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Hôtel de la Marine : petits arrangements entre amis (puissants)

Publie le vendredi 24 juin 2011 par Open-Publishing
1 commentaire

Sortez vos piques et vos bonnets phrygiens, l’Ancien régime est de retour ! Notre bon roi Nicolas Sarkozy a décidé "d’offrir" à son ami Dominique Baudis, l’Hôtel de la Marine, superbe bâtiment public situé sur la place de la Concorde et qui devait (enfin) être ouvert au public.

Dominique Baudis, nommé par la grâce de Dieu et de Nicolas Sarkozy au poste de "Défenseurs des Droits" (saura-t-on un jour de quels droits il s’agit ?) cherche de nouveaux bureaux. Pourquoi ne pas s’installer dans l’un des plus prestigieux bâtiments de Paris aux frais du contribuable ?

L’Hôtel de la Marine, joyau architectural du XVIIIe siècle, abrite pour deux ans encore l’état-major de la Marine Nationale avant d’être libéré et réaménagé. Si Nicolas Sarkozy avait promis d’enfin ouvrir ce lieu de mémoire aux visiteurs (c’est quand même nous qui payons pour son entretien), il semble avoir récemment fait marche arrière.

Un espace de création et de partage culturel en plein coeur de Paris ? Que nenni ! Ceux qui ne veulent pas regarder TF1 n’ont qu’à se trouver eux-même un endroit où se cultiver... surtout que les contribuables n’auraient pas eu à mettre la main à la poche !

Au lieu de cela, nos impôts vont servir à rénover et à entretenir les bureaux cinq étoiles d’une énième institution inutile et uniquement créée pour caser les copains des puissants. Encore une preuve des dérives monarchistes du règne de Sarko Ier !

Pendant que les nantis et tous ceux qui ne se sont donnés que la peine de naître profitent un max des avantages d’une République pour laquelle nous payons, le reste des Français continuent la galère... Belle démocratie en réalité.

Messages

  • il a besoin d’un coup de rasoir sarko I alias le petit, pas suffisamment (petit) pour moi, il faudrait le raccourcir un peu...
    quoi qu’il en soit ça ne nous économisera pas le besoin de penser et construire un autre monde, sans chef, classes, frontière, état, ni autre forme de tyrannie se mettant entre l’homme et son bonheur !
    Qu’attendons nous camarades, des exécutions sommaires et des camps de la morts ?
    Ne nous attendons pas au pire déjà advenu, nous sommes déjà dans le pire et nos chaines d’aujourd’hui sont de plus en plus lourdes à porter ainsi que nos conscience.

    coquelicot