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Le Crime nucléaire contre l’humanité !

Publie le lundi 20 juin 2011 par Open-Publishing
5 commentaires

Jean Pignero, qui nous a quitté depuis maintenant six années avait publié un texte toujours d’actualité, l’APRI le rappelle, il est grand temps de faire un choix de société permettant à l’humanité de mettre un terme final à son déclin.

Les problèmes liés au "réchauffement climatique" sont secondaires, même si nous passons pour des incompris le temps petit à petit nous donne raison.
L’arrêt de l’énergie nucléaire doit être immédiat.

Sans appel, sans aucune condition.

Nous en profitons pour rappeler qu’après Fukushima Daiichi nous sommes devant l’éventualité d’un autre accident nucléaire (classé déjà de niveau 4), ce dernier s’est passé le 7 juin à la centrale de Fort Calhoun (au milieu du Missouri...?...).Il y a eu un incendie dans cette centrale entraînant l’arrêt du refroidissement...

Il semblerait que le Président Obama aurait ordonné l’interdiction de toutes informations concernant une fuite majeure qui se poursuivrait...

Il y en a assez de cette politique axée sur l’énergie atomique, ses répercutions sur la santé devenant de plus en plus graves (cancers en augmentations, malformations génétiques, mortalités foetales etc).

L’arrêt du nucléaire est inconditionnel !

Il est temps de donner un autre sens à notre vie, un autre sens que celui guidé par des solutions à court terme qui dans le long terme deviennent pratiquement impossibles à gérer (déchets nucléaires...etc...).

Les économies d’énergies sont possibles (il y a qu’à réduire la consommation de l’éclairage et des besoins communaux et industriels qui sont abusifs, faites le calcul de toutes ces consommations de KW, et là nous n’osons pas rajouter le chauffage électrique (facile à installer, certes peu polluant mais ô combien justificatif de besoins en énergie électrique, quant aux factures inutiles d’en écrire plus avec la privatisation de l’énergie c’est la porte ouverte à tous les abus).

Alors parler, écrire, divulguer...toutes sortes d’informations qui sous le prétexte environnemental favorise l’énergie nucléaire, est purement abject et à la limite de l’inconscience.

A propos du nucléaire

 Ce sont les scientifiques qui ont fourni et qui fournissent aux Politiciens et aux Militaires les données nécessaires pour construire et développer les armes nucléaires. Les ingénieurs militaires qui participent à ces recherches le font du fait de leurs connaissances scientifiques.

 Les sciences sont presque toutes pacifiques, mais la science des rayonnements ionisants, à l’origine pacifique, est devenue en 1934 la science nucléaire quand des scientifiques sont arrivés à transformer des atomes naturels en atomes artificiels. La science nucléaire est, pour partie, un crime nucléaire quand les armes nucléaires permettent de tuer indistinctement un grand nombre de militaires et de civils.

 Ce crime peut être qualifié de crime nucléaire contre l’humanité parce que la technique toute entière issue de toute la science nucléaire produit obligatoirement des pollutions connues des scientifiques, dont une partie de ces pollutions ne peut être détectée par des non-scientifiques, ni contrôlée totalement, ni détruite.

 Transportées par les vents, les eaux, la terre, ces pollutions nucléaires s’imposent et s’imposeront dans le monde entier pendant des millénaires et nuiront à tous les êtres vivants, animaux et végétaux.

 Ces pollutions méritent d’être reconnues par les sympathisants, militants, associations antinucléaires comme le motif premier de leurs pensées et de leurs actions, même si ces pollutions ne constituent qu’un aspect de leurs actions.

Voici quelques propositions : 

 Il faudrait, dans tous les pays, que les Pouvoirs politiques reconnaissent le crime nucléaire contre l’humanité comme une vérité première, immuable : à nous les militants d’intervenir auprès des politiciens et de porter plainte en justice contre les criminels nucléaires, donneurs d’ordres et praticiens. Nos demandes et nos plaintes risqueront en un premier temps d’être déclarées irrecevables au motif que ce crime n’existe pas nommément dans les codes pénaux, ni dans les préambules et les articles des constitutions : ces rejets, s’ils ont lieu, devraient nous conforter dans notre revendication.

 Il serait donc souhaitable que les militants des associations antinucléaires modifient, s’il y a lieu, les statuts de leurs associations afin qu’ils incluent le crime nucléaire contre l’humanité et leur refus primordial de ce crime, refus qui justifie leurs actions militantes contre tel ou tel danger particulier du nucléaire. Les militants pourraient demander aux sympathisants leur avis et leur approbation souhaitée de la nouvelle rédaction de ce texte fondamental et fédérateur, approbation qui rendrait de plus en plus difficile la position des pronucléaires obligés de défendre le crime nucléaire contre l’humanité.

 Il faudrait alors personnaliser nos demandes de reconnaissance du crime nucléaire contre l’humanité et nos plaintes en justice contre les criminels nucléaires, pas du tout par haine personnelle ou politique, mais du seul fait de l’exigence de notre volonté de sauvegarde humanitaire. Concernant les Pouvoirs politiques, il faudrait proposer, par exemple pour mon pays : la France, les noms du président de la république, (puis, éventuellement, de son successeur), de son premier-ministre (puis de son successeur) et de tous les ministres qui ont signé les ordonnances, lois et décrets favorisant le nucléaire. Et ajouter les noms des politiciens qui ne sont plus membres du gouvernement actuel, mais qui ont participé, en leurs temps, aux mêmes responsabilités : Giscard ; Jospin ; etc

 Pour mémoire garder, faire juger à titre posthume, les responsables décédés : De Gaulle, Pompidou, etc

 Ensuite, ou en même temps, concernant les Pouvoirs scientifiques, il faudrait porter plainte contre les scientifiques qui ont oeuvré ou qui oeuvrent, même indirectement (par exemple, les ingénieurs qui conçoivent et réalisent les cuves des centrales nucléaires) pour le développement du nucléaire, dont tous les responsables de toutes les installations nucléaires.

Et, enfin porter plainte de façon posthume contre les scientifiques décédés dont F. et I. Joliot-Curie sont les éminents représentants.  

Jean Pignero

Président Fondateur de l’APRI

Messages

  • CITATION : "Les problèmes liés au "réchauffement climatique" sont secondaires, même si nous passons pour des incompris le temps petit à petit nous donne raison. L’arrêt de l’énergie nucléaire doit être immédiat"

    Les choses dans le débat énergétique sont bien compliquées et même contradictoires. Mais il ne faut pas raconter des histoires. L’ Allemagne va fermer ses centrales nucléaires et mettre en construction 30 centrales à gaz et à charbon. Fin du nucléaire et relance du carbone !

    il faut pour justifier cela minimiser le réchauffement climatique. Il y a confusion entre risque et danger.

    Ne tombons dans le simplisme qui consiste à choisir entre réchauffement climatique et énergie électro-nucléaire. Les enjeux sont trop importants pour être traités de façon fantaisiste. Après un grand débat pour redéfinir le mix énergétique, il faudra consulter le peuple pour savoir quel risque il est prêt à supporter.

  • Ce débat sur l’énergie organisé par le PCF ce jeudi 9 juin à Portes les Valence va marquer les participants. Pendant plus de 3 heures, les intervenants Gilles PEYRERON syndicaliste de la fédération nationale Mines et Energie de la CGT, en charge des questions de production d’électricité, et Luc FOULQUIER ingénieur-chercheur en radio-écologie, membre de la commission ECOLOGIE du PCF, ont suscité une écoute attentive et un échange parfois rugueux.

    Gilles PEYRERON pose d’emblée la question du droit à l’énergie de tous, en France et sur la planète. Chacun connait le gigantesque fossé entre un pauvre Ethiopien et un riche Américain.

    Pour atteindre un niveau de vie décent pour tous, il faut répondre à un accroissement des besoins énergétiques considérable sur une terre bientôt peuplée de 7 milliards d’habitants. Cela constitue une question politique décisive et pas seulement un choix de solutions techniques.

    Il est urgent de faire sortir le droit à l’énergie des règles du marché capitaliste. La planète est confrontée au réchauffement climatique. Imaginons une émigration massive de population sous la pression des effets du réchauffement climatique. Un monde de coopération est indispensable. Le syndicalisme doit s’ouvrir aux enjeux planétaires. La CGT œuvre pour un développement humain durable.

    Luc FOULQUIER se définit comme un écologiste, mot scientifique qui ne peut pas être le monopole d’une pensée politique. Il fait le lien entre les grands physiciens Paul LANGEVIN, Frédéric JOLIOT-CURIE et leur engagement progressiste. Il est essentiel que les chercheurs soient en phase avec les aspirations de la société. Il est aussi essentiel que la société puisse s’approprier les enjeux de la recherche afin de ne pas créer un fossé entre le peuple et les élites. Le CNR Conseil National de la Résistance a été un grand moment de cette relation.

    Pour Luc FOULQUIER, les humains ont été confrontés de tout temps au besoin de se nourrir, d’accéder à une forme d’énergie et de construire une culture. A toute époque, les hommes ont dû gérer le risque d’une source d’énergie (par exemple, le feu pour se chauffer, se protéger ou cuire les aliments est associé aux incendies). Aujourd’hui, l’ampleur et la complexité des problèmes permettent souvent la confusion entre le risque (plus limité dans le temps et dans l’espace) et le danger. Il est facile de passer à l’exploitation de la peur et de l’irrationnel par médias interposés.

    Le réchauffement climatique est un danger, le réduire nécessite de redéfinir le mix énergétique (nucléaire, renouvelables , carbone)

    C’est la place du nucléaire qui fait débat. La catastrophe de Fukushima et la décision récente de sortie du nucléaire du gouvernement allemand sont dans toutes les têtes. Alors que les réseaux électriques européens sont interconnectés, il est curieux de constater que ce choix national s’impose sans concertation européenne.

    A ce propos le Programme Populaire Partagé du Front de Gauche reste ouvert sur la définition du mix énergétique entre les nouvelles énergies renouvelables, les énergies carbonées l‘électricité d’origine nucléaire. Le choix de la méthode du débat public et de la démocratie est affirmé afin de trancher en connaissance de cause.

    Le syndicaliste Gilles PEYRERON a dénoncé les supercheries commerciales pour faire sortir les abonnés du tarif régulé de l’électricité par des tromperies sciemment élaborées. La position avantageuse en France du tarif régulé a été attaquée par la loi NOME sous couvert d’ouverture à la concurrence européenne.

    La CGT préconise un mix énergétique et affirme le besoin d’un grand service public de l’énergie. Des projets novateurs se heurtent à des contradictions.

    Créer en Bretagne un centre de déconstruction des navires anciens bute sur le manque d’énergie électrique de cette région. Faut-il se résoudre à délocaliser ce travail dangereux en Inde ?

    Autre exemple, la ligne TGV LYON-TURIN pour le transport des camions bute sur la construction d’une ligne électrique à très haute tension en France et en Italie. L’énergie de transport reste souvent issue du pétrole. Il y a réticence à reconnaitre que l’énergie « propre » pour le transport, c’ est l’électricité.

    Luc FOULQUIER a abordé différentes réponses techniques concernant l’éolien, les énergies solaires, le projet Désertec et le transport d’électricité entre Sahara et Allemagne, la nouvelle génération d’agro-carburants à base d’algues poussant au gaz carbonique !… il a évoque les projets Negawatt et Negatep. Il a souligné que la course au profit immédiat est souvent le critère de choix pour favoriser ou non une technologie. Lors du débat, un échange rugueux a eu lieu avec des représentants d’EELV. La question de l’écologie est-elle le monopole des partis verts ? D’un côté les productivistes inconscients et de l’autre des attentifs au devenir de la planète ?

    Ce débat montre que dans ce monde réchauffé, l’accès à l’énergie pour tous est bien un choix de société, un enjeu de stratégies politiques. Les guerres en Irak et en Lybie portent sur la maitrise des ressources pétrolières.

    Les peuples ont besoin d’une mondialisation solidaire instaurant des coopérations et non de la course au profit immédiat des rapaces capitalistes.

    GB26100

    • Bonjour,
      C’est encore gros comme une maison ce que transmet GB26100

      Il semblerai que le PCF (ou quelques personnes du ?) et la CGT (ou quelques personnes de la ?) ai fait une faute grave en faisant un débat sur l’énergie ce jeudi 9 Juin à Portes les Valence. Car il aurait en priorité du faire un débat sur la santé, pas sur l’énergie.
      Gilles Peyreron devrait donc poser "d’emblée" la question du droit à la santé pour tous, c’est à peine croyable de voir un tel aveuglement ; on vous dit que vous en mourrez et sous prétexte de lutte anti-capitaliste on vous en remet une cuillère (radioactive) en parlant de Mix énergétique comprenant donc le fameux nucléaire, l’objet du crime. Là c’est (le camarade ?) Luc Fourrier qui en remet une couche. Et poursuit, "Joliot Curie grand physicien", "CNR" ok ok

      Oui Joliot Curie grand communiste et grand progressiste mais Joliot Curie "démissionné" du CEA, lorsqu’il s’est aperçu que son idéal "d’atome pacifique" (concepteur de Zoé) n’allait vraiment pas avec l’orientation des militaires et nucléocrates des Mines au pouvoir. (y a pas que degaulle et Messmer, Galley, Giraud, giscard ) ( voir « Nucléaire, la démocratie bafouée de Didier Anger entre autre)

      On peut aussi parler d’autres figures connues pour démonter "la chose nucléaire"

       Marie Curie aussi avait des intentions nobles mais aveuglée par son chère radium, elle en est morte avant l’âge, Pierre et Irène aussi.
       Albert Einstein directement ou non a conduit à l’élaboration de la bombe A, son excuse d’alors était que la bande à Adolf en avait pris le chemin, et qu’il fallait "se dépêcher". Mais Bébert s’est retiré dès qu’il a su que tonton étaient hors course, et s’est fait réprimé par les USA pour cela. Tout le restant de sa vie il a lutter contre cette ignominie.

       Même chose pour Andréi Sakharov un des concepteur de la bombe H, lui aussi quand il s’est aperçu, encore trop tard de cette ignominie, a lutté toute sa vie,
      et sanctionné aussi plus sévèrement, pas que pour cette raison d’ailleurs.

       Même chose pour Vassily Nesterenko brillant physicien biélorusse inventeur de la centrale portable Pamir, après cette catastrophe de Tchernobyl, (Rappelons au passage que Fukushima a eu lieu parce que les conséquences de Tchernobyl ont été étouffées) s’est aperçu de cette même ignominie et a consacré toute sa vie à dénoncer l’imposture et à soigner les enfants contaminés. Il est le fondateur de Belrad avec Sakharov aussi d’ailleurs. Avec sanctions lui aussi et attentats sur sa personne à la clé.

      Voilà pour quelques noms connus qui vous font réfléchir ou pas ? mais il y en a des tonnes d’autres qui croient ou croyaient réellement "œuvrer pour le bien de l’humanité" et quand ils se sont aperçu de leur méprise (pas tous) se sont fait casser et oublier ou dénigrer, et ceci est valable dans tous les domaines de cette "science sans conscience" ou trop tard...

      Nucléaristes de tous les pays, sortez des rangs ; on va arrêter ce merdier, ensemble, ou ce sera boum ; plus besoin « de poser "d’emblée" la question du droit à la vie pour tous à Porte les Valence »

      Ok pour le Nuremberg nucléaire avant l’hiver nucléaire.

  • Bonjour,
    je suis une simple citoyenne, qui a compris depuis l’age de 10 ans, j’en ai 47 à ce jour, que nous n’avions pas le droit d’utiliser une énergie productrice de déchets dangereux et mortels pendant si longtemps qu’ils mettent en danger plus de 100 générations.....
    Qui avait le droit de polluer la planète dont nous ne sommes pas propriétaire, mais juste bailleur ?
    Nos prédécesseurs ont maintenus l’ordre en place, dans certaines sociétés seulement, ou l’homme et la nature ne font qu’un. Dans les sociétés ou l’argent est la priorité, les questions d’environnement sont bafouées.
    La majorité des sociétés fonctionnent sur le principe que le bonheur s’achète.
    Ainsi, nous avons acquis du bonheur matériel, inlassablement, sans limite et sommes arrivés à sur-consommer. On achète, on jette, etc...notre économie aux produits vite cassés, vite démodés tout le monde s’en satisfait. Même dans la relation sentimentale, on consomme, on jette....
    Alors pour retrouver des valeurs "raisonnables" il faudrait se mettre autour d’une table, réfléchir (vite car notre temps est compté ), et accepter un nouveau système international.
    Le 1er impératif pour sauver l’humanité, je veux dire, la présence de l’espèce humaine mais aussi animale, est de stopper immédiatement la production de déchets radioactifs.
    Cela signifie actuellement, arrêter toutes les centrales nucléaires.
    Est-ce que l’homme, depuis toujours, guerrier, arrogant, ambitieux, "territorialiste", va accepter cette ultime obligation ?
    Si des philosophes nous gouvernaient, peut-être aurions nous un espoir, mais ce sont des industriels imbus de pouvoir et d’argent qui sont à la tête de nos sociétés.Cela va être difficile.
    Je suis d’accord avec ta lettre J.P., mais nous avons besoin des scientifiques, ils ont créé un monstre, à eux d’ouvrir les yeux,(ils sont de + en + nombreux à se réveiller !) et d’inventer un moyen de le "désactiver".
    J’espère que l’homme va se servir de son "intelligence" pour se sauver car jusqu’à maintenant il s’autodétruit.

  • Je suis d’accord pour que toutes les associations antinucléaires déposent plainte. Quant une usine pollue un cours d’eau, l’atmosphère ou empoisonne les gens, les plaintes sont recevables. Quelle différence avec le nucléaire, sinon que c’est l’énergie du diable. Et puis il faut arrêter de dire que l’électricité nucléaire est propre. Elle produit autant de carbone que les autres énergies sinon plus. Entre l’extraction du minerai, le transport le traitement et j’en passe, puis tous ces déchets radioactifs dont on ne sait que faire dire ça est une grosse connerie.
    Je souhaite que tous ces assassins en herbe soient jugés pour le crime le plus terrible de toute l’humanité : le nucléaire.
    Ce jour viendra j’en suis persuadé, car le mal est fait. Même si tous les états décident aujourd’hui d’arrêter, l’atome lui va continuer pour des millénaires. Si l’on recense toutes les morts liées au nucléaire civil et militaire, hitler à coté était un petit garçon.