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BON ANNIVERSAIRE À FIDEL

par oscar fortin

Publie le vendredi 12 août 2011 par oscar fortin - Open-Publishing
13 commentaires

LA FRAICHEUR D’UN HOMME AUTHENTIQUE

FIDEL

Né un 13 août 1926, Fidel Castro célèbre ses 85 ans avec la même simplicité et authenticité qui l’ont accompagné toute sa vie. Celui que la revue Fortune avait présenté à plusieurs reprises, mais en vain, comme un des hommes les plus riches du monde vit tout simplement dans une petite résidence à la Havane. C’est là qu’il reçoit, à l’occasion, des chefs d’État, des personnalités politiques, des écrivains et des artistes.

Tous et toutes sont honorés d’être reçus par celui qui a renversé le dictateur Batista et donné naissance à une révolution que l’Empire n’a pu vaincre avec ses interventions armées, ses centaines de millions de dollars pour corrompre, créer des épidémies, susciter des actes criminels et un blocus économique défiant toutes les règles du droit international.

Il aura été également la Cible de plus de 638 tentatives d’assassinat ([http://www.cubalatina.com/histoire/fidel-castro.php3->http://www.cubalatina.com/histoire/fidel-castro.php3]), il est toujours là pour partager ses réflexions sur le monde et les conflits qui en menacent l’existence. Vous trouverez à travers les divers sujets traités la fraicheur d’une sagesse qui repose tout à la fois sur un vécu intense, une intelligence exceptionnelle et un humanisme qui ne se dément pas.
http://www.granma.cu/frances/reflexions/reflexions.html

Peu d’hommes d’État, des 50 dernières années, peuvent se présenter avec autant de consistance et de fidélité à certaines valeurs fondamentales relatives aux personnes et aux sociétés.

L’insistance mise par la Révolution sur l’éducation et la santé est un premier indicateur de la valeur accordée à la personne humaine. De fait, sans éducation et sans la santé, les personnes demeurent vulnérables à la manipulation et à l’isolement. Elles ne peuvent assumer les responsabilités dont elles ignorent les avenants et les aboutissants. Depuis longtemps, Cuba est libre d’analphabétisme et son système d’éducation fait l’envie de nombreux pays de la région. Quant à son École de médecine, sa réputation n’est plus à faire. Cuba est le pays qui dispose du plus grand nombre de médecins par mille habitants. Il fallait le faire en dépit et à l’encontre de toutes les contraintes mises sur sa route tout au long de ces 50 années.

Un second volet qui caractérise la Révolution cubaine est celui de la solidarité nationale et internationale. Nous connaissons de plus en plus les interventions de Cuba dans diverses régions du monde. Il n’y va pas avec des fusils pour y faire la guerre, mais avec des ressources humaines pour y apporter éducation et santé. Cette coopération n’est d’aucune manière conditionnée aux idéologies des pays où professeurs et médecins se rendent. Il en est de même pour l’ouverture de l’École de médecine à de nombreux étudiants étrangers, y compris des États-Unis. Dans la grande majorité des cas, Cuba assume les frais de formation de ces jeunes trop démunis pour payer cette formation, mais suffisamment intelligents et habiles pour en maitriser les connaissances et leurs applications. Ils sont des milliers, aujourd’hui, oeuvrant dans leurs pays respectifs auprès des populations les plus défavorisées. Ce qui a fait dire à l’ex Président de l’Assemblée générale des Nations unies, Miguel D’Escoto, que Fidel Castro était sans nul doute le personnage le plus solidaire des causes humaines. Chez lui, la solidarité s’écrit par des actions et des engagements.

« Nous vivons le meilleur moment de l’histoire d’Amérique latine, un moment durant lequel le rêve de Bolivar, de Morazán et de Martí ne sont plus un simple rêve, mais s’est transformé en un projet réalisable dans lequel nous pouvons nous engager. Pourquoi ce moment-ci ? Je crois que nous sommes en train de voir les fruits de l’exemple et de la lutte de Fidel, diabolisé par l’Occident pour avoir prêché la solidarité. Fidel ne l’a pas seulement prêchée, il a prêché par l’exemple. Pour moi, et cela je le dis aux Nations unies, il est le héros mondial de la solidarité. »

Dommage que nos politiciens et médias continuent à le diaboliser et à taire ses réflexions et commentaires sur ce que vit le monde d’aujourd’hui. N’importe, les peuples savent le reconnaître et de plus en plus de dirigeants s’en approchent pour y puiser conseils et sagesse. Son influence déborde les frontières de Cuba et rejoint les peuples de l’Amérique latine, d’Afrique et plusieurs du Moyen Orient et d’Asie.

Quelque part, les forces porteuses de vérité, d’authenticité et de consistance en arrivent toujours à percer les nuages du mensonge, de la manipulation et de l’incohérence. Peu d’hommes d’État peuvent rivaliser avec la stature de cet homme toujours porteur d’un message de solidarité, d’humanité et de fraicheur.

Fidel, bon 85ième anniversaire. Tu demeures pour bien des peuples et de nombreux dirigeants un phare qui éclaire sans éblouir et qui guide sans dévier de la voie à suivre.

Oscar Fortin
Québec, le 13 août 2011
http://humanisme.blogspot.com

Quelques liens en français :

http://cubasilorraine.over-blog.org...

http://cubaverdad.canalblog.com/arc...

http://cubasilorraine.over-blog.org...

http://humanisme.blogspot.com/2009/...

http://humanisme.blogspot.com/searc...

Messages

  • Fidel est un axe de résistance au capitalisme, particulièrement états-unien, et c’est une couleuvre qui ne passe pas pour beaucoup d’âmes damnées du régime politico-économique infra-humain qui s’intitule "monde libre".

    • Si je comprenais la nature de votre message il me ferait plaisir d’y joindre mon commentaire.

    • si cela peut vous aider , afin quenous ayons votre commentaire.

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119375

      A ceux qui ne sont bons qu’à donner des noms de rue à leur camarade socialiste Allende ,tant les bobos roses réservent leur émotion àla nostalgie des échecs qu’on se narre au Café de Flore, "Libé "sur la table qui se pâment quant un ex compagnon du CHE devient conseiller culturel du Président de la Francisque (fidèle en cela d’ailleurs à une de ses maximes"d’écrivain philosophe caméléon".. « Les meilleurs penseurs sont ceux qui pensent contre eux-mêmes » ..), à ceux là , qui ne rêvent comme Fabius et Kouchner que d’un "Cuba si, Fidel No" , en doigt d’honneur , j’offre ce"p’tit morceau de la copine Danielle Bleitrach , rédigé pour les 84 ans du Camarade que l’Impérialisme a tenté d’assassiner X fois..

      http://cubasilorraine.over-blog.org/article-feliz-cumpleanos-comandante-fidel-danielle-bleitrach-55342608.html

      je lisais ce matin 13 août, jour où Fidel entrera dans sa 84 e année ce qu’avait dit un peintre-céramiste cubain Fuster : « Fidel est ma joie de vivre » et j’ai ressenti la même chose. Moi qui ne suis cubaine que d’adoption, bien que mes grands parents polonais se soient naturalisés Cubains quand ils ont fui Hitler, je partageais cette allégresse. Oui Fidel est la voix de cette Révolution que j’ai tant aimée parce qu’elle correspond au meilleur de l’humanité. Il suffit que j’entende Fidel et toutes les mesquineries, les déceptions de l’engagement, les échecs s’effacent, la voix me dit « Nous devons faire ce qui est le sens de notre vie et tout le reste importe peu ». Et me voici régénérée parce que le chemin est plus clair, je suis avec les autres, l’ego douloureux oublié dans cette étrange mission à laquelle le commandant me convie…

      Comment expliquer : Fidel est une voix, mais pas celle d’un tribun, pas celle d’un démagogue, il y a de l’intimité, mais aussi de la force dans cette voix, ce n’est pas une voix qui impose mais elle ouvre le dialogue, elle nous fait suivre et partager un raisonnement parfois même on a l’impression de se perdre dans les méandres de son insatiable curiosité mais c’est toujours pour mieux comprendre, pour dénoncer les illusions nocives, les mensonges. On passe sans transition du détail le plus trivial mais aussi le plus pointu à la philosophie, à la dialectique de la nature… La raison critique se déploie, la logique rationnelle et pourtant le projet est utopique autant que sportif, un dépassement de soi : la voix nous invite à escalader des montagnes et de là-haut, après avoir donné le meilleur de nous-mêmes dans l’escalade, la main nous désigne un point de l’horizon en nous décrivant quelque chose que nous ne pouvons pas encore voir mais qui exalte notre imagination. Là est ce dont nous avons toujours rêvé, on le devine à peine, ce sera pour ceux qui nous suivront, mais nous nous sommes la génération qui a su que c’était possible, nous avons lutté, enlevé les pierres du chemin pour que ce destin soit celui de l’humanité.

      Ce grand seigneur courtois même avec ses adversaires appartient à cette Amérique latine chevaleresque, il en appelle toujours au meilleur de nous mêmes. Pourtant décrire cet appel à l’utopie est insuffisant, très insuffisant, jamais il n’emporterait l’adhésion du peuple cubain s’il était seulement un Don Quichotte aventurier, ce qui caractérise Fidel est le réalisme des moyens pour parvenir aux buts. Oui nous dit-il c’est possible, il suffit de mettre le pied sur un terrain solide, celui où le pas s’affermit.Ca parait fou, mais puisqu’il le dit, alors que nous avons tous cet instant de doute, nous faisons le choix de le suivre parce que c’est lui, son désinteressement, son expérience et l’horizon qu’il nous fait entrevoir.

      Fidel est l’homme qui voit loin, beaucoup plus loin que tous les autres, Machiavel a déjà noté ces hommes exceptionnels qui voient très loin, ce qui est important parce qu’ils interviennent alors que l’on peut encore corriger ce qui commence à poindre. Mais le danger avec ce type d’individu est que personne ne les croit puisqu’ils parlent de choses encore inconnues des autres et Fidel a de surcroit la capacité d’emporter la conviction de ceux qui l’entourent, son peuple et nous tous…

      C’est ce que nous avions expliqué avec J.F.Bonaldi dans notre livre, nous l’avons écrit grace à la connaissance fantastique que Bonaldi a accumulé sur Fidel, une connaissance au jour le jour, depuis trente ans, je me suis laissée guider par ce parcours d’une français vivant à la havane et traduisant les discours de Fidel, ce savoir fait de respect, d’allégresse et de dévouement, je l’ai vu pendant le long silence de Fidel être gagné par la tristesse mais demeurer patient et j’ai beaucoup appris sur ce qui permet à un révolutionnaire de tenir y compris quand il perd la joie de vivre parce qu’il a du mal à entendre la voix de la révolution, parce que les temps sont difficiles et que plus encore que de pain il a besoin d’espérance…
      Mais je voudrais dire aussi ma propre manière de tenter d’approcher ce qui fait de Fidel ce personnage d’exception et le peuple cubain son alter ego. En tentant de comprendre ce phénomène politique je ne sortais des écrits de Fidel que pour me pénétrer de deux lectures apparement étrangères au monde cubain, Ernst Bloch, le marxiste allemand, et son « principe espérance » où le rôle de l’utopie et dans le même temps je n’ai cessé de lire et relire le contrepoint de cette pensée là avec Machiavel, tout Machiavel, le prince mais pas seulement son oeuvre complète, le réalisme, la stratégie la plus intelligente. Quand j’arrêtais ces lectures c’était pour vivre le quotidien des Cubains, me pénétrer de leurs manières d’être, pour comprendre cette « symbiose » joyeuse et profonde.

      Ce regard sur le Révolutionnaire Fidel Castro paradoxalement m’a rapproché de Raoul, si l’ainé reste un hidalgo austère et toujours un peu seul depuis la mort du Che, Raoul est le Cubain, sa transformation révolutionnaire vers toujours plus de collectif. Il y a quelque chose dans ce peuple qui bouleverse ceux qui le découvrent, un véritable pas en avant vers une autre humanité, ce n’est pas individuel, c’est collectif. C’est le syncrétisme cubain qui mèle toutes les couleurs, toutes les musiques, dépasse le traumatisme de l’esclavage pour aller vers les étoiles, la petite étoile cubaine… Alors que l’Empire s’enfonce dans la nuit et menace de nous entraîner dans l’éxplosion de mille soleils, la petite étoile, faible lueur continue à vaciller au loin, elle est celle de notre nécessaire Révolution si nous voulons survivre, la victoire du savoir et de l’intelligence sur la puissance… Cela n’a pas commencé avec Fidel mais depuis les Lumière, le père Varela, l’influence de la Révolution française, cela s’est poursuivi au XIX e siècle avec maceo, Marti, au XXe avec les luttes ouvrières, celle du tabac, de la canne à sucre, et le génie de Fidel et des barbudos a été de savoir qu’une poignée à peine armée si elle représente l’unité d’un peuple vainct toutes les armées mercenaires, cette unité est construite dans l’Histoire et dans la victoire sur toutes les oppressions, elle est irresistible, la victoire stratégique qui surmonte tous les handicaps… Et il est logique qu’à partir d’une telle vision, il nous explique que le recours aux armes est inutile que le combat est celui du corps à corps, du coeur à coeur, de l’intelligence à l’intelligence de chacun avec chacun pour emporter la conviction de tous. A Cuba, il s’est passé quelque chose l’amorce d’une transformation, d’un nouveau destin pour nous tous.

      Merci commandante, merci au peuple cubain, à tous les compagnons de Fidel avec à leur tête son frère Raoul. Merci de nous convaincre qu’un autre destin est possible pour l’humanité et que nous pouvons dépasser les concurrences, les haines, l’individualisme forcené et destructeur, l’avidité dans laquelle nous sommes emprisonnés et toutes ces choses absurdes qui nous déchirent vainement.

      Merci Danielle.

      Han sido muchos los sueños

      que trataron de quebrarte

      pero tú has sabido alzarte

      a golpe de fe y empeño.

      Y a pesar de que el norteño

      ha enfilado sus ballestas,

      y hasta ha imaginado fiestas

      preparando tu caída

      hoy sin temor a la herida

      vives con las botas puestas.

      Son, lo digo yo

      muchas razones a defender

      difícil es el camino pero yo sigo con él.

      Sans dico, le coeur et la "tripe de classe" aident à la traduction de cette chanson hélas retirée par Youtube

      Bon Week end prolongé à ttes et tous

      A.C

    • Je comprends maintenant mieux votre commentaire. Je vous remercie pour vos références. J’y ai trouvé inspiration. Fidel a été et demeure toujours une référence pour des millions de personnes et de nombreux chefs d’État. Ceux et celles qui s’en approchent au delà des caricatures qu’en font ses adversaires découvrent un grand humaniste et un leader qui sait allier la réflexion et l’action. Aux détracteurs de Fidel je dis de regarder les pays voisins dont le développement est sous contrôle du capitalisme et de regarder les principaux indicateurs de développement tels l’éducation, la santé, le taux de mortalité enfantine etc... Ils verront que Cuba, en dépit de tous les efforts faits par les États-Unis pour que rien n’aboutisse, obtient des résultats supérieurs aux autres tout en demeurant un pays pauvre, toujours en développement mais avec une conscience nouvelle.

  • "Monde libre" = infra-humain. C’est très clair Oscar, non ?

  • Fidel ..Un grand homme d’une autre stature que nos politiques français y compris à gauche et à l’extrème-gauche . Ce dirigeant hors pair mérite toute notre affection de révolutionnaires et la crise actuelle du capitalisme démontre toute la justesse d’une politique sociale et culturelle adaptée à un pays du tiers-monde qui construit la société socialiste à son rythme historique malgré le black-out des Etats-Unis . Sans culte de la personnalité , une tendance néfaste qui a malheureusement fragilisé beaucoup de mouvements révolutionnaires dans le monde, Fidel est une figure marquante du communisme du 20ème siècle avec le Che mort en martyr révolutionnaire sur la terre bolivienne qui découvre aujourd’hui la dure réalité de construire le socialisme dans un pays agraire très retardataire . Après la cruelle défaite d’Allende au chili organisé par la CIA et la réaction chilienne , le mouvement révolutionnaire sud-américain a repris son essor avec beaucoup d’intelligence . Fidel y est pour beaucoup dans ce nouvel espoir de libération humaine pour les peuples du continent américain .

    Les peuples européens, aux prises avec des dirigeants de droite et sociaux-démocrates de triste envergure et sans aucun charisme, doivent retrouver cette effervescence révolutionnaire si nécessaire pour changer la société et leur vie dégradée par une crise dévastatrice socialement et culturellement . Les communistes seront aux premières loges dans ce combat pour en finir avec le capitalisme . La Commune de Paris n’est pas morte , elle doit retrouver un enracinement populaire capable de battre les nouveaux versaillais pour une durée historique nécessaire pour construire la nouvelle société communiste débarassée de tous ses oripeaux totalitaires qui l’ont profané au 20ème siècle . Castro nous en donne une leçon pratique avec Cuba et son peuple bâtisseur .

    Aux nouvelle générations de révolutionnaires de s’enrichir de toutes les leçons d’un Fidel et de bien d’autres tombés au champ d’honneur de l’idéal communiste par la répression et le martyr .

    Bernard SARTON , section d’Aubagne

  • Oui ! Bon Anniversaire FIDEL Et surtout longue vie, l’Amérique-Latine, le Tiers-Monde a encore besoin de ta clairvoyance dans ce monde unipolaire avec à sa tête l’impérialisme yankee qui n’en finit pas de semer la haine et des larmes pour tous les pays qui osent défier leur dictat ! Si pour les Cubains il est un symbole vivant de leur Révolution il est aussi pour tous ceux qui ne vivent que des revenus de leur travail un immense espoir pour que croisse la Résistance à l’ogre, la justice sociale. Car il n’est pas vrai que ce régime capitaliste injuste et criminel soit la seule issue pour l’avenir de l’Humanité ! HASTA SIEMPRE COMANDANTE ! VENCEREMOS !!!

  • Bon anniversaire à Fidel, compagnon de lutte du Che ! Et que continue le grand pied de nez fait par Cuba à l’impérialisme américain !
    Vive le communisme !
    Hasta la Victoria Siempre !

  • Feliz compleanõs " Commandante " !

  • Deux tentavives pour mettre mon message et deux échecs !