on lui confisque son outil de travail (une charrette et une balance), il se rend à la municipalité puis au gouvernorat pour protester, en vain. Désespéré, il s’immole par le feu devant le siège du gouvernorat.

    Sa mère et sa sœur sont reçues par le président Zine el-Abidine Ben Ali, qui limoge le gouverneur de Sidi Bouzid et les agents municipaux concernés.

    Son décès est annoncé le 4 janvier 2011 au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, près de Tunis, où il avait été admis. Ses dernières paroles adressées à sa mère furent :

    « Je quitte, maman, pardonne-moi, les reproches sont inutiles, je suis perdu sur un chemin que je ne contrôle pas, pardonne-moi, si je t’ai désobéi, adresse tes reproches à notre époque, pas à moi... »

    L’acte désespéré de Bouazizi, qui « préfère mourir plutôt que de vivre dans la misère », provoque la colère parmi les habitants de Sidi Bouzid : des dizaines manifestent devant le siège du gouvernorat. Le mouvement social s’étend spontanément à d’autres municipalités du pays, malgré la répression. À l’appel de militants syndicaux, la révolte atteint Tunis, la capitale, le 27 décembre, avec environ mille citoyens exprimant leur solidarité avec Bouazizi et les manifestants de Sidi Bouzid.

    Le 28 décembre 2010, le président Ben Ali, qui s’est rendu au chevet du jeune homme, déclare à la télévision nationale : « J’ai suivi, avec inquiétude et préoccupation, les événements survenus ces derniers jours à Sidi Bouzid ».

    Les manifestations insurrectionnelles vont néanmoins continuer, constituant la révolution de jasmin, qui conduit au départ de Ben Ali.

    http://musique.arabe.over-blog.com/article-ben-ali-au-chevet-de-mohamed-bouazizi-au-centre-de-traumatologie-et-des-grands-brules-64007994.html