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Claudia Meyer ’Fuego’

par Norbert GABRIEL

Publie le lundi 6 février 2012 par Norbert GABRIEL - Open-Publishing

Ça vous tombe du ciel comme un grand coup de soleil généreux en plein frimas de Février, et le nom est bien porté « Fuego » mais pas un feu ravageur qui laisse des cendres, c’est un feu nourricier qui fait renaître les envies de voyages et de rencontres, un patchwork d’émotions qui résonnent au plus intime de soi. « Au fil des langues et des pays » ces musiques rappellent que les frontières n’existent pas pour les gens de bonne volonté et les baladins généreux, ceux qui voient plus loin que l’horizon et le bout de la rue.

Le parcours de Claudia Meyer est constellé d’étoiles croisées avec qui elle a fait un bout de chemin, et réciproquement. Peut-être que ces envies de vivre heureuse de ces partages et de ces bonheurs de rencontres au fil des notes d’une guitare somptueuse - c’est aussi une excellente guitariste – lui a fait oublier la quête des tubes qui font le top des super marchés du showbiz. Peut-être, mais cet album « Fuego » s’écoute en entier sans découper en tranches réductrices à « la » chanson qui fait la promo. Pourtant les play list radio seraient enrichies de n’importe laquelle des 14 chansons.

Cette tendre et sensible Malagueña ou cette superbe reprise de Lady d’Arbanville, ou ce duo avec Jamait, ou cette bossa... Est-ce l’âme du cante jondo associé à une qualité vocale exceptionnelle, celle qui peut tout faire mais qui a l’élégance de ne pas le montrer avec ostentation, c’est l’âme de tous les peuples qui passent dans ce Fuego de Claudia, l’âme de ceux qui ont sublimé les écorchures de la vie dans leur art, paroles et musiques, comme un langage universel. Repris par des échos multiples sur les ailes du vent.

y el canto de todos que es mi propio canto. (et le chant de tous qui est mon propre chant..)

Gracias a la vida,
que me ha dado tanto ;
me ha dado la risa
y me ha dado el llanto.
Así yo distingo
dicha de quebranto,
los dos materiales
que forman mi canto ;
y el canto de ustedes,
que es el mismo canto ;
y el canto de todos,
que es mi propio canto.

Gracias a la vida pour chaque musique pour chaque poème,

pour le chant des peuples qui brisent leurs chaînes,

pour le chant d’un seul qui brise le silence, et devient pour tous un chant de délivrance

(version Herbert Pagani)

Cet album, il faut le découvrir, voici les liens utiles, et pour les heureux habitants de l’Ile de France rendez-vous pour les cartes blanches mensuelles jusqu’en Juin, avec invités.

http://www.claudia-meyer.fr/actualite.html

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