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pays basque libération immédiate du chanteur Peio Serbielle

Publie le samedi 8 janvier 2005 par Open-Publishing
11 commentaires

Pays basque pour la libération du chanteur Peio Serbielle.
Tortures , viols , arrestations arbitraires la répression continue de plus belle au pays basque

Pour la libération immédiate et sans condition du chanteur Peio Serbielle

·Sa famille s’inquiète des conséquences sur son travail artistique s’il est maintenu en prison

"L’émotion suscitée" par l’interpellation du chanteur Peio Serbielle rappelée par son avocat Me Blanco est palpable dans les propos des membres de sa famille. Son frère Jean-Bernard, sa soeur Jenofa et sa mère Pierrette ont fait part de leurs inquiétudes si Peio Serbielle demeure incarcéré.

L’artiste souletin a été arrêté le 3 octobre dernier à son domicile à Berraute (Domezain), accusé d’avoir hébergé des membres présumés de la direction d’ETA. Il a été mis en examen pour "association de malfaiteurs". Les multiples fouilles effectuées par la police au domicile n’ont rien donné rappelle sa mère, ni armes ni documents.

Cette dernière indique que son fils a été blessé au bras gauche, tant les menottes ont été serrées, et que la souffrance demeure. "Il aura des séquelles s’il n’est pas soigné" déclare sa mère. Il est toujours dans l’attente d’un électromyogramme. "Il est inquiet car c’est son avenir professionnel qui est en jeu ; il ne comprend pas sa détention" rapporte sa mère qui lui a rendu visite mercredi. De la prison de Nantes, Peio Serbielle a été transféré à celle de Moulins (dans l’Allier) le 16 décembre "qui est plus loin et où c’est beaucoup plus strict" déplore Pierrette Serbielle.

Outre les proches et membres de sa famille, ce sont des artistes et des personnalités politiques diverses qui demandent aujourd’hui sa mise en liberté, par le lancement d’une pétition détaille Jean-François Blanco. Parce qu’il "ne doit pas être condamné avant d’être jugé". "Nous acceptons le débat judiciaire : il s’est expliqué durant quatre jours de garde-à-vue, devant la juge Houyvet le 9 novembre ; oui il a consenti à l’hébergement de personnes par devoir d’hospitalité et d’humanités ; il avait bien pensé que c’était des personnes recherchées, mais pas des militants d’ETA, encore moins de sa direction". Et d’ajouter que "la notion d’illégalité dans l’Etat espagnol s’est considérablement élargie" car "on y est poursuivi non pas uniquement quand on pratique la violence, mais aussi quand on ne la condamne pas". Et d’ajouter que "Peio" offre suffisamment de "garanties de représentations pour être mis en liberté". Une demande refusée fin décembre qui devrait être renouvelée en janvier.

Dommages sur le travail artistique

L’argument artistique est également mis en avant. Son maintien en détention pourrait entraîner des "dommages irréparables sur le travail artistique de Peio" selon Me Blanco. La diffusion prévue en novembre du disque Egon, le chant des légendes basques (chez Sony music) réalisé par l’ensemble vocal Aizkoa dont Peio Serbielle est "la cheville ouvrière" a été suspendue. Une sortie "conditionnée par la remise en liberté du chanteur" informe l’avocat qui ajoute que la société Etchola qui a investi 150000 euros est au bord du dépôt de bilan. "On emprisonne un homme ; et aussi son oeuvre a écrit l’académicienne Florence Delay.

Borotra, Renaud et Delay dans la même pétition L’écrivain Christian Laborde, l’académicienne Florence Delay, les chanteurs Renaud, Moustaki, le musicien Richard Galliano, l’auteur compositeur Jean-Pierre Mader, cohabitent dans la même pétition que le sénateur maire de Biarritz Didier Borotra et ses adjoints Jakes Abeberry et Michel Poueyts, les Verts Noël Mamère, l’eurodéputé Gérard Onesta, Jean Lissar ou le maire souletin de Laguinge Ruben Gomez. Ce sont les premiers artistes et élus à demander la mise en liberté du "chanteur Peio Serbielle, basque et citoyen du monde", qui a expliqué au juge que "l’hébergement qui lui était reproché relevait pour lui d’un devoir d’humanité et d’hospitalité". Une libération pour "le respect du principe de présomption d’innocence", et parce que "le risque grave, et sans doute irrémédiable, que le maintien en détention de Peio Serbielle fait courir à la production et à la diffusion de ses dernières oeuvres

anti repression

http://lejournal.euskalherria.com/idatzia/20050108/art95534.php

Messages

  • Le prestige et la force du pays basque passe par la musique et non pas par les armes ... je sais que tu le sais Peio.

    Egon master.

  • Bonjour,

    je suis le rédacteur de cet article pour Le Journal du Pays Basque.
    Je ne sui pas un défenseur du copyright. En revanche, citer la source aurait été la moindre des corrections.
    C’est d’aileurs, me semble-t-il, un des critères en matière d’usage des logiciels libres.
    Je ne doute pas que cet "oubli" sera réparé.

    Merci.
    I.E.

  • Ici, Chris de Breizh-Corsica, j’ai signé la pétition pour aider à libérer Peio Serbielle ; je suis entrée de ce fait par la petite porte dans le pays basque ; j’explique ; je suis allée en janvier sur le site des Tri Yann, et là, en pleine page d’accueil, je vois l’appel ; donc, voulant en savoir plus, je lance une recherche sur "peio serbielle" ; tout ce que j’ai vu et entendu, je l’ai apprécié ; je suis pour la langue française, qui doit rester une unité en France, et non pas un rouleau compresseur de toutes les communautés linguistiques de France ; les "Yehzou Bihan" comme le chante le breton Gilles Servat, ont leur richesse, et c’est ça qui fait qu’un pays est plus vivant, plus coloré, plus beau et diversifié ; je suis née à Paris, mais j’ai vécu en Corse, puis je suis partie en Guadeloupe ; j’y ai découvert les cultures bretonne et celtique ; et là, le pays basque.
    Toutes les cutures ont leur magie, leur couleur, et si elles sont nées d’autres cultures, elles exixtent aujourd’hui et ne sont pas à négliger, loin de là.

    Autre chose ; cacherions-nous la lumière si nous voulons être éclairés ?
    Alors, libérons Peio Serbielle.
    Est-il juste que nous soyons punis pour avoir ouvert la porte à quelqu’un ? Si oui, alors tous les services sociaux qui s’occupent de milliers de sans-abri devraient être mis en examen !
    Comme la réponse est ; "Non, ce n’est pas juste, et cela manque de bon sens", alors il faut libérer Peio Serbielle ! D’ailleurs, il n’aurait jamais dû être incarcéré.
    CBC et ses amies, et ses amis, en colère.
    Courage, Peio, nous te soutenons à 100% !

    • CBC, à défaut d’avoir le temps de discuter à Paris, je me fais un plaisir de répondre à ton message pour Peio:ouvrir sa porte, être à l’écoute, prendre soin sans demander les papiers ou l’assurance avant tout..nous sommes donc tous complices de Peio, nous qui avons pour code d’honneur la fraternité !!!Il faut d’urgence construire des prisons pourtous et toutes nous y enfermer ! Mon souhait serait qu’il reste alors bien peu de monde dehors !!
      A bientôt, Chris, et garde confiance....

    • Coucou ! Je sais qu’ici n’est pas un forum de discussion, mais je voudrais contacter la personne qui m’a répondu : mon e-mail : musicafee@yahoo.fr.
      Voir mes deux textes sur Peïo Serbielle : http://www.temps-a-naitre.com
      http://www.temps-a-naitre.com/pages/mirete/christtexte.html
      Normalement, je devrais prendre contact à partir de lundi 11 avril avec Radio-Pays, 93.1, à Paris, afin de lire ces deux textes de soutien à l’antenne ; faute de mieux, ce ne sera pas du direct, mais enregistré. Je vous le signalerai quand ce sera fait ; les textes sont destinés à passer pendant l’émission basque.
      Oui, je garde confiance ; n’empêche ; je suis vachement en pétard ; et je ne suis pas près de me calmer. Merci à toi, qui m’a répondu, merci à toute l’équipe de Bellaciao !
      Je suis en correspondance courrier suivie avec Peïo Serbielle ; ses lettres sont des cadeaux ; ce gars est un homme de bien, de musique, d’hospitalité et de fraternité ; et ses écrits le prouvent encore plus, si cela était besoin.
      Je n’arrêterai pas d’être en colère tant que l’injustice règnera sur ma planête.
      CBC, intiales de Chris de Breizh-Corsica, les pieds sur terre, la tête dans les étoiles.

    • Apparemment, il y a un problème avec mes URL : voici la première :

      http://www.temps-a-naitre.com.

      la deuxième dans un prochain message. bisous à tous et toutes.
      CBC, pour unr fois, c’est pas moi qui me plante.

    • Peio a changé d’adresse ; voir sur cotebasque.net/zekos/peio.asp
      Bises.Christine

    • Tristes nouvelles de Peio. S.O.S !

      Le 03 octobre 2005, triste anniversaire ; Peio est toujours en tôle, comme un terroriste !
      Il y a eu des concerts de soutien ; il y en aura d’autres ! Il a été changé de prison ; mais c’est toujours la prison ! Nous avons beau gueuler, hurler, écrire, chanter, faire savoir autour de nous cette situation intolérable ; croyez-vous que cela aide à sortir Peio notre ami, de tôle ? Apparement cela ne suffit pas ; alors, glissons-nous tout doucement vers un état de non-droit ?
      J’espère bien que non !!!
      Allez donc jeter un coup d’oeil sur www ;cotebasque.net/zekos/peio.asp.

      Ecrivez aussi à Peio, il a plus que jamais besoin de notre soutien moral.
      Mr Peio Serbielle
      Maison d’Arrêt
      112, rue Saint-Roch
      16016 Angoulême cedex

      Eh, oui, Peio est au bord de la dépression ; alors, le mieux que je puisse faire, c’est de lui écrire ; de plus il faut aussi que vous aidiez l’association pour Peio, "Danse avec les ours" ; Président Jean-Bernard Serbielle, allez sur cotebasque.net ; vous pouvez aussi, par chèque, acheter le dernier disque "Egon, le chant des légendes basques", disque qui aurait dû sortir dans les bacs.....en octobre 2004 !!!!!!
      Quand je l’aurai, je vous ferai part de mon impression.

      Bises, à plus. Christine de Breizh-Corsica.
      mon site ; www.temps-a-naitre.com

    • Au cas où personne ne serait au courant, alllez donc sur www.cotebasque.net/zekos/peio.asp.
      Peio Serbielle est libre depuis le 06février 2006.
      Et le 4 mars, il a chanté pour Ingrid Betancourt et tous les otages de Colombie ; Vas-y, Peio, chante, nous t’attendons avec impatience dans tous les coins du monde.
      Bises à tous. Christine.
      Ze site avec mes textes et ma trombine : www.temps-a-naitre.com