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Agression et violence contre les salariés de Fralib (videos)

Publie le mardi 8 novembre 2011 par Open-Publishing
9 commentaires

La direction de FRALIB et le groupe UNILEVER, sont venus très tôt ce matin, accompagnés cette fois d’une trentaine de garde du corps, véritable milice patronale.

Les salariés ont respecté scrupuleusement les décisions de justice, y compris la dernière, celle qui malheureusement, légitime la présence des gardes du corps armés à l’intérieur de l’usine.

Cette dernière décision de justice, pour laquelle nous avons fait appel, que nous pouvons que regretter, nous l’avons dénoncée dès le 25 octobre.

Cette décision a donné la possibilité à la direction d’agir de la sorte, et de créer une situation de violence que les salariés ont subit ce matin.

Trois de nos camarades ont dû se rendre aux urgences, et 2 camarades (femmes) ont dû être transportés par les pompiers, victimes d’agression physique de la part de la milice mise en place par la direction.

Ce matin, nous avons atteint un sommet dans l’escalade de la violence et la provocation patronale, dont ils se sentent légitimés par cette décision de justice, afin de mettre en place leur milice à l’intérieur de l’usine. Après avoir donné les ordres, la direction a quitté les lieux.

Alors que la direction a motivé devant la justice la présence des gardes du corps armés uniquement pour sa protection physique, ce qui a été retenu par le juge pour justifier leur présence à l’intérieur du site.

Voilà qu’une fois la direction partie, pas moins de trente miliciens ont bloqué les accès de l’usine aux salariés et leurs représentants, les empêchant de rentrer.

La direction cherche par tous les moyens de créer les conditions pour faire sortir les salariés de l’usine, les coupant ainsi de leurs représentants, elle se présente entourée de gardes du corps provocateurs, huissier de justice, gendarmes, police municipale.

Les salariés de FRALIB avec leurs représentants ont repris leur place légitime dans l’entreprise. La milice a dû quitter les lieux mettant en échec cette nouvelle provocation patronale.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté, ce comportement scandaleux, d’une direction fachisante contre des femmes et des hommes qui ne demandent qu’une chose, TRAVAILLER.

Le gouvernement par son silence se rend complice de ces méthodes.

Les salariés de FRALIB sont en lutte depuis le 28 septembre 2010, contre la fermeture de leur usine, et pour le maintien de l’activité industrielle et des emplois. Il est urgent que les dirigeants de notre pays assument leurs responsabilités, fassent cesser ces méthodes indignes et organisent dans les plus brefs délais une table ronde nationale que nous demandons depuis plusieurs mois.

Gémenos
Le 07 Novembre 2011

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Declaration CGT CFE-CGC Fralib
DECLARATION FNAF CGT FRALIB
DECLARATION UD CGT FRALIB




Autre vidéo :

Messages

  • FRALIB’ : Le Collectif BELLACIAO réitère tout son soutien aux salariés en lutte
    de : Collectif BELLACIAO
    mardi 8 novembre 2011 - 11h50

    Après l’agression et les violences subies par les salariés de FRALIB’ actuellement en lutte pour le maintien de leurs emplois et contre la fermeture de leur usine , le Collectif BELLACIAO tient à réitérer son plein et entier soutien aux salariés de Géménos et à leurs familles.

    Les salariés occupent actuellement LEUR USINE pour défendre leurs emplois. Ils sont en lutte depuis longtemps, et leur persévérance et leur détermination force le respect.

    Cette occupation est non seulement légitime, les salariés étant les premiers producteurs de la richesse dans l’entreprise, ils en sont également les propriétaires (quoi que la loi, qui en défend que la propriété privée de la bourgeoisie ne voie pas les choses ainsi), mais c’est également une pratique syndicale de lutte courante et acceptée comme telle sur laquelle il ne faut pas lâcher prise.

    Ainsi, l’envoi sur le site d’une véritable milice patronale composée par des employés d’une société de sécurité privée, (malheureusement approuvée par la justice qui ne s’est pas honorée dans une telle décision), montre le véritable visage d’UNILEVER.

    Ayant obtenu l’avalisation de cette milice au nom de la protection de la direction (qui devait se sentir menacée, mais pourquoi donc ?), pas moins de trente miliciens ont bloqué les accès de l’usine aux salariés et leurs représentants, les empêchant de rentrer, ce alors même que la direction qu’ils sont supposé protéger avait quitté les lieux de l’usine !

    Il est évident que la direction cherche par tous les moyens de créer les conditions pour faire sortir les salariés de l’usine, les coupant ainsi de leurs représentants.

    La direction cherche la provocation permanente pour faire "déraper" des salariés placés dans des conditions de vie extrêmement difficiles.

    La direction, comme elle le fait partout ailleurs dans ce genre de cas, cherche l’affrontement et l’incident pour tenter de jeter le discrédit sur la lutte de ces salariés.

    Elle ne les aura pas, et la détermination et le courage des salariés et de leurs organisations sauront démasquer les coups tordus patronaux !

    Les salariés de FRALIB avec leurs représentants ont repris leur place légitime dans l’entreprise. La milice a dû quitter les lieux mettant en échec cette nouvelle provocation patronale.

    Cette action milicienne doit être combattue et condamnée comme toutes les actions privées ou publiques qui ont aujourd’hui pour objectif de restreindre les droits et les libertés des habitants de ce pays, et notamment en l’espèce, des travailleurs et des syndicalistes.

    Laisser-faire porte atteinte aux conquêtes héritées depuis 1789 !

    Il est donc d’une grande importance d’apporter à ces salariés, (comme à tous ceux qui luttent aujourd’hui dans ce pays contre l’arbitraire, l’exploitation, le racisme, la fascisation...) un soutien sans faille, unitaire et déterminé.

    Nous vous invitons à signer la pétition électronique du comité de soutien des FRALIB disponible sur le site FRALIB VIVRA et à manifester par tous les moyens à votre disposition votre solidarité avec les salariés de Géménos.

    Un pays sans industrie est un pays qui meurt !

    Particulièrement dans une telle période de crise systémique, l’industrie, les salaires et les droits sociaux doivent connaître de nouvelles luttes pour gagner de nouveaux bastions.

    FRALIB’, GOODYEAR, M’REAL, PETROPLUS, FONDERIES DU POITOU,LEJABY... tant d’autres, du privé et du public, en lutte pour le maintien et le développement de l’emploi en France.

    Pour la convergence des luttes, pour un mouvement de lutte national contre l’exploitation, la désindustrialisation et l’austérité, pour l’appropriation collective des moyens de production !

    NON A LA RÉPRESSION, NON AUX MILICES , NON A L’ETAT POLICIER !

    FRALIB DOIT VIVRE. FRALIB VIVRA !

    Le Collectif Bellaciao

    Paris, le 8 novembre 2011

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122192

  • Je condamne les violences des nervis, mais si l’on veut reconquérir les droitrs perdus, il faudra d’autres objectifs que ça :"des femmes et des hommes qui ne demandent qu’une chose, TRAVAILLER"

  • il faut étendre le mouvement ; c’est la seule solution ; on voit bien depuis 10 ans unrenforcement tous azimuts contre les gens qui travaillent, leurs droits, les pauvres, les chômeurs, tout le monde potentiellement, sauf les Bourgeois ou Petits-Bourgeois sur-protégés. Une poignée d’ouvriers à Fralib est malmenée par des milices de type fascistes ; qu’en serait-il si les ouvriers de l’usine voisine venaient leur prêter main- forte ? et ainsi de suite dans chaque conflit. Aujourd’hui le temps des luttes parcellaires, microscopiques est terminé ; il faut une large union face à la violence de la répression

  • C’est ainsi que le fascisme est né en dans l’Italie de 1919. Des gros bras, à la solde des bourgeois, pour briser toutes velléités de combat du monde ouvrier. A méditer !

  • les FRALIB ne perdront pas !

    La révolution qui vient, ce sont des gens comme eux qui la font, par leur courage