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Affaire DSK, la France écartelée entre deux vérités : apologie du baiseur (zaz)

par Ocséna, contre le système-ENA

Publie le mercredi 16 novembre 2011 par Ocséna, contre le système-ENA - Open-Publishing
14 commentaires

Avertissement

 Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière
de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité
dans le traitement des questions politiques.

 C’est dans l’humour raté que, selon nos plus brillants détracteurs,
nous sommes de loin franchement les meilleurs.

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Réf. anté

Subject : DSK-GATE : DOSSIER DSK DE L’OCSENA -SUITE 5. "L’INFERNALE MACHINERIE-MACHINATION" (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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1. DSK "chouriné" à mort devant nos yeux

La France est depuis le 14 mai dans une situation que l’on connaît : ultra-soupçonneuse, au début, d’une magouille d’Etat, elle s’est laissée gagnée progressivement par la négativité contre Domi à mesure que la boule de neige enflait. Elle s’est laissé gagner par les OUTRéS spontanés, supposés ou réels, de la presse qui y gagnait, de la politique qui y gagnait, du féminisme et de la rue en général, qui constituent maintenant nettement notre société et sa pensée structurée. Penser, penser profondément c’est être outré !

Le camp antidskiste donc porté par un vent favorable dans le dos, s’est dépoilé le sein et même par paires topless les joyeux jeunes beaux nibards place des Vosges, s’est interoffert des roses sur divers podium émouvants (en présence de Marie-George même, banonisée d’émotion et d’élection) et s’est organisé choralement bien pour son steal-band de casseroles, parfaitement légitimé par la noble cause qui est-était la sienne de la "défense contre les violences faites les femmes".

La cause concernée, absolument universelle, ne peut évidemment être en soi récusée. Ne peuvent qu’y souscrire 98 % à 99% d’entre nous doté sur ce plan de bon sens et de coeur.. On ne sait même pas de quoi peut être bien fait le 1% crétin restant.

La camp dskiste de son côté malgré deux belles victoires juridiques au "pénal" à NY et Paris n’a fait qu’encaisser et rencaisser contre toute attente là où tout devait normalement s’apaiser, Paris a été même une symphonique apothéose du forcing mené par on ne sait qui ; et peut-être par personne ce qui ne laisse d’être inquiétant sociétalement si c’est le cas.

Le camp dskiste donc (en contrepartie de l’autre, très ascensif,) s’est lentement délité pour ce que l’on en voit. Un premier truc négatif contre lui a été la lâche-dégonflée-globale-fuite des bigs lieutenants dskistes élégants dont on a vu rapidement qu’elle était de raison en même temps que sans foi ni loi motivée d’arrivisme, d’intérêt perso, d’équilibre dans l’ignominie avancée.

On ne peut les blâmer ! non on ne peut les blâmer ! la prodigieuse image si minable des politiques ne risque pas de pâtir plus dans les opinions publiques. La politique va de l’avant sans s’arrêter jamais. Elle survit et se nourrit de la fumure et des étrons de chemin, pour elle c’est même de l’engrais

De profundis ! donc mort de DSK, lapidé, déchiré, enculé, incinéré tout simplement, partant en fumée ! Ollé ! Tout allait au mieux, arrive inattendu dans l’excès du moment, Lille et le Carlton ce troisième truc très impromptu et trop bon.

C’est sur le papier une deuxième complète mort qui achève définitivement la première. Faux ! c’est en fait un problème, car on ne meurt jamais deux fois, sauf à être un Phénix lequel en pareil cas passe en gloire par renaissance cyclique.

Donc nous avons déjà mis rationnellement en relief à l’Ocséna que le nouveau mouvement casse en même temps les précédents, si DSK est l’agité comblé baiseur satisfait qu’on nous dit qu’il est, il ne peut pas être en même temps un violeur de frustration, il n’est pas logique qu’il ait pu s’épuiser la nuit du 13 et tant spermer pour sauter sur Nafi le 14 au petit matin, recommencer spermatiquement en abondance sur les murs, la moquette, les vêtements, etc. etc.

Il faut choisir : c’est où une copine lilloise de Béa de 2h à 6, soit la chambrière de 6 à 7 mais pas les deux à la fois. L’histoire DSK rencontre une impossibilité structurale,tout ancien structuraliste sait scientifiquement reconnaître ça.

A moins de divers beaux colloques sociologiques et d’une enquête parlementaire qu’on ne verra plus venir et pour cause, l’affaire DSK est massacrée par la rumeur, l’artifice, c’est du Chester Himes avec des "privés" de romans complètement déconnants.

Donc 3 points d’étape selon nous à ce stade :

 L’affaire DSK n’est pas structurée logique

 Elle est agitée de "déconnance"

 On a tué DSK au surin, si l’affaire DSK est affaire de cul, c’est principalement un cul de basse-fosse.

Nous en serions restés là à l’Ocséna faute de plus d’imagination si des amis attentifs ne nous avaient transmis leur thèse très heuristique qui se résume en un titre : "Apologie du baiseur."

2. Apologie du baiseur

Si la France américanisée n’avait pas rompu avec sa tradition propre, des choses qui l’offusquent profondément aujourd’hui l’honoreraient sans doute en vérité. On ne verrait pas de mal, où il n’y en a pas, à la réserve près peut-être de quelques correctifs minimes.

Les présidents français ont toujours été de grands baiseurs : François 1er le flamboyant qui y avait choppé la vérole, Henri IV le Vert-Galant, Adolphe Thiers qui baisait 3 soeurs à la fois en comptant sa femme légitimement régulière, et pour aller très vite sous la Ve, Giscard, Mitterrand, Chirac malgré Sainte Bernadette avec son sac et ses honorables piécettes,. Sous la 3e, il y avait une porte dérobée à l’Elysée pour évacuer les dames en cas de mort impromptue du président, sous la IVe eh bien sous la quatrième on ne sait plus mais c’était bien.

N’oublions pas que le président américain qui nous fut le plus sympa longtemps fut le président Clinton à cause d’un scandale mignon comme on n’en fait plus facilement mais qui a beaucoup compté dans sa réputation

DSK est un baiseur forcené et alors ? En tant que baiseur pourquoi serait-il bêtement réduit ? La chose altère-t-elle ses qualités d’économiste ?

Nos amis du web intempestifs, émetteurs de la profession de foi ci-dessus, nous déclarent sans autre forme de justification : "Nous sommes, au sommet, pour les authentiques baiseurs, ils sont une garantie de bonne santé, physique et mentale, ils sont bien disposés et pas distraits dans leur tache fondamentale, la baise est leur équilibre, leur taï chi a eux.."

Et pour la parité, nous sommes pour les baiseuses aussi ! bien !

La discrétion vieux jeu impose ici bien entendu de ne citer aucune litanie de noms.

On ne veut pas de président honteux et blabla et blabla ! On sait ce qu’il faut penser de l’argument douteux. On ne prend pas un président pour ses aptitudes à la vie de famille et pour sa moralité bibliothèque rose.

DSK aurait été le plus apte à faire avancer la condition des femmes.

L’infamie de l’argument est éminemment visible dans le traitement odieux que les militantes de l’argument ont réservé à Anne Sinclair.

L’immonde malveillance particulière jouée contre Anne par tant de putassiers et putassières moraux-morales a foutu en l’air à juste titre tout le montage éthique anti-DSK, l’antiDSKisme a fonctionné comme un complot de grande haine.

La chose montre combien la France va mal, si la France n’est pas un lupanar elle est aujourd’hui un lazaret très grave.

3. Conclusion provisoire

Pour notre "édition" prochaine, on verra ci-après comment les critiques intello du contestable mouvement tendanciel global précédemment décrit peuvent envisager une énorme sortie :

Non DSK n’est pas mort pour rien, il n’est même pas mort du tout peut-être.

Non le calvaire d’Anne et Dominique n’est pas passé encore en profit et pertes définitives.

L’automne est là, le printemps est peut-être pour demain

Les Strauss-Kahn ont trop coupablement laissé aller les choses contre eux, ils viennent présentement un peu tard de réagir et d’attaquer les journaux porteurs de ragots, fuites, légendes arrivées de divers brouillards.

 La faute la plus grossière, on la voit maintenant : aura été par délicatesse, prudence, élégance, DSK s’est retiré de l’élection présidentielle.

 Mais il n’aurait fait que 4 ou 5 % au maximum

 Est-ce que le Che se soucie de son côté de ne pas dépasser 1% pour mettre le bordel à gauche ?

 DSK peut mettre le bordel à droite, gauche et au centre. Ce n’est pas rien. On se reproche peut-être de l’heure de la vérité et de la vengeance, de l’heure de la malédiction DSK.

Amis, en vérité, nous ne mâchons pas ici notre plaisir ludique

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

http://ocsena.ouvaton.org

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