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Seins en silicone : ramification mondiale

par MARTINE LOZANO

Publie le jeudi 22 décembre 2011 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing
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Après l’affaire du médiator une femme porteuse d’implants mammaires PIP décédait récemment d’un cancer du système lymphatique contracté au contact des implants défectueux fabriqués par la société PIP ;car il semblerait que du gel industriel interdit avait été utilisé à usage médical. ;

Rappelons que ce silicone industriel est interdit à titre médical et ces implants ont un risque de fuites important.

Depuis 2010 les implants avaient été retirés du marché par l’agence chargée de contrôler les médicaments du fait des risques de fuites du gel de silicone sachant que ces implants présentent un risque de rupture deux fois supérieur à la norme ; Cependant 30000 femmes porteraient toujours ce type de prothèses en France,
Après ces cancers suspects , La direction générale de la santé confirme que les autorités vont demander aux femmes porteuses des prothèses PIP de les retirer.

« Face à cette crise sanitaire liée à une escroquerie »selon Laurent Lantieri membre du comité de suivi et chirurgien ;« il faut retirer toutes les prothèses PIP »

Mais la Direction générale de la santé précise que seulement les frais médicaux seront pris en charge comme par exemple les échographies ,les analyses, les retraits …

La pose esthétique ne serait pas prise en compte seulement la reconstruction après une chirurgie du cancer du sein serait remboursée, Malgré que la chirurgie esthétique reste majoritaire sur les 30000 femmes porteuses de ces prothèses PIP.

le journal libération donnait la parole à une femme porteuse de ces prothèses PIP :

« je ne vais pas rester avec deux bombes dans le corps » disait elle.
2000 plaintes sont déposées à ce jour ;
On voit aussi avec ce nouveau scandale médical , la difficulté de l’agence du médicament d’effectuer un contrôle réellement Efficace..
On apprenait que l’étranger aussi était concerné par les Prothèses mammaires

On apprenait par le . Le journal Libération qu’en Grande-Bretagne, "250 femmes ont porté plainte contre les cliniques où elles s’étaient fait poser ces implants

Le journal précise que l’avocate des plaignantes, Esyllt Hughes indique : "Nous aurions préféré poursuivre directement PIP, mais cette entreprise est en liquidation judiciaire, et selon nos informations elle n’était pas correctement assurée. Du coup, nous engageons des poursuites contre des cliniques".

Pour le journal L’Humanité des dégâts importants sont à signaler à l’étranger.

la société PIP, "exportait plus de 80% de sa production, vendait pour une large part en Amérique du Sud, ainsi qu’en Europe de l’Ouest".
Car Les prothèses mammaires (PIP étaient surtout vendues à l’étranger notamment en Amérique du Sud et dans plusieurs pays européens.

Les implants étaient diffusés par une soixantaine de distributeurs dans plus de 65 pays, auprès des d’hôpitaux et de cliniques.
Dont l’Amérique du Sud (Venezuela, Brésil, Colombie, Argentine...)
. L’Europe (Espagne, Grande-Bretagne, Suède, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Portugal, Suisse...) Au Royaume-Uni, l’agence de surveillance des produits médicaux estime entre 40 000 et 50 000 le nombre de porteuses d’implants de cette marque.

l’Europe de l’Est (Bulgarie, Hongrie, Russie, Biélorussie, Pologne, Tchéquie),
en Iran, Turquie, Israël, Syrie et dans les Émirats, de même qu’en Australie, en Thaïlande, au Japon, à Singapour et en Chine.

Martine Lozano militante associative du café du progrès
Photo de BRUNO RODRIGUEZ HANEY

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