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"EUROPE" et "Alternance" : CHEREQUE et B.THIBAULT votent HOLLANDE

par alain Chancogne dit A.C

Publie le jeudi 22 décembre 2011 par alain Chancogne dit A.C - Open-Publishing
8 commentaires

Tant pis si le titre exaspère quelques uns de mes camarades.

Tant il est certain que beaucoup trop de syndiqués , par fidélité à ce que fut un passé glorieux, avalent les couleuvres d’un présent qui fusille l’avenir du syndicalisme de lutte de classe...

Relire cette déclaration que me font parvenir 3 camarades (pourtant en désaccord entre eux, sur quelques questions de fond), me fait mesurer combien nous avons été lucides, depuis des années, quand, au sein de l’orga, nous avons expliqué pourquoi l’adhésion de notre CGT à la CES , s’expliquait par le besoin de la Social démocratie européenne de disposer d’une courroie de transmission "continentale" , en phase avec la volonté du Capital et ses laquais de toujours plus avancer à marche forcée vers une construction européenne dite" de gouvernance commune" , avec son arsenal de destruction de TOUT ce qui peut , dans chaque pays permettre à l’adversaire de classe de"souffler" un peu dans sa CRISE SYSTEMIQUE.

La classe ouvrière, notre peuple pour x raisons "historiques" , constituant , malgré un rapport de forces desplus complexes, une exception à piétiner , un "risque " de"RESISTANCE" plus que que de simple "INDIGNATION " ou pire de "RESIGNATION", Thibault et son inséparable Chérèque, avec 5 autres pseudo "dirigeants syndicaux" ont décidé de venir épauler ceux qui nous préparent l’alternance sans risque pour les possédants..

Dans les années 60,Yul Brynner incarnait lechef de bande des"SEPT MERCENAIRES", un western de John Sturges

Ce coup ci, ils sont HUIT, ceux qui chevauchent pour les flingueurs d’Avenir de nos gosses !

Si Hollande n’envoie pas un Sms avec "merci, Amis" aux deux signataires français, c’est que je ne comprends rien à la politique...ou qu’il est un grossier compagnon de flinguage de l’émancipation humaine.

Le texte honteux !(extraits )

Intégralité en doc joint.

en gras le copier coller de ce qui me fait carrrèment"gerber" (désolé)

Pour un nouveau
contrat social européen

L’Union Européenne traverse la crise la plus profonde de son histoire. Une crise financière et économique, qui a des conséquences sociales lourdes, mais qui est aussi devenue une crise politique de l’UE elle-même.

La situation est véritablement alarmante car les graves problèmes de financement qui ont fait surface dans plusieurs États pourraient provoquer une réaction en chaîne et déclencher une nouvelle récession généralisée.

Qui aurait pensé, il y a deux ans à peine, que tant de voix, parfois qualifiées, pourraient envisager une rupture de l’euro  ?

Un tel scénario, nous le savons, lui ferait perdre tout son sens, voire détruirait le projet européen lui-même qui constitue sans doute une des constructions politiques les plus importantes du XXe siècle.

Comment a-t-on pu en arriver là ? La responsabilité des dirigeants politiques des institutions européennes et des principales nations est très importante. Après deux ans de tergiversations, de contradictions constantes et de politiques erronées, le problème initial – la crise financière en Grèce, dont le PIB ne représente que 2% du PIB de l’UE - n’est toujours pas résolu. La crise de la dette a gagné de nombreux pays : l’Irlande et le Portugal sont sous perfusion, et les spéculateurs s’attaquent aujourd’hui à l’Italie et l’Espagne, pour lesquels une intervention serait beaucoup plus difficile compte tenu de la taille de leur économie, et la crise commence à attaquer, entre autres, la Belgique et la France.

Le virage politique radical du Conseil de l’Europe, le 9 mai 2010, avait été qualifié de nécessaire pour récupérer la confiance des marchés financiers et permettre à leurs agents de financer les États européens à des taux d’intérêt raisonnables. Depuis cette date, le Conseil, la Commission et la BCE ont promu, ou imposé, des politiques d’austérité axées sur la réduction des dépenses publiques ainsi que les fameuses « réformes structurelles » consacrées dans le Plan de gouvernance économique et le Pacte pour l’euro plus. Le prochain sommet du Conseil européen, le 9 décembre, lancera le débat de la réforme du Traité de Lisbonne pour situer ces politiques au cœur d’une gouvernance économique renforcée de la zone Euro.

Le fait est que ces politiques ont échoué. Sur le plan économique, la crise des dettes souveraines s’est propagée et aggravée, la croissance a brusquement chuté dans presque tous les États et le chômage a augmenté dans les pays où les restrictions budgétaires ont été les plus sévères. Les conséquences sociales de la baisse des salaires et des retraites et des compressions des dépenses de protection sociale, d’éducation et de santé sont évidentes : une pauvreté accrue, de nouvelles inégalités, une augmentation de la précarité et une forte érosion de la cohésion sociale. Parallèlement, la solidarité entre les nations s’effrite alors qu’elle est le ciment indispensable de tout projet européen. Des pans de plus en plus importants de la population lui tournent le dos ou s’en méfient. Les idées reçues et les vieux clichés négatifs qui opposent les nations et leurs habitants entre eux refont surface.

Fait inédit, les institutions européennes encouragent une profonde érosion du modèle social, dont les valeurs et les principes sont le signe d’identité et la colonne vertébrale de l’Union européenne, ce modèle dont les valeurs et les principes sont inscrits dans le Traité de Lisbonne.

Les dirigeants politiques de l’Europe ne sont peut-être pas conscients d’un fait très grave : les institutions européennes et de nombreuses nations sont en train de briser le pacte social qui avait permis, après la Seconde Guerre mondiale, de construire les Etats Providence européens et le projet commun qui a abouti à l’Union européenne. Le syndicalisme européen, regroupé au sein de la Confédération européenne des syndicats (CES), a fermement rejeté ces politiques et s’est mobilisé à leur encontre, en Europe et dans de nombreux États. Il n’a pas été entendu jusqu’à présent, alors que les faits cautionnent ses analyses et ses propositions. Malgré le désenchantement profond ressenti par de nombreux travailleurs, nous continuons de soutenir qu’il n’y a pas d’autre solution que l’approfondissement du projet européen, mais avec des formules bien différentes des politiques erronées et injustes que les actuels responsables européens nous imposent. L’heure n’est pas venue de s’en remettre à des gouvernements de technocrates, il faut que la démocratie sociale et politique, ainsi que la participation des citoyens prennent toute leur place.

En s’appuyant sur les décisions du dernier Congrès de la Confédération Européenne des Syndicats (Athènes, mai 2011), nous pensons qu’aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire, économique et sociale, dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone Euro, coordonnée avec celle de l’UE27, mais avec des contenus très différents de ceux que nous proposent les gouvernements. L

Le Conseil européen, le 9 décembre, devrait résoudre des problèmes immédiats de la dette et de la croissance et donner des orientations claires s’inscrivant dans la perspective que nous proposons. Le mouvement syndical européen ne défend pas une position partisane  :
Le progrès de l’Union européenne doit se baser sur la cohésion sociale et la solidarité en interne dans les Etats membres, et dans la solidarité et la cohésion politique entre eux. Pour y arriver, en ces moments difficiles, il faut agir dans un cadre commun européen et ainsi renforcer le dialogue social. C’est pour cela que nous faisons ces propositions, en exigeant que l’on ne marginalise pas les travailleurs dans la recherche de solutions, et en manifestant la volonté de nous mobiliser dans un cadre européen pour l’obtenir

Tragique..

- Les 8 coupables.??

Ignacio Fernández Toxo, Secrétaire général de CCOO (Espagne)
 Cándido Mendez, Secrétaire général de l’UGT (Espagne)
 Michael Sommer, Président du DGB (Allemagne)
 Susanna Camusso, Secrétaire général de la CGIL (Italie)
 Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT (France)
 François Chérèque, Secrétaire général de la CFDT (France)
 Anne Demelenne, Secrétaire général de la FGTB (Belgique)
 Claude Rolin, Secrétaire général de la CSC (Belgique)

DE gaulle se moquait , en son temps, de"cabris" sautant en scandan-ten volapük -"Europe, Europe, Europe"

Jamais je n’aurais imaginé que le secrétaire général de la CGT rejoindrait, un jour, ce troupeau européiste..

les 8 et leur"EUROPE"

Messages

  • Ouais ! Hourra ! YOUPI ! Devenons tous des syndicalistes allemands ! SUPER et Joyeux Noel Thérèse !

    LL

  • rigolez pas, c’est la gauche de la ces qui s’exprime enfin d’une seule voix...

  • du même tonneau je viens de lire une déclaration commune des syndicats français dont la CGT et du syndicat allemand DGB , tous les voeux pieux sur l europe sociale sont passés en revue et pour terminer ces syndicats supplient carrément MERKEL et SARKOZI de mieux intégrer le social dans les prochains traités ...ce faisant la CGT avalise les traités félons qui bafouent la démocratie et le NON du peuple français au référendum sur la constitution européenne ...il est vrai que THIBAULT s’était prononcé "officieusement" pour le OUI et avait été contraint de reculer par les miltants ...

    Faisons entendre notre mécontentement et notre désaccord dans toutes les réunions et instances de la CGT pour exiger le respect de la démocratie syndicale : THIBAULT n a pas le droit de parler en notre nom ...

    • Faisons entendre notre mécontentement et notre désaccord dans toutes les réunions et instances de la CGT pour exiger le respect de la démocratie syndicale : THIBAULT n a pas le droit de parler en notre nom ...

      Je pense effectivement que là est le vrai problème : que représentent réellement aujourd’hui les hiérarchie syndicales ? Leur arrive-t-il de songer à demander l’avis des syndiqués de base, d’en tenir compte, de s’en faire, comme ils sont censés le faire, les porte parole ?

      Sur le sujet de l’Europe et de l’Euro, nous ne sommes pas tous d’accord : perso, si j’ai voté contre le traité dit "constitutionnel", c’est parce que j’étais scandalisée qu’on détourne la notion de constitution (ensemble des règles constitutives d’une nation) pour nous imposer comme règles constitutionnelles (c’est-à-dire socle incontestable, une fois voté, de l’ensemble des droits et devoirs des citoyens) la défense d’intérêts économiques qui étaient loin d’être ceux des peuples européens. Ce qui ne m’empêche pas de souhaiter que l’Europe se dote d’une constitution, une vraie, celle sur laquelle l’ensemble des citoyens européens prendraient le temps de se mettre d’accord.

      Mais je ne sache pas que les "représentants" des confédérations syndicales se soient soucié de recueillir les avis des syndiqués avant de s’exprimer sur le traité de Lisbonne, l’euro, voire tout autre sujet.

  • je vous apprends rien si je vous dis que je connais 2 délégués cgt fils de patron.....
    vous pensez pas qu une certaine castre peux prendre le contrôle d un syndicat gênant ?

    • Que CHEREQUE vote désormais Hollande (à la place de Sarkozy comme en 2007) n’est pas (si c’est vrai) catastrophique en soi dans un premier temps. Mais au fait, c’est quoi le lien entre le texte de la ces et le titre de l’article ?

    • Mais au fait, c’est quoi le lien entre le texte de la ces et le titre de l’article ?

      heu....

      Relis le texte signé par nos deux amis pacsés CES, et si tu y vois autre chose que la contribution , naturelle pour la CFDT-, dramatique pour laCégèt, aux thèses européistes, d’analyse de""crise ", si tu vois là autre chose que le pitoyable renoncement à toute référence à la lutte des classes, et autre chose qu’un appui nauséabond aux illusions d’un "moindre mal" peint en rose..
      ............alors certes le titre te semblera sans rapport avec le texte...

      Mais si, comme moi qui me suis syndiqué pour autre chose qu’apprendre à causer le "chéréquien.".., tu prends au mot "ma CGT" dans X références à la Charte d’Amiens, alors peut-être comprendras tu mieux...

      Deux extraits

      Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose, sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste

      Certes , il fut longtemps reproché à la CGT..de "violer laCharte puisqu’elle était en contradiction avec la conception léniniste de "courroie de transmission"..

      Et donc pour combattre telle outelle décision dela Cégèt , de citer..

      Le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors

      Pour faire court..

      Ce serait bien que THIBAULT évite de violer la Charte d’AMIENS, en co signant les textes de l’internationale Socialiste qui "drive" la CES...

      Entre ça et les aller retour Montreuil -Fabien-si cela a existé...

       :)))

      ..........il y a place pour un syndicalisme de classe , unitaire et de masse,non ??

      C’est plus clair ?

      A.C

  • Le problème est bien le capital .

    Par ailleurs, ces braves gens n’ont pas compris la crise, la crise de la dette est un sous-produit de la crise systémique du capitalisme et fait partie de l’arsenal de la bourgeoisie pour rétablir ses taux de profits .

    Mais plus grave sont les discours niais sur :

    Les dirigeants politiques de l’Europe ne sont peut-être pas conscients d’un fait très grave : les institutions européennes et de nombreuses nations sont en train de briser le pacte social qui avait permis, après la Seconde Guerre mondiale, de construire les Etats Providence européens et le projet commun qui a abouti à l’Union européenne.

    1) A l’insu de leur plein gré ...

    2) Ouais ben c’est surtout la pulvérisation de l’Europe dans la foulée de la grande crise de 1929 et la guerre qui permit le rétablissement de taux de profit conséquents.

    Quand il y a une guerre ça permet aussi de militariser les entreprises, baisser les salaires, allonger les temps de travail, faire sauter les protections sociales, etc.

    Dans ces phases de guerre le capital bénéficie des planifications de l’état pour avoir une charge de production importante, de l’appareil d’état bourgeois violent pour faire table rase de tout ce qui entrave la réorganisation des productions , tout ce qui entrave des taux de profit mirobolants .
    Ce type de capacités permit par exemple au capitalisme allemand au sortir de la guerre avec des savoir-faire issus de la guerre : comme reconstruire une usine et des chaînes de production en une nuit parce qu’elle avait été pulvérisée le jour .

    Il y a certes de grandes conquêtes, mais qui ne ressortent pas d’un pacte (sauf pour les nomenclaturas qui font profession et ventre de la médiation entre classes), mais de la peur de la bourgeoisie de se faire liquider au sortir de la dernière guerre, quand la classe populaire se sentait très forte.
    Il y eut donc des conquêtes mais également des processus de rationalisation de la production, destruction des anciennes infrastructures, taux de profits restaurés, etc, et ce dernier élément, les taux de profits restaurés (coût = des dizaines de millions de morts) est essentiel pour comprendre la phase d’expansion.
    Sans cette restauration des taux de profit il n’y aurait jamais eu les 30 glorieuses.

    Ces taux de profit ce sont érodés sous une poussée continue de la classe ouvrière dont le faîte peut être daté autour de la fin des années 60 et les années 70, où commencent des batailles incessantes de la bourgeoisie pour enrayer cette situation, d’abord dans certains pays puis de façon de plus en plus généralisée.

    Les questions des dettes (pas seulement souveraines contrairement à ce qu’ils disent, en Espagne par exemple c’est plus les régions qui sont vérolées) s’enserre dans cette bataille pour lever un impôt en faveur de la bourgeoisie sur des pays entiers ou des unions de pays , en même temps que de dégrader la part des richesses créées que reçoit la classe ouvrière (classe ouvrière au sens large et moderne).

    C’est une bataille de la bourgeoisie qui s’accélère dans la chair du choc de la crise systémique du capitalisme pour rétablir les taux de profit.

    Sans désignation de l’ennemi (la bourgeoisie et ses appareils d’état, l’UE ou états-nations), ses objectifs, on n’avance pas et n’explique pas ce qui se passe, les syndicats deviennent spectateurs.

    Ensuite il y a le respect des cadres institutionnels et étatiques imposés par la classe parasitaire qui ne permet pas la mobilisation et la compréhension de ce qui se passe.

    Pire au fond, c’est que ces braves gens tirent des coups dans les tibias du syndicalisme en auto-limitant à la défaite afin de rester dans des cadres construits par le capitalisme que la bourgeoisie elle-même ne respecte que quand elle veut.

    Faire à échelle européenne, en plus dégradé, ce qui a foiré à échelle nationale c’est une orientation banqueroutière.

    Là où les centrales devraient être la tête dans le guidon à mobiliser, lever les obstacles à la mobilisation, afin de frapper très durement le capitalisme pour faire reculer la bête et la barbarie, le réformisme (incapable d’obtenir la moindre réforme) des dirigeants syndicaux d’Europe s’enferre dans le bavardage et l’impasse institutionnelle , la mobilisation étant là toujours conçue sous forme de "pressions", c’est à dire sur une orientation qui a été défaite dans tous les pays d’Europe.

    Les aspects paroxysmiques de la crise créent en plus une situation où le réformisme n’arrive à rien, n’obtient rien, ne fait pas reculer d’un millimètre la bourgeoisie et n’est même pas capable d’atténuer des agressions qui s’appliquent intégralement.

    Tout est caoutchouteux et sans saveur, inutile et bavard, imprécis.