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Grève à PROCME : Communiqué de presse

par SLCBA-CGT 31

Publie le lundi 6 février 2012 par SLCBA-CGT 31 - Open-Publishing

En dépit des mensonges du dirigeant de PROCME,
les ouvriers grévistes demeurent, plus que jamais, motivés et mobilisés

Réunis en assemblées générales et sur le piquet de grève, les grévistes ont attendu
toute la journée la venue d’un représentant mandaté par la direction de PROCME.

Cette venue avait été promise pour valider par écrit les engagements que cette
dernière avait pris auprès de la Préfecture de la Haute Garonne.
Aucun représentant du groupe ne s’est présenté.

Ce ne sont désormais plus seulement les salariés qui sont les victimes des mensonges
du président du groupe PROCME, Mr Reis Costa. C’est l’Etat français qui est roulé
dans la farine !

Suite aux engagements fermes donnés par la Préfecture, les ouvriers grévistes
avaient choisi de laisser l’initiative à cette dernière afin qu’elle fasse respecter
la parole
qui lui avait été donnée.

Les grévistes et leur syndicat continuent de demander aux autorités d’agir dans ce
sens. Mais ils ont choisi de reprendre leur action. Ils se sont reposés ce week-end
après un repas très convivial organisé à la Bourse du Travail. Ils ont repris des
forces et demeurent plus que jamais organisés et motivés. Ils bénéficient du soutien
total
de leur fédération, la FNSCBA-CGT.

Lundi, à 14 heures, ils convergeront dans un cortège de camions vers le Consulat du
Portugal afin d’y être reçus. Ils entendent s’exprimer sur le comportement d’un de
leurs compatriotes des plus influents, Mr Reis Costa. L’Etat portugais ne peut
rester silencieux sur les agissements d’une multinationale portugaise contre des
ouvriers
citoyens de ce même Etat.

Ils appellent à un rassemblement de soutien devant le Consulat à partir de 14
heures.

Les grévistes entendent également exprimer leur salut fraternel à Jorge JUSTINO
TRINDADE, ouvrier de PROCME, mort sur le sol français. Ses cendres seront rapatriées dans son village par ses camarades de travail, puisque la direction de PROCME a
refusé de verser le moindre euro pour agir dans ce sens.

Communiqué de presse