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Campagne de pétition pour l’espéranto au bac

Publie le mercredi 18 mai 2011 par Open-Publishing
14 commentaires

Plus de 120 ans après sa création, la langue espéranto, portée par un réseau d’associations, est parlée dans une centaine de pays répartis sur les cinq continents. Cette langue de communication internationale dispose de nombreux atouts.

Aujourd’hui, les associations faisant sa promotion en France s’unissent pour demander une reconnaissance officielle dans le système éducatif par son introduction dans la liste des options possibles au baccalauréat.

La campagne de pétition, parrainée par Albert Jacquard est présente sur internet sur le site esperanto-au-bac.fr ou il est possible de signer en ligne.

Une liste de premiers signataires (et une seconde liste qui continue de se compléter) a été établie. Parmi-eux on retrouve Gérard ASCHIERI, Michel ONFRAY, Alain BOCQUET, Georges MOUSTAKI, André CHASSAIGNE, Marc DOLEZ, Jean Marc JENNAR, Olivier DARTIGOLLES, Myriam MARTIN, Christine POUPIN et bien d’autres.

Les raisons de proposer cette langue parmi celles déjà enseignées sont nombreuses. En voici quelques une :

- L’espéranto offre une ouverture sur l’ensemble de la planète

Les langues actuellement éligibles comme option au bac n’ouvrent que sur un nombre restreint de pays. Les lycéens qui choisiront l’espéranto auront rapidement accès à tous les pays du monde où l’espéranto est pratiqué (une centaine à ce jour). Ainsi l’espéranto constitue une porte ouverte vers toutes les cultures. Le Pasporta Servo, service d’hébergement chez l’habitant, permet déjà aux espérantophones de découvrir la réalité d’un pays en dehors des sentiers touristiques.

- L’espéranto est une langue facile à apprendre

La simplicité de l’espéranto met les élèves en situation de succès. Tout d’abord, l’espéranto est une langue ludique : les règles de conjugaison et de construction des mots permettent rapidement de faire des phrases et d’avoir des échanges. En permettant de passer à la pratique plus vite, l’espéranto donne une autre vision de l’apprentissage des langues. Enfin, les principes de construction des mots permettent d’économiser la mémoire (voir encadré).

- L’espéranto est une langue pour tous

Beaucoup plus simple à apprendre donc plus vite enseigné, l’espéranto peut être appris partout et par tous : dans les pays pauvres où les budgets manquent ; par les élèves ne faisant pas de longues études.

- L’espéranto est la seule langue construite devenue langue vivante

L’espéranto est une langue spécifique à trois titres : c’est une langue construite, rationnelle, devenue vivante avec une communauté importante de locuteurs. D’un point de vue linguistique, son étude est donc particulièrement riche. En tant que langue vivante, il est intéressant de voir son évolution en l’espace d’une centaine d’années, avec une diffusion à l’échelle de notre planète.

- L’espéranto aide à mieux connaître et comprendre sa propre langue

En espéranto, la fonction de chaque mot dans une phrase est immédiatement apparente grâce aux terminaisons des mots. La structure de l’espéranto permet de clarifier les principes grammaticaux de sa propre langue.

- L’espéranto est une vraie langue de travail

L’espéranto répond à tous les besoins de communication, même précis. C’est, par exemple, l’une des langues officielles de l’Académie internationale des sciences de Saint-Marin. L’espéranto est aussi la langue de travail d’associations internationales dans des domaines aussi variés que la médecine, les sciences, le bâtiment, le tourisme, l’enseignement, les loisirs, la politique, la religion, la biologie, l’agriculture, l’information, le commerce, etc.

- L’espéranto permet des échanges sur un pied d’égalité, diminue la pression des langues dominantes

Décrit par certains comme une poignée de mains linguistique, l’espéranto permet à chacun de faire un pas vers l’autre. Lors d’un échange entre deux personnes, utiliser la langue maternelle de l’un lui donne forcément un ascendant sur la conversation. Cela est d’autant plus vrai dans des échanges diplomatiques ou professionnels, où la crédibilité, la force de conviction dépendent beaucoup de l’aisance à s’exprimer.

- L’espéranto donne le goût des langues

Si toutes les langues sont propédeutiques (la première langue est plus difficile à apprendre que la deuxième, elle-même plus difficile que la troisième), la facilité d’apprentissage de l’espéranto permet d’acquérir ces mécanismes d’apprentissage plus rapidement.

De plus, l’aisance avec laquelle les élèves apprennent l’espéranto leur donne confiance et les rend plus enthousiastes à l’idée d’apprendre d’autres langues. Une motivation renforcée par la diversité des cultures qu’ils peuvent approcher.

- L’espéranto intègre une force de rapprochement des peuples, dans l’équité et la compréhension

Le ressort de cette langue, ce que les espérantistes appellent son idée interne, est intrinsèquement idéaliste. C’est grâce à cet idéal que la langue s’est trouvée portée par un mouvement jusqu’à la rendre langue vivante, porteuse de culture et encore existante plus d’un siècle après sa création. En effet, l’objectif est de promouvoir la paix, la fraternité et l’ouverture aux autres cultures.

- L’espéranto est une langue de culture

Toute communauté humaine est productrice d’une culture originale. Le mouvement pour l’espéranto mêle des personnes de tous lieux, de toutes cultures et ce depuis plus de 120 ans. Sont ainsi nées de nombreuses et différentes œuvres dans tous les domaines : littérature, poésie, musique, théâtre, bande dessinée… L’espéranto porte une volonté de partager, grâce à des traductions ou des adaptations ; de créer, souvent avec une vocation universelle, et de combiner, par des œuvres interculturelles.

- L’espéranto est inscrit dans le « Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues »

L’espéranto est maintenant inscrit parmi les langues étrangères reconnues par le Conseil de l’Europe pour lesquelles il est possible de passer des examens dans le « cadre européen commun de référence pour les langues ». Il serait logique que l’espéranto, reconnu par l’Europe, le soit aussi en France.

Les signatures en ligne se font sur le site : esperanto-au-bac.fr

Messages

    • Le Français, l’Allemand, et une grande majorité des langues nationales sont sexistes elles aussi et personne ne les critique.

      Pire, quand on propose de réformer le français dans un sens féministe, exemples :

       féminiser les noms de professions : une auteure, etc...

       retirer certains caractères sexistes du français dans des structures comme celle-ci : toutEs les militantEs du parti....

       réutiliser la règle grammaticale qui était en vogue du temps de Racine et qui consiste dans une phrase ou il y a plusieurs objets ou personnes de genre différent, d’accorder l’adjectif ou le participe passé sur le dernier objet ou groupe de personnes et non selon la règle actuelle où dans tous les cas le masculin l’emporte sur le féminin, exemples :
      les tracts, les autocollants et les feuilles de route ont été distribués (usage actuel)
      les tracts, les autocollants et les feuilles de route ont été distribuées
      (usage ancien),

      tout le monde crie au ridicule voire au scandale.

      Alors faire croire que l’espéranto serait sexiste car un de ses suffixes (-in en l’occurence) transforme une racine (pas forcément de sens masculin d’ailleurs) en un mot féminin, n’est simplement l’expression de la mauvaise foi ou de l’ignorance crasse de l’interlocuteur/interlocutrice.

      D’ailleurs le sujet est clos, car des linguistes favorables à l’espéranto ont proposé des solutions pour résoudre ce problème (qui d’ailleurs n’en est pas un) en introduisant un nouveau suffixe masculin : -ich.

      De plus l’Espéranto, comme l’anglais n’a pas de genre (pas de féminin, pas de masculin, pas de neutre). Où donc est le sexisme ?

      Enfin, l’Espéranto a été créé à un moment, où le féminisme n’existait pas ou si peu ; on ne peut donc reprocher à son auteur un quelconque sexisme.

      De plus, on peut ne pas oublier non plus qu’il y a encore quelque temps, le PCF n’était pas un modèle de féminisme radical : voir ses prises de positions, au moment du procès de Bobigny qui a rendu célèbre Gisèle Halimi, contre l’avortement, qui n’avaient rien à envier aux propos de la droite ultra-catholique.

      Alors avant de reprocher quoi que ce soit aux autres, peut-être faudrait-il que certains se réforment eux-mêmes d’abord.

    • oui, d’accord. Mais pour une langue CONSTRUITE, ça la fout mal, je trouve, que dès son invention elle le soit. Et cela d’autant plus qu’elle PERSISTE à l’être sans vouloir vraiment trouver de solution à ce problème, solution qui est pourtant extrêmement simple et qui ne demande qu’à être officialisée.

    • Et cela d’autant plus qu’elle PERSISTE à l’être sans vouloir vraiment trouver de solution à ce problème,

      As-tu vraiment lu l’intégralité de mon post ?

      Dans une langue tout est usage. Et un usage peut se généraliser. C’est le sort de nombreux néologismes. Il n’a pas fallu beaucoup de temps, ni d’efforts pour que des termes tels que : mail, spam, ipad ... se soient généralisés dans la langue française.

      De même, la généralisation du suffixe masculin -ich peut aboutir si les espérantophones l’emploient régulièrement. Et il suffit qu’une seule personne s’y mette.

      Le prétendu sexisme de l’Espéranto n’en est pas un. Et plutôt que se focaliser sur un petit défaut collatéral, que l’on peut résoudre sans problème et rapidement, il serait plus intelligent de considérer l’ensemble de l’Espéranto et ses qualités sont sans commune mesure à ses toutes petites imperfections :

       aucune autre langue naturelle ou artificielle ne peut être apprise et maîtrisée en si peu de temps,

       étant donné la facilité de son apprentissage, l’Espéranto est actuellement la langue la plus démocratique du monde. Que peut-on demander de plus surtout quand on milite dans une organisation de la gauche radicale ?

       par sa souplesse, on peut exprimer avec l’Espéranto non seulement les nuances les plus fines de l’expression humaine, mais pourquoi pas inventer des mots nouveaux (et la combinatoire est illimitée) qui nécessiterait dans les autres langues des périphrases parfois tortueuses.

       ayant assisté à des nombreuses réunions internationales avec des locuteurs de branches linguistiques différentes de celles du français, on peut s’apercevoir qu’il n’y a aucun problème de communication entre des peuples différents si ceux-ci s’expriment en Espéranto.

       la littérature Espérantophone originale est riche et diverse, avec des poètes tels que Kalman Kalocsay, William Auld, Edwin de Cock (un des premiers artistes à s’opposer à l’apartheid et cela dès les années 50), Raymond Schwartz (un auteur qui s’amusait à faire des jeux de mots et des traits d’humour), Reto Rossetti, Baldur Ragnarsson, Ueyama Masao etc... etc...

       Les traductions elles aussi sont innombrables et parfois même ont été l’occasion pour beaucoup d’avoir un premier contact avec l’oeuvre originale. Je prendrai pour exemple personnel la traduction en Espéranto de l’épopée du Kalevala finnois, traduction qui n’existait pas en français.

      On pourrait encore multiplier les arguments.
      A moins que vous ne soyez un de ces multiples réfractaires à l’Espéranto, qui brillent autant par leur ignorance, par leur souci permanent du mensonge et de la désinformation que par leur sectarisme.

      Ah oui, c’est vrai ! J’oubliais que Staline avait interdit l’Espéranto.
      Peut-être que votre sectarisme est un vieux reste... stalinien ?

    • Je ne comprends pas pourquoi, dès lors qu’on est pas d’accord, on est stalinien. Je suis loin d’être stalinien, ho que oui !

      Mentionner Kalman Kalocsay comme poète, est amusant quand on sait que c’est lui et Waringhien (tous deux cathos devant l’éternel) qui ont fait la grammaire de l’espéranto pour la figer (le PIV) et qui y ont donné comme correct la forme "VIRINO" pour "femme". Les autres sont des poètes sont aussi cathos que possible. La Crix rouge aussi fait du bien aux êtres, mais rien pour la libre décision de la femme quant à ce qu’elle veut, ELLE, faire de soi.

      Il ne s’agit pas de détruire l’espéranto, il s’agit qu’il cesse d’être sexiste. Vous parlez d’usage sexiste : je suis bien d’accord avec vous : ce sont les gens qui sont sexistes et qui REFUSENT que la langue évolue. Mais, dès lors que l’académie aura trouvé une solution à ce problème, comme la parité a été l’objet d’une loi en France, il ne sera PLUS possible d’affirmer sans se tromper que l’espéranto EST sexiste. Cxu vi komprenas ? Kaj tio devas esti farata des pli rapide kiel eblas.

    • Mentionner Kalman Kalocsay comme poète, est amusant quand on sait que c’est lui et Waringhien (tous deux cathos devant l’éternel) qui ont fait la grammaire de l’espéranto pour la figer (le PIV) et qui y ont donné comme correct la forme "VIRINO" pour "femme".

      Encore une fois, je crois que vous n’avez pas compris.
      Une langue n’est la propriété de personne, même pas celle des académies.

      L’académie française elle aussi a pour mission de fixer la langue, il n’empêche qu’elle s’incline devant des usages qui deviennent "monnaie courante", même si parfois elle met des décennies à reconnaître des néologismes.

      L’akademio de Esperanto sera obligée de faire pareil, si l’on se donne la peine d’employer des structures qui abolissent le genre, l’opposition du masculin au féminin.

      J’ai parlé plus haut du suffixe -ich, mais on peut aussi parler du pronom personnel ishi (=elles) . De même que le pronom ci (=tu) s’est plus ou moins imposé dans la langue parlée, ishi et -ich pourront s’imposer si on les utilise régulièrement.

      Quant à fustiger le fait que Waringhien et Kalocsay soit catholiques, donc prétendument infréquentables :

       d’abord leur catholicisme ne saute pas clairement aux yeux quand on les lit,

       deuxièmement, nous avons dans notre propre littérature des cathos et ce n’est pas parce qu’ils étaient cathos que leur oeuvre est moindre ou méprisable (il en est de même pour Kalocsay et Waringhien), certains cathos d’ailleurs ont été des progressistes, on trouve même aussi des régressistes parmi les non-cathos.

       troisièmement la forme VIRINO est effectivement correcte, elle n’est absolument pas kontraùfundamenta. A nous (à vous, puisqu’apparemment vous ètes espérantophone) de trouver de nouveaux mots, qui brisent le côté sexiste que vous relevez, l’Espéranto est suffisamment souple pour le permettre.

      Une langue c’est comme la vie, ça évolue et cela ne reste pas figé.

      Il faut aussi être un peu révolutionnaire et constructif dans une langue.

    • puisque vous insistez tant, ce ne sera donc PAS MAINTENANT que je signerai (ou inciterai à faire signer) cette pétoche... mais quand l’affaire sera réglée...

      Vous partez toujours d’un mal pire pour montrer qu’un moindre mal est meilleur. C’est catho. Et c’est peut-être à cause de cette tendance catho que vous ne sentez pas la religion présente dans cette langue : l’espéranto, dont le sexisme est ce qui est le plus apparent.

      Vous proposez cette langue "révolutionnaire", facile à apprendre (oui, certes, les trois premiers mois, mais alors après ! le PIV !) qui pourrait l’être, effectivement. Mais quand on s’y intègre, on a affaire à des vieux, soit en âge, soit en esprit ; ou alors il faut se résigner à avancer comme une boule au pied pour qu’elle montrer qu’elle est ENCORE révolutionnaire.

      Ce que vous ne semblez pas comprendre que je comprends, c’est que l’idée est révolutionnaire, qu’il a eu plusieurs essais avant l’espéranto plus ou moins judicieusement piraté par Zamenhof et que Zamenhof a détecté le côté sexiste de la langue qu’il avait proposée, mais que ces vieux ont refusé les modifications qu’il a alors proposées, pour les même raison qu’aujourd’hui : pas touche aux règles du Fondamento, pas touche au PIV... pour rester bien vieux. Et vous voudriez que mes enfants apprennent cette vieillesse (pas "vieillerie" : vieillesse) en sus des tâches de sang christiques et de son sexisme ?

      Oui, je suis pour une langue internationale, initialement neutre culturellement, à la syntaxe simple et au vocabulaire contenant une étymologie interne. La grammaire existe à un suffixe près : il faut faire le reste.

    • et accessoirement, si la forme vir-in-o est grammaticalement correcte, elle est une aberration sémantique : vir désigne le caractère "mâle reproducteur" qui est féminisé par le suffixe désignant le féminin : c’est cet ESPRIT qui est débile. Que ce simple mot virino soit conservé parce qu’il répond à une règle de grammaire est stupide, montre et la stupidité des gens qui l’emploient et les règles qui l’autorisent. Vous comprenez ?

      Il en est de même de patrino, fratino qui ont une étymologie claire : père et frère et un usage claire père et frère auxquels ont ajoute un féminisant : -in-. Pourquoi, pour les êtres humains n’avoir pas inventé le mot "matro" et "sororo" de sorte à ne pas faire d’entorse au vocabulaire en intégrant le mot "matriarco" absolument dépourvu de logique étymologique interne et le mot "sororeco" comme un amour entre filles ?

      L’espéranto est UNE idée de langue internationale, mais elle a été arrêté en cours de route en restant essentiellement bloquée sur les spécificités sexuelles et leur usages. En argot, il y a une centaine de mots pour "bite" ou "pénis", à peine dix pour "vulve" ou "vagin". Tant que les gens qui la régissent en resteront à ce stade de l’amour agricole, reproductif, la langue perdra tout intérêt pour les générations présentes.

      Dernier détail : Zamenhof avait AUSSI proposé que le mot "espoir" passe de "espero" à "espo" de sorte que le CONTENU du nom de la langue perde cet aspect catho, précisément. Idem : les vieux ont voulu conserver la relation entre le nom de la langue et l’espoir puisqu’elle signifie toujours et encore "la langue de celui qui espère" !!! Quelle bande de tartufes ! C’est ÇA la révolution ? Allez : je me cache !

    • Ne signez pas, ce n’est pas grave d’autres plus intelligents que vous le feront.

      D’autres qui ne s’arrêtent pas sur des considérations minimes et modifiables sans difficultés. D’autres qui n’ont pas la volonté de briser la belle idée de Zamenhof sur de petits arguments.

      D’autres qui ont décelé le côté génial de la langue de Zamenhof, qui surpassent de très loin ses petites imperfections, qui sont modifiables.

      Créez votre propre langue internationale, puisque vous ètes si doué. Ou adhérez à l’Ido (ne ekzistas idistoj nur idiotoj !) ou à autre chose. Ou continuez à militer pour l’anglais. De toutes façons, la mauvaise fois existera toujours et cela pour toutes les grandes idées humanistes.

      Quant au côté catho de la langue, n’oubliez pas que Zamenhof était juif et que bon nombre des premiers espérantophones l’étaient aussi. Mais il y avait également parmi eux des libre-penseurs, des anarchistes. Alors le côté catho....

      Quant à dire que Zamenhof aurait pompé sur d’autres langues internationales antérieures, ce ne sont que des contre-vérités. En fait, vous ètes bel et bien stalinien, même si vous vous en défendez !

      Je n’insiste pas ! Comme dit le proverbe : à vouloir laver la tête d’un âne, on perd son temps et son savon.

    • Lisez un bio de Zamenhof : il n’a jamais eu honte de dire qu’il a eu plusieurs moutures de sa langue en se basant sur les recherches de ses prédécesseurs et que le déclic a été la sortie du Volapuk qu’il a simplifiée. Je suppose donc, que du fait que vous n’avez pas porcédé à ce genre de recherche, Zaza doit être pour vous un dieu, de qui TOUT est sorti de lui-même.

      J’ai fait, en espéranto, des conférences sur la naissance et l’évolution de cette langue. Ne dites pas que je suis stalinien parce que vous n’êtes pas d’accord avec moi : c’est un procédé stalinien. Je ne milite pas pour l’anglais. J’ai longtemps milité pour l’espéranto mais la rencontre sans fin de ces VIEUX, tel que vous, m’a désespéré de penser qu’elle pourrait évoluer, d’une manière moderne.

      Si pour vous, ce qui se rapporte à l’HUMAIN est un détail, je comprends que cela soit sans signification le fait que cet humain ne sache pas même se nommer dans cette langue, selon ses spécificités sexuelles autrement que de passer par le masculin qui est alors le neutre. ETC.

    • Je n’ai pas fait preuve de mépris à votre égard, je ne vois pas pourquoi vous en manifestez à mon encontre. C’est l’ESPRIT espéranto, sans doute... CQFD.

      Zamenhof n’était pas si con de sorte qu’un âne puisse le comprendre, et même une grenouille de bénitier.

    • Et vous voudriez que mes enfants apprennent cette vieillesse (pas "vieillerie" : vieillesse) en sus des tâches de sang christiques et de son sexisme ?

      En conséquence, je vous conseille :

       de ne pas faire apprendre l’allemand à vos enfants (à cause de Lehrer/Lehrerin, Schuler/Schulerin...) et puis c’est la langue de Luther,

       ni l’anglais non plus (woman provient de man), et horreur ! c’est la langue des prédicateurs cathos américains

       ni l’espagnol, eh oui c’est en hispanophonie qu’a été créé le machisme, et puis il y a eu Isabelle la... Catholique

       ni l’italien, c’est la langue des papes

      etc... etc...

      Pensez également à vous exiler, car le français est horriblement sexiste et puis les cathos s’expriment également dans cette langue.

    • Vous mélangez langues naturelles et langue CONSTRUITE. Vous êtes de mauvaise FOI ! L’espéranto est une langue construite : pourquoi y conserver les défauts des langues naturelles ? Hum ? A quoi cela peut-il bien servir de fabriquer une langue si c’est pour conserver les conneries des langues déjà en vie ? Hum ? Et puis, vous semblez aussi n’avoir pas lu ce qui est déjà écrit ici. C’est déjà dit ! Vous n’avez plus d’autres arguments pour dire que vous êtes idiot ?

    • Bonjour, anonyme, réponse à votre message du 20 mai.

      Il n’y a pas de langue parfaite !
      Umberto Eco l’a bien démontré.

      Est-ce que vous signerez une pétition seulement pour une langue construite absolument parfaite à tous points de vue ? Mais cette langue sera-t-elle seulement un jour créée ? Quel âge aurez-vous alors ? 258 ans ? Vous même serez vieux, ce que vous semblez reprocher à certains espérantophones ;)

      L’espéranto est une langue construite, certes, mais c’est un humain qui l’a créé !

      En plus, comme il a été dit, des solutions ont été proposées pour rendre la langue moins sexiste, il suffit de les appliquer, de les répandre. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, ne pas condamner la langue dans son ensemble pour juste certains de ses traits !