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En passant par CHARONNE (8/02/62), la "CIVILISATION" en actes !

par alain Chancogne dit A.C

Publie le mercredi 8 février 2012 par alain Chancogne dit A.C - Open-Publishing
7 commentaires

Qu’il est tragique de voir combien la "politique de la pulsion" fait s efocaliser sur ce que l’idéologie dominante a décidé de mettre en scène.

Guéant qui pue face au Zorro martiniquais socialiste, porte parole de l’humanisme, boutant le fascisme rampant hors de notre vertueuse Raie publique, laÎque, citoyenne, terre d’accueil, et de fraternité. ;

Quel beau combat..

J’ai failli écraser une larme.

Seulement voilà, je suis atteint de maladie incurable : c’est avec un regard sur le passé que j’analyse les actes présents pour pas trop me faire baiser dans le futur.

Il y a 50 ans, un soir de colère parisienne , populaire contre les crimes de l’OAS , des femmes et des hommes furent assassinés au nom de la civilisation qui ne tolère pas qu’on dérange la bourgeoisie.

in p’tit typo de l’Huma, Daniel Féry était du nombre..

17 ans ..

Leny Escudéro lui a rendu hommage

http://www.youtube.com/watch?v=GQP7I-uzSkM

Ce crime couronnait 132 ans de bonne civilisation humaniste et d’émancipation..

Car bien entendu personne n’oserait rappeler en séance télévisée des questions au gouvernement que si des Guéant disputent le propos hideux à des Le PEN médiatisé et servant de "piège à cons" pour scrutin de dupes, c’est parce que, cette Gôôche du Spectacle anti faf porte la responsabilité devant l’histoire d’avoir couvert ou organisé ce qui je considère un crime contre l’Humanité:le génocide algérien, de 1830à mars 62 en passant par les ratonnades et les Oradours sur Oued de mai 45 dans le Constantinois.

Le PS faisant en 83 de LE PEN , ex tortionnaire de la villa Susini, avec son couteaudela Waffen SS,...le nécessaire repoussoir, Mitterrand commandant aux chaines TV dele promouvoir !
Jamais je n’oublierai...

Et aujourd’hui, on se dresse, indigné parce que les rats que l’on a élevés ont fait des petits..?
Basta de l’hypcrisie racoleuse !

J’attends , comme les victimes des tortures, les survivants de la"pacification", les descendants des centaines de milliers d’Algériens étranglés par des AUSSARESSES , décorés par des Lacoste ouGuy Mollet , que mon pays, son gouvernement, et tous ceux qui entendent combattre le néo-fascisme sans arrières pensées politicardes qu’ils exigent un Tribunal afin - soient jugés ceux qi ont du sang algérien et de combattants de la Paix en Algérie sur les mains ;

On verra alors,- la jeunesse a DROIT que la VERITE soit écrite et enseignée- ce qu’est un débat contradictoire sur les "CIVILISATIONS".

On apprendra à nos enfants que les politiciens du Pays des Droits de l’Homme, qui bombarde la Lybie, appuie la soldatesque US en Afghanistan, vole au secours de tels dictateurs de la Franceà FRIC , pour le lendemain mettre sur le trône leurs remplaçants , clones crapulards du néo colonialisme, que ce Pays qui soutient l’Etat colonial d’ISRAEL, insultent la mémoire collective en tentant de brouiller le présent pou run avenir de pérennité de la loi des plus forts", ceux qui possédent.

D’autres qui , comme moi gardent dans les narines l’odeur de la chair algérienne brulée au Napalm dans les gorges de Kenitra, qui serrent encore les poings en pensant à CHARONNE, au 17 OCTOBRE 61, ne supportent pas que certains descendants des"civilisateurs" viennent "jouer" avec notre humanisme..

Charonne selon moi, "s’invite" naturellement dans ce contexte.

Rappel :

http://www.demosphere.eu/files/document-conversion/f-8fd8d18dec-doc.pdf

http://www.demosphere.eu/node/27910

50 ème anniversaire de Charonne

Manifestation du métro Charonne jusqu’au Père Lachaise, le 8 février 2012
Charonne, n’oublions jamais !

En une période où le besoin d’histoire est si fort dans la société française, et où est légitimement revendiquée une exigence de vérité, en particulier sur les deux moments clefs de notre histoire nationale récente que sont l’Occupation et les guerres coloniales, il n’est pas inutile de se souvenir de Charonne.

C’était le 8 février 1962 : les syndicats CGT, CFTC, FEN, SNI et UNEF avaient organisé une manifestation pour réagir aux sept attentats de l’OAS qui, la veille, avaient ensanglanté Paris

Moins de quatre ans après avoir lancé d’un balcon d’Alger à une foule de pieds-noirs son mémorable "Je vous ai compris" et leur avoir promis que "dans toute l’Algérie, il n’y a que des Français à part entière", le général de Gaulle, désormais conscient de l’impossibilité d’infliger une défaite au FLN algérien et impressionné de l’aspiration à la paix, désormais incontournable, de la meilleure partie du peuple français, traitait avec le gouvernement algérien provisoire (GRPA). Il s’en suivit la sécession d’une partie de ceux qui avaient soutenu le général en 1958 et de certains officiers supérieurs de l’armée française : ceux-ci constituèrent l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète) qui se mit au travail en terrorisant la France et l’Algérie par une interminable série d’attentats sanglants, de complots, de tentatives de coups d’Etat auxquels le gouvernement réagit faiblement. Bien que connaissant sa responsabilité dans la déportation des juifs de Bordeaux durant la guerre, de Gaulle avait confirmé la nomination du préfet de police de la Seine, Maurice Papon, (qui allait être condamné le 2 avril 1998 à 10 ans de réclusion comme complice de crimes contre l’humanité).

Papon n’eut aucun scrupule le 8 février 1962, pas plus que le 17 octobre 1961 quand la police parisienne qu’il dirigeait avait massacré, torturé et noyé dans la Seine des centaines d’Algériens venus manifester pacifiquement pour l’indépendance de leur pays.

Le rendez-vous était place de la Bastille, mais après avoir bloqué tous les accès à la place aux soixante mille manifestants qui formaient plusieurs cortèges boulevard Beaumarchais, boulevard Voltaire et dans les rues adjacentes en criant "OAS, assassins", "Unis contre le fascisme", "Paix en Algérie" et qui avaient fini par se regrouper à la station de métro Charonne, la police chargea sans préavis et avec une violence inouïe.

Il y eut huit morts, tués sur le coup (les matraques dont disposaient les policiers mesuraient un mètre) ou décédés quelques jours plus tard à l’hôpital, le neuvième mourut après trois mois d’agonie. Une des victimes, Fanny Dewerpe, avait échappé aux rafles durant la guerre (son beau-frère avait été fusillé en 1944 et son mari, René, matraqué à mort le 28 mai 1952 au cours d’une manifestation pour la paix), une autre mourut avant de fêter son seizième anniversaire. Ils étaient tous inscrits à la CGT.

Il faut répéter, année après année, les noms de nos morts : Fanny Dewerpe, Anne-Claude Godeau, Suzanne Martorell, Daniel Ferry qui n’avait que seize ans, Jean-Pierre Bernard, Edouard Lemarchand, Hyppolite Pina, Maurice Pochard et Raymond Wintgens. Ces hommes et ces femmes ne devaient pas mourir, leurs noms ne doivent pas disparaître. Un million de personnes accompagnèrent, cinq jours plus tard, les cercueils jusqu’au cimetière du Père Lachaise, au pied du mur contre lequel, en mai 1871, moins de deux mois après la proclamation de la Commune, des milliers de Parisiens avaient été tués par les troupes à la solde de la réaction.

Les travaux des historiens nous l’ont appris, depuis : les policiers n’ont pas chargé par hasard et ce n’était pas pour répondre à de soi-disant provocations. Mais l’Etat garde le secret depuis 1962 et refuse de reconnaître ce qui est bel et bien son crime

Tous ceux qui n’ont pas oublié les morts de Charonne demandent encore à l’Etat français de reconsidérer ses mensonges.

Ne laissons pas faire !

Portfolio

Messages

  • "Ils étaient tous inscrits à la CGT. Oui, et huit d’entre eux, sur neuf, étaient membres du Parti Communiste Français. Est-ce un oubli ? "N’oublions pas !". Oui !

  • ALAIN je m associe à ton hommage à nos camarades de CHARONNE , il ne faut pas que ce crime tombe dans l’oubli , comme le dit JEAN FERRAT dans sa magnifique chanson NUITS ET BROUILLARD , "je twisterai les mots s il fallait les twister ...afin que vos enfants sachent qui vous étiez ..."

    la cellule d "entreprise du PCF à laquelle j ’appartenais , crée juste après le crime de CHARONNE , s ’est appelé cellule DANIEL FERY .

    Pas d’oubli ni de pardon pour ceux qui ont commis ce crime ni pour ceux qui cherchent à le rayer de l’histoire de notre pays .

  • J’espère que Letchimy ne va pas déclarer que ce rappel de Charonne est une diversion pour faire oublier la TVA sociale !

    Sans rancune.

    •  :)

      Ni que certains porte-flingues gauchisants de la Soc DEM ne vont pas décrêter que j’évoque Charonne pour, au passage, rappeler que les socialistes ont eu leur part de responsabilité en investissant DE Gaulle qui nomma FREY et Papon, ce qui fait de laSFIO et del’UNR(devenus Ps et UMP) des alliés en matière de travaux pratiques concernant la"CIVILISATION"...de Sétif à Charonne..

      Cordialement

      A.C

    • @ Brutus

      Comme tu insiste lourdement (et le mot est faible), je vais t’apprendre pourquoi moi je reçois tes propos pour ce qu’ils sont. A savoir une insulte.

      Je suis né à l’hôpital de Carhaix, mais je suis de Landeleau (petit bled et alors), je suis un colonisé par héritage colonisé comme mes grands parents qui comme mon grand père était tout sauf communiste qui lui n’a pas fait la guerre 14/18 à la différence de ses frangins (ils parlaient pas Français aussi ces cons là !)et qui ne sont pas revenus. Si tu veux vérifier pourquoi le 1er maire et député noir né en Afrique à été élu chez nous ? Les colonisés n’ont pas de couleur. Même du PS...

      Je n’ai pas été colonisé ? Mon cul, ouais. Tu sais ce que c’est d’être né plouc ou sur le tas de fumier ? Et j’aime dire que je suis un bourrin pour emmerder tous les imbéciles qui ne savent ni d’où ils viennent, encore moins où ils vont...

      Je suis né le 26 mars 62, je n’était pas à Charonne, je ne te permet pas d’insulter la mémoire de ceux qui y était. J’aime les comptes ronds, j’espère que tu comprendras.

      Contrairement à toi, je suis rancunier. Sans rancune ! Avec moi tu auras la TVA et je viendrais prendre le reste :-))

      Carland

  • L’oeil de Caïn,

    Un des chefs des CRS qui "sévirent" ce jour-là, celui qui dans le reportage de l’Express de la semaine suivante disait à peu près ceci : "allez les gars, ici ce sont tous des cocos, pas de quartier !" a pris sa retraite dans un bled du Lot. Et, en tant que gradé de la police, il cru alors qu’il pourrait plastronner à son aise dans cette commune de gauche, en particulier les 11 novembre.

    Sauf qu’un jour, le banquet tourna court, par la faute d’un autre retraité, ancien militant CGT de la SNCF à Saint Lazare, qui prit la parole pour parler de Charonne et du rôle qui avait pris notre beau parleur. Le scandale fût tel que quelques mois plus tard il vendait sa villa pour aller finir discrètement sa retraite au chef lieu de canton !.......