Accueil > Je voudrais être noire

Je voudrais être noire

Publie le jeudi 14 avril 2011 par Open-Publishing

Rappelons que l’esclavage est une période honteuse car L’esclavage est la condition sociale des esclaves, des travailleurs non libres et généralement non rémunérés qui sont juridiquement la propriété d’autres personnes ,
Qu’en est il aujourd’hui :
Bien que des hommages aient été rendu à celui qui incarna la liberté et la diversité,
L’hommage national à Aimé Césaire célébré au Panthéon pour apporter la reconnaissance de la France au poète .
Et que les écrits du génial poète comme sa vie font désormais partie intégrante du trésor national de notre histoire.

On append dans le journal humanité par
Günter Wall raff qui a testé le racisme au quotidien en Allemagne. C’est le journal Humanité qui cite les investigation de ce journaliste dans son article,
Où on apprend que les noirs restent discriminés dans ce pays.
Par exemple dans des situations que ce journaliste filme on y voit :
La propriétaire qui refuse de louer un appartement « il ne cadre pas il est noir » dit elle.
Un noir essaie d’acheter une montre il se fait rabrouer.
Il se rend dans un centre de dressage pour chien il est mal reçu,
Dans un camping ,on lui refuse un terrain de location.
Voilà quelques scènes de racisme quotidien.
Mais qui peut se produire dans n’importe quel pays..
D’ailleurs à son arrivée dans la salle de concert du Scarabée, le chanteur Yannick Noah, vendredi soir à Roanne (Loire). a découvert des insultes à caractère raciste et des menaces de morts peintes sur une table. la communauté turque de Roanne étaient également visée . On y voyait des croix gammées et c’était signé Phileas.
Ce nom est celui que des groupuscules néo-nazis américains ont l’habitude d’utiliser pour signer leurs messages. Selon le journal Le Parisien, ce nom renvoit à un passage de l’Ancien testament et « était déjà apparu à deux reprises en 2004 pour revendiquer une agression raciste et la profanation du cimetière juif de la Mouche, à Lyon ».

Depuis l’élection de Barak Ozama à la tête des États-Unis, on revivait en mémoire cette chanson de Nino Ferrer « Je voudrai être noir… », ainsi que le discours ardent de Martin Luter King « I have a dream…« Je suis heureux de participer avec vous aujourd’hui à ce rassemblement qui restera dans l’histoire comme la plus grande manifestation que notre pays ait connu en faveur de la liberté.
Il y a un siècle de cela, un grand américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre acte d’émancipation. Cette proclamation historique faisait, comme un grand phare, briller la lumière de l’espérance aux yeux de millions d’esclaves noirs marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce fut comme l’aube joyeuse qui mettrait fin à la longue nuit de leur captivité.
Mais cent ans ont passé et le Noir n’est pas encore libre. Cent ans ont passé et l’existence du Noir est toujours tristement entravée par les liens de la ségrégation, les chaînes de la discrimination ; cent ans ont passé et le Noir vit encore sur l’île solitaire de la pauvreté, dans un vaste océan de prospérité matérielle ; cent ans ont passé et le Noir languit toujours dans les marches de la société américaine et se trouve en exil dans son propre pays. »
Martin Luter King qui militait pour les droits civiques des noirs fit une marche sans fin à travers dans les États ultra-ségrégationnistes du sud, des meetings ainsi que des prêches et des discours enflammés ;
Pour le colosse noir Mohammed Ali Clay.qui mena un combat musclé ,ce fut de longues séances d’entraînement, des combats et des adversaires s’écroulant comme des mouches sous les coups. toujours invaincu, il haranguait les foules venu le voir et défiait le monde entier un poing levé.

les luttes le 1er décembre 1955, à Montgomery, dans l’Alabama (à l’époque un des États les plus racistes des États-Unis)où une jeune Noire monte dans un bus et s’assoit à l’avant, sur un siège réservé aux usagers blancs .L’arrestation de Rosa Park déclenche alors une prise de conscience de la communauté noire, puis de la société américaine entière contre la ségrégation.
On se souvient du combat politico-religieux de Malcom X (Malcom Littré) .

Le 16 octobre 1968, au terme de la finale masculine du 200 mètres. les coureurs américains Tommies Smith[2] et John Carlos arrivés premier et troisième du 200 mètres protestent contre la ségrégation raciale aux États-Unis en baissant la tête et en pointant, lors de l’hymne américain, leur poing ganté de noir vers le ciel, sur le podium de la remise des médailles.
Ce geste symbolique a été interprété comme la marque de leur soutien au mouvement politique noir-américain des Black Pantheras et du Black power (pouvoir noir aux États-Unis). Ce geste fut déclaré scandaleux par le Comité international olympique, qui ordonna aux officiels américains de suspendre Smith et Carlos. Ces derniers seront par la suite exclus à vie des Jeux olympiques.

Le dénominateur commun qui relie ces parcours c’est la lutte contre les discriminations
Et le combat qui mène à l’égalité des droits ;

Martine Lozano militante associative