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Nicolas Sarkozy, interview foutraque d’un président en vrac !

par Carland

Publie le mardi 27 décembre 2011 par Carland - Open-Publishing

Après la 7ème compagnie, c’est la presse embedded dont on ne retrouve plus la trace - depuis le détournement par un groupe terroriste - du tracteur conduisant la charrette ou avaient pris place nos téméraires combattants de la liberté de la presse. Malgré les risques, j’ai décidé de ne pas m’emm… m’embeded et d’user de ma liberté pour interviewer le mini timonier de la Grande Gaule.

C’est donc l’œil vif malgré les cocards pris au check point de l’Elysée (pour une sombre histoire de papiers pas en règle) que d’un pas léger (malgré les entraves) que je rejoins le phare cassé de la pensée UMP. Il me reçoit en toute simplicité debout sur les ouvrages qu’il a lut ces cinq dernières années. Je n’oublie pas de remercier notre président sur pile de me recevoir et d’épargner ainsi mes lombaires fragiles et c’est parti pour une interview courtoise mais sans concessions.

Carland : Monsieur le président du Fouquets, vous aviez promis au début de votre mandat d’aller chercher vous-mêmes tous les otages Français ou qu’ils soient. Il semble pourtant que vous n’ayez rien fait pour mes confrères de la presse librement embeded, pourquoi ?

L’Omniscient de Neuilly : Je ne relèverais pas la provocation de cette question, j’insisterais encore une fois sur le fait –et les Français le savent bien- que je les ai libérés. Libérés de tout esprit critique (de critique tout court), demandez donc à m’sieur Calvi ou m’sieur Barbier et tant d’autres s’ils ne se sentent pas plus libre depuis mon arrivée au pouvoir ?

C. – Heu oui, vu comme ça, mais bon… Enfin, passons au front de la sécurité que vous avez ouvert en 2002 en collaboration avec la fille du FN. Quel bilan tirez-vous de ces 10 ans de politique sécuritaire ?

L’Alpha et l’Omega : J’vais être clair. C’est une réussite totale. Marine et moi avons fait reculer en France l’insécurité sociale de nos mandataires. Depuis que nous nous sommes associés nous avons - avec succès - fait reculer gravement les libertés des Français. Et il faut le signaler, avec un minimum de résistance de la part de nos concitoyens qui sont conscient que c’est pour leur bien que nous les surveillont, que nous les puçont... Nous continuerons sur cette voie sans issue avec la volonté farouche qui nous anime de foncer vers l’avenir. Nous avons comme objectif 1984.

C. – Lors de la dernière campagne, vous vous étiez fait le héraut du « travailler plus pour gagner plus ». Il semble que les salariés ne soient pas convaincus. Certains mauvais esprits détournant même votre slogan en « travailler plus pour gagner moins ». Qu’en pensez-vous ?

Le chômiste Elyséen : Vous m’avez traité de zéro là ? Vous savez à qui vous parlez là ?

C. la sueur au front : Ah… oui flûte, je m’excuse, je me suis laissé aller, le mot héraut m’as échappé, je reformule. Vous aviez promis qu’avec plus de travail, il y aurait plus de thunes.

Le chômiste Elyséen : Je préfère ça (Mais n’oubliez pas m’sieur Carland de m’envoyer vos excuses écrites avant 48 heures sans fôtes). Sur le fond de votre question (dont l’intérêt m’échappe), je vais vous répondre simplement que vous semblez ignorer qu’il y a la crise et la dette que j’appelais de mes voeux. Les Français l’ont bien compris et savent que si je n’avais pas été la ça aurait été pire…

C. – Ah, on peut faire pire… ?! Mais pourtant le chômage n’a jamais été aussi élevé que depuis votre avènement. Comment expliquez-vous cela ?

L’agacé de l’Elysée : Je dois au Français la vérité, c’est mon job, et si je ne le faisais pas qui le ferait à ma place m’sieur le scribouilleur. Hein ? Qui le ferait ? La vérité est que les Français sont des égoïstes pleurnicheurs et que cela va changer. D’ailleurs ce n’est pas le chômage qui augmente mais bien le nombre de fainéants (comme le rappelle justement Marine) et ça fait une différence ça, m’sieur carland. Au moment ou la crise frappe aussi durement qu’injustement nos banquiers et nos financiers, les Français doivent accepter quelques menus sacrifices pour sauver nos rentiers. Il en va de la cohésion nationale et de la solidarité que nous devons à nos riches en difficulté.

C. – Un nombre considérable d’affaires ont entaché votre mandat, l’affaire Bettencourt, l’affaire Woerth, l’affaire Takieddine… Ne pensez-vous pas que l’accumulation de ces affaires où vous êtes vous ou vos amis impliqués ne vous discrédite pour incarner la droiture en politique ?

L’exaspéré du château : c’est quoi encore cette question ? Vous n’avez pas lu le guide des questions à poser et le guide des questions à éviter, ou vous le faites exprès ?

C. – Euh ben et j’ignorais qu’il en exista un… Mais n’étant pas plus journaliste que vous crédible en matière de promesses tenues, je pensais que…

Le petit Caporal de Neuilly : J’vais vous dire mon petit monsieur, penser est un mot que vous aller oublier croyez moi. Allez chambellans, dégagez moi cet olibrius qui prétend penser et en plus poser des questions qui m’indisposent. Foutez le dehors et que je n’entende plus parler de lui. Tant que vous y êtes appelez-moi Joffrin, je veux donner une véritable interview à un véritable journalisse intelligent, libre et indépendant comme je les aime…

Carland