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CINQUANTIEME ANNIVERSAIRE DU MASSACRE DU 17 OCTOBRE 1961

par Mouvement de la Paix

Publie le dimanche 16 octobre 2011 par Mouvement de la Paix - Open-Publishing

LUNDI 17 OCTOBRE 2011 à 18 H.

RASSEMBLEMENTS

NÎMES
Devant les grilles de l’ancienne entrée du Palais de Justice
Boulevard de la Libération

ALES
Entrée du Fort Vauban

MONTPELLIER
Lieu à préciser

COMMUNIQUE

"Octobre 1961, la guerre dure depuis 7 ans. L’OAS multiplie les attentats aveugles en Algérie
et en Métropole. Pendant ce temps, à Evian, les pourparlers s’engagent entre le Gouvernement
provisoire de la République Algérienne (GPRA) et les Autorités françaises. Mais ils traînent en
longueur.

A Paris, le 5 octobre, le Préfet de Police, Maurice Papon (celui qui participa, lorsqu’il était Secrétaire général de la Préfecture de Gironde entre 1942 et 1944, à la déportation de centaines de Juifs)
instaure un couvre-feu de 20h.30 à 5h. du matin pour les Français d’origine algérienne.

La Fédération
de France du FLN appelle les Algériens de Paris et de la banlieue parisienne à refuser le couvre-feu
en manifestant pacifiquement, en famille, le 17 octobre au soir.

Avant la manifestation, le service d’ordre FLN fouille tous les participants pour veiller au respect
des consignes (la moindre aiguille est confisquée). La réaction de la police fut d’une brutalité extrême.

Il y eut sans doute entre 150 et 200 morts, des milliers de blessés, 12.000 arrestations.

Des manifestants furent abattus sommairement dans la rue, d’autres furent jetés à la Seine ou pendus
dans le Bois de Boulogne. 50 prisonniers furent massacrés dans la cour de la Préfecture de Police
sous les fenêtres de Maurice Papon.

Pour pouvoir parquer les milliers dAlgériens arrêtés ce jour là, on réquisitionna le Stade de Coubertin
et le Palais des Sports de la Porte de Versailles. Les cars de police ne suffisant pas à les transporter
vers les différents lieux de détention, on réquisitionna aussi les bus de la RATP (comme ce fut le cas
lors de la rafle du Vel’d’Hiv en 1942)

Le silence officiel, imposé depuis 50 ans sur ces faits douloureux, ternit le visage de notre pays et
ne contribue pas au développement de relations amicales pourtant si nécessaires entre l’Algérie et
la France."

Amicale des Algériens ; Association Républicaine des Anciens
Combattants (ARAC) ; Association des Algériens du Languedoc
Roussillon et de l’Aveyron (ALR) ; France-El Djazaïr ; France
Palestine Solidarité ; Mouvement de la Paix.