Renverser l’hypothèse des candidatures aux primaires socialistes...

Le plus petit candidat ne pourrait-il pas devenir le plus grand dénominateur commun ?

Entre le socialisme d’à-venir, les communistes convertis et des Radicaux à qui le Parti Socialiste à toujours voué des futurs sans suite dès lors qu’étaient franchies les limites des zones régionales, cantonales, législatives et municipales ne serait-il pas opportun - aujourd’hui que nous nageons en pleine farce de primaires "socialistes" seulement ou prétendument élargies à toutes les gauches, si celles-ci le veulent bien -, ne serait-il pas ingénieux de renverser ces portes paroles aux programmes trop mous que sont les Hollande - Aubry - Royale qui n’en cessent pas de se répéter à chacune de leur apparition médiatique par un candidat plus actif dans ses avancées sociales, économiques et européennes ; un candidat aux idées réellement novatrices personnifiées par un Jean-Michel Baylet pas tombé là par hasard mais pour faire valoir le regain de crédibilité dont le simple PS fait depuis longtemps défaut ? Certes le PS les piochera les idées du PRG… Après coup… Comme il saucedémifie la cuisine écologique au goût qui selon lui serait le meilleur… Comme il s’est toujours attribué chacune des particules différentielles susceptibles de lui convenir sans jamais les appliquer depuis les ruptures communistes que l’on a connues depuis l’ère Mitterrand. Un coup chez les écolos, un coup avec les radicaux, un peu de communisme par-ci par-là ; ça pioche où ça peu un socialiste ! Il va même jusqu’au centre parce que les exigences économiques sont telles qu’il le faut bien. Bref, à toujours nous promettre un "plus" qui se traduit en pas grand chose une fois gagnées les élections pourquoi ne pas profiter de ces primaires socialistes pour lui montrer au Parti Socialiste qu’il n’est pas ou plus le roi tout puissant en matière d’idées et de contrôle des candidatures et lui infliger la sanction qu’il mérite depuis avoir évincer Georges Marchais et les communistes du trône en lui nommant un candidat qui ne serait pas issu proprement de ses rangs et de ses bases purement militantes et socialistes (MJS, PS, PSU ? Jeunesse chrétienne socialiste ?) mais qui risquerait de faire aboutir plus de programmes qu’il n’y paraît. Car elle est bien là la révolution politique et démocratique qui nous tends les mains et qui est à notre portée dans ces primaires en mettant au Parti Socialiste le candidat Baylet à la présidentielle qu’il ne souhaite pas et dont il est dit - qu’il se rassure le PS - qu’il ne pourrait faire guère plus de 2% dans ces primaires à GAUCHE. En l’élisant dès le premier tour avec cinquante et quelques pour cent des voix tout ce petit monde pourrait enfin se mettre au travail et on verrait dès lors les idées se construire différemment avec une extrême intensité ! C’est un doux rêve peut-être mais une action politique qui prendrait un sens réel et qui obligerait le PS à considérer différemment ses partenaires… Les écologistes parlent de refuser à l’heure actuelle toutes négociations avec les socialistes et vous croyez que c’est par hasard ? Mélenchon n’en parlons pas et il a bien raison ! Quant aux Besancenot ça fait longtemps qu’il a décidé de ne plus agiter sa marionnette à chaque tour des présidentielles ! Avec un Jean-Michel Baylet comme interlocuteur m’est à parier que des portes supplémentaires s’ouvriraient et que des perspectives nouvelles se concrétiseraient.

Tous aux urnes des primaires socialistes pour y mettre - euh, plutôt pour en faire sortir - le candidat qu’ils (les socialistes et l’ensemble des électeurs) n’attendaient plus. Le programme socialiste aurait tout à y gagner en perspectives comme en crédibilité !