Accueil > La classe ouvrière dos au mur, face à ses responsabilités historiques ...

La classe ouvrière dos au mur, face à ses responsabilités historiques ...

par bernard SARTON

Publie le lundi 27 février 2012 par bernard SARTON - Open-Publishing
29 commentaires

Depuis quelques semaines la classe ouvrière fait la une de tous les médias à travers les sondages manipulés consciemment par la classe au pouvoir. Devant les fermetures d’usines qui s’accélèrent avec la crise du capitalisme , provoquant la légitime colère ouvrière, la bourgeoisie cherche à égarer le vote ouvrier sur le FN à travers sa démagogie "nationale-socialiste" tendance hitlérienne . L’Etat bourgeois,pris à la gorge par la dette souveraine de 1700 milliards d’euros, cherche à satisfaire les financiers qui prêtent par des ajustements monètaires qui raclent les fonds de tiroirs du budget de l’Etat(niches fiscales,TVA,économie sur le nombre de fonctionnaires,impôts sur boissons sucrées) et prépare ainsi la population à une douche froide d’austérité pour les années à venir .Passé l’élection Présidentielle avec Hollande à la Présidence comme prévue dans le choix actuel de la classe au pouvoir , même si Sarko poursuit sa candidature pour préserver les chances futures de son Parti UMP aux élections législatives en alliance avec le FN recomposé, la classe ouvrière devra renouer de plus en plus avec sa conscience de classe pour sauver ses usines de la destruction programmée par le grand capital.Dos au mur elle n’a plus de grain à moudre pour s’en sortir. Elle doit enclencher un processus révolutionnaire le plus vite possible pour détruire l’Etat bourgeois qui a décidé sa destruction sur le terrain par la fin des usines de production,transférées dans d’autres pays à faible coût salariaux (ex.Renault au Maroc avec des salaires à 250 euros par mois ).

L’abstention ouvrière aux élections est énorme (environ 70%). Pourquoi ? Parce qu’elle a conscience dans sa grande majorité que L’Etat l’a abandonné et que voter ne sert à rien.Les usines occupées comme à Fralib,Petroplus etc ...démontrent q’une partie de la classe ouvrière commencent à comprendre qu’elle peut prendre le pouvoir économique et démontrer ses capacités de gestion et d’animation direct de la production . Ce processus ne peut que se renforcer face à l’attaque massive des capitalistes contre la réindustrialisation de la France au profit d’autres pays moins chers en coûts salariaux .Le mouvement syndical et les partis à la gauche du PS dont le PCF doivent donc se "radicaliser" et non plus jouer les lois de la démocratie bourgeoise qui sont au service des financiers prêteurs . Rembourser les dettes souveraines est un non-sens historique car désagrégateur de la nation comme nous le voyons en Grèce. La classe ouvrière française ,qui a une tradition de lutte très ancienne et avant-gardiste, doit réagir aux coups de boutoir bourgeois sous ses différentes formes UMP-PS-FN qui l’entraînent vers l’abîme social . Rembourser 1700 milliards d’euros par une cure d’austérité drastique en 5 ans ne peut qu’entraîner la France dans le chaos et la guerre civile.La suppression de l’essentiel de la dette,soit au moins 80%,est la seule voie pour guérir notre pays de la crise de la dette souveraine. Mais on ne pourra le faire que par la prise de pouvoir des salariés et de sa force motrice essentielle ,la classe ouvrière créatrice des richesses dans tous les domaines. Sa responsabilité historique est engagée et elle ne peut plus déléguer à qui que ce soit ce pouvoir .Elle ne peut plus accepter de servir le capitalisme qui la spolie sans vergogne avec une cupidité outrancière.Elle doit maintenant construire sa propre société fraternelle où chacun reçoit selon ses besoins et travaille selon sa propre créativité et dextèrité professionnelle . Cette société sera communiste suivant la logique historique définie par Marx et autres théoriciens révolutionnaires.

Cette crise du capitalisme remet donc au centre cette classe fondamentale de la lutte des classes ,la classe ouvrière. Ceux qui avait oublié son rôle révolutionnaire dans l’évolution des sociétés ne sont que de piètres historiens ou sociologues sans parler des philosophes manquées à la BHL.Le patronat petit et moyen peut être un allié s’il prend conscience de la faillite du système qui entraîne sa ruine, sa coopération avec les salariés en lutte pour une nouvelle société lui permettra dans la collègialité nouvelle de mettre ses compétences professionnelles au service de la nouvelle entreprise réorganisée sans actionnaires rentiers .D’autres corps ,ayant servis l’Etat bourgeois comme la magistrature,la police , l’armée,les hauts fonctionnaires, peuvent très bien comprendre la nécessité de mettre leurs compétences au service du nouvel ordre des choses. Tout ce processus historique qui s’amorce aujourd’hui peut s’accélérer tant la crise du capîtalisme devient et deviendra invivable .

Je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec cette classe ouvrière qui redécouvre sa capacité historique tant vantée par nos théoriciens marxistes . Les Communards, vaincus en 1871, en seraient si heureux ...Le défilé du 18 Mars à la Bastille en leur hommage nous rappellera que nous devons réussir ce qu’ils n’ont pas pu réussir face à une bourgeoisie triomphante au 19ème siècle .

Bernard SARTON ,section d’Aubagne

Messages

  • surtout qu’il y a un ouvrier qui se presente a l’election de 2012. Je ne comprends pas les ouvriers qui preferent voter pour leur patrons ou pour un politicien proffessionel plutot que pour quelqu’un de leur classe......

  • Pour commencer avant même de lire le texte de BS (à supposer que j’aie le courage de le faire) -

    Question : qu’est ce que "la classe ouvrière" ?

    Y a t il une classe en plus du prolétariat et de la bourgeoisie ?

    Ou y a t il dans le prolétariat une fraction qui occupe une position particulière du fait de sa place dans la production et qui s’appelle "les ouvriers" ?

    quelles sont les différences entre "prolétaires", "exploités", travailleurs", "classe ouvrière" ? Impact de ces différences ? Que choisir ?

    • Le prolétariat est la classe de la société qui tire sa subsistance exclusivement de la vente de son travail, et non de l’intérêt d’un capital quelconque, dont les conditions d’existence et l’existence même dépendent de la demande de travail, par conséquent de la succession des périodes de crise et de prospérité industrielle, des oscillations d’une concurrence sans frein. Le prolétariat, ou la classe des ouvriers, est, en un mot, la classe laborieuse de l’époque actuelle.

      Engels, principes du communisme

      Un peu plus loin des découpes de cheveux...

      Maintenant, un jeu : comment traduire "working class" ? classe ouvrière ou classe travailleuse...

      Donc on se méfie des découpes de mouche et, effectivement, on se concentre sur les rapports sociaux réels.

    • La vente de sa force de travail et non de son travail, ce qui n’est pas du tout la même chose. Renseigne-toi !

    • C’est une citation d’Engels, ce n’est pas de moi, renseignes toi toi.

      L’objet de la citation était de relativiser certaines divisions. Pas de faire acte d’érudition et d’avoir un peu plus de tolérance dans les diverses façons de parler d’une même chose.

      Donc je rappelle la phrase des principes du communisme d’Engels :

      Le prolétariat est la classe de la société qui tire sa subsistance exclusivement de la vente de son travail , et non de l’intérêt d’un capital quelconque, dont les conditions d’existence et l’existence même dépendent de la demande de travail, par conséquent de la succession des périodes de crise et de prospérité industrielle, des oscillations d’une concurrence sans frein. Le prolétariat, ou la classe des ouvriers, est, en un mot, la classe laborieuse de l’époque actuelle.

      OK ?

    • Oui, mais Engels est moins précis que son complice, là :

      "La valeur d’usage de la force de travail (son utilité pour l’acheteur), c’est à dire le travail, n’appartient pas plus au vendeur (le travailleur) que n’appartient à l’épicier la valeur d’usage de l’huile qu’il a vendue ..."

      Rien ne l’empêchait d’écrire, pour la même démonstration :

      "Le prolétariat est la classe de la société qui tire sa subsistance exclusivement de la vente de sa force de travail , .... etc "

      car dire que le prolétariat tire sa subsistance de la vente de son travail peut laisser supposer que la transaction est honnête .

      Mais bon !

  • Génial Bernard. Tu arrives toujours à caser l’appel à voter pour la révolution des ROSSES sous couvert de l’appel du 18 mars à baguenauder place de la Bastille lancé par le génialissime...

    Trop fort ! :))

    Carland

  • Nanard est un comique qui ne voit pas que sa chère classe ouvrière,avant-garde de la révolution,a viré en grande partie à droite,voire à l’extrême droite depuis longtemps !!!Nanard vit encore dans les années 60...Réveilles-toi,ta classe ouvrière idéalisée est partie depuis longtemps !!Il suffit de regarder les résultats de votes dans nos bastions rouges...édifiants !!!

  • avec toi BERNARD SARTON , c ’est toujours la même chanson :Tu tiens des propos quasi ouvriéristes puis tu finis par faire de la propagande pour le FDG , ton double langage permanent commence à nous fatiguer ...

  • "Je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec cette classe ouvrière qui redécouvre sa capacité historique tant vantée par nos théoriciens marxistes ."

    Qu’est-ce qu’il a redécouvert Mélenchon ?

    L’expression "dos au mur" convient plutôt au capitalisme. C’est lui qui est en crise. Et effectivement le prolétariat mondial redécouvre sa mission historique : faire table rase du passé, que les capitalistes ne sont rien alors que, lui, est tout. (Merci Eugène Pottier).
    Je me sens une responsabilité : celle d’informer les citoyens qu’un car va être affrété au départ de Bourges (18) pour participer prochainement à la nouvelle prise de la Bastille. Je confirme que ce n’est pas une blague. Les citoyens ont tellement envie" de JLM en "live".

    • Pauvre Berry !

      Vla confirmé l’adage que 99 moutons et un berrichon ça f’rait cent bêtes ? ;)

      (Parole de berrichonne)

      Non je plaisante parce que ce qui m’amuse c’est que cette révolution en charentaises elle déchaîne tellement les foules qu’il n’y a qu’un car d’affrété :-D et là je dis bravo.

    • Beaucoup d’intolérance dans les commentaires de certains puristes de la révolution, je résume :
      Poutou voire Artaud sont seuls capable de représenter à la fois les intérêts de la classe ouvrière et la classe ouvrière elle-même aux présidentielles. Ceux qui disent autre chose sont des traîtres. Mélenchon est un politicard professionnel comme l’étaient pourtant en leur temps Jaurès, Lénine, Trotski,dont il est souvent question ici... : attention ! j’ai franchi la ligne jaune.
      Bernard Sarton "fatigue" les plus "grandes gueules" qui soutiennent leurs candidats avec hauteur vis à vis des autres et qui se mettent paradoxalement toujours à hurler de concert et en meute soumise derrière un ou une animatrice du site, quand celui-ci ou celle-ci émet une opinion,bien que ceux-ci ne me semblent pas plus être en faveur de tel ou tel candidat.
      Mélenchon, est un social démocrate, il n’est pas ma tasse de thé, le résultat des élections ne m’apporteront pas grand-chose en votant pour lui et encore moins en votant pour les candidats des puristes.
      Pourtant comme les puristes, je regarderai les résultats de Mélenchon et des Trotskistes en les additionnant et comme eux je m’en servirai d’une manière ou d’une autre comme d’un vote de gauche face à l’UMPS.
      SVP gardons nos forces pour combattre l’UMPS, arrêtez de considérer ceux à Gauche (et pas à gôche) qui s’interrogent et ne pensent pas exactement comme vous, comme des tordus, et qui participent aux forums, sans vous interroger sur votre propre impuissance à dépasser vos cercles d’initiés.

    • Quand on ne peut pas défendre une politique, on traite la différence d’orientation de l’autre comme de l’intolérance...

      Mélenchon mitterandien archarné et autres sociaux-démocrates ne sont pas des traitres.
      Ils n’ont jamais défendu le socialisme et le pouvoir des travailleurs.
      Ils ont toujours été des politiciens d’Alternance allant à la soupe, en France comme ailleurs.

      Les révolutionnaires, eux sont toujours unitaires pour trois dans les luttes, mais ils mènent la lutte des classes, pas des places, donc ne sont pas altercapitalistes (PC), et ne disent pas comme Mélenchon : "je ne suis pas révolutionnaire, je suis keynésien".

      Donc restons sur le terrain sérieux de la discussion des orientations.
      En répondant par exemple à ceci :
      L’humain ou le butin d’abord ?
      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article123371#forum465233

    • Beaucoup d’intolérance dans les commentaires de certains puristes de la révolution, je résume :
      Poutou voire Artaud sont seuls capable de représenter à la fois les intérêts de la classe ouvrière et la classe ouvrière elle-même aux présidentielles. Ceux qui disent autre chose sont des traîtres. Mélenchon est un politicard professionnel comme l’étaient pourtant en leur temps Jaurès, Lénine, Trotski,dont il est souvent question ici... : attention ! j’ai franchi la ligne jaune.
      Bernard Sarton "fatigue" les plus "grandes gueules" qui soutiennent leurs candidats avec hauteur vis à vis des autres et qui se mettent paradoxalement toujours à hurler de concert et en meute soumise derrière un ou une animatrice du site, quand celui-ci ou celle-ci émet une opinion,bien que ceux-ci ne me semblent pas plus être en faveur de tel ou tel candidat.

      Oui c’est horrible ça, t’a raison, plutôt que de parler politique, d’arguments, etc, t’as raison, vaut mieux attaquer les autres, comme ça on ne répond à rien, à jamais rien...

      Après tout, 2002, la gueule à Le Pen au 2e tour grâce au PS, au PC, aux verts, au courant de Mélenchon, ça remonte à la nuit des temps...

      Est-ce que cela pourrait te passer par le cerveau une minute que des directions de partis et courants qui ont permis une telle catastrophe et reprennent à zéro le chemin qui a amené à ce qu’ils se comportent en fripouilles anti-sociales, privatisant à toursd e bras une fois aux affaires, interroge ?

      Tu n’as aucun doute de voir les mêmes faire des trémolos sur la classe ouvrière ?

      Oui il y a un paradoxe à faire l’apologie de la mobilisation des travailleurs et se mettre derrière la direction du PCF et le courant mélenchon qui ont en règle générale, une fois en responsabilité, participer à la politique anti-sociale.

      Il est juste de s’interroger et de se demander en quoi des choses auraient changé.

      Il n’y a rien de convaincant là dessus.

      C’est qu’au fond ça renvoie à la compréhension de comment des politiciens s’autonomisent de leurs bases, les relations qu’ils entretiennent avec la bourgeoisie, l’absence de contrôle sur eux par les travailleurs.

      Bref, ça renvoie à comment justement une société ne se change pas.

      Ce qui amène par exemple des mélenchons à se déboutonner pour soutenir des ventes d’armes à l’Inde, à tenir des propos xénophobes contre les flamands, s’attaquer à la liberté d’un grand site anticapitaliste, on peut multiplier les ambiguïtés du personnage pour comprendre qu’il y a un soucis.

      Mais ça, c’est de la gueule, comme les discours de Mélenchon dans la flamme des meetings, la réalité des politiques menées par le FdG est plus rose que cela dans les collectivités.

      Le FdG sert-il à quelque chose ou est-il encore un de ces leurres pour détourner une partie des colères vers des politiciens qui ont toujours fini du côté du manche ?

      Je comprends bien qu’une claque de militants du FdG souhaite crier fort pour que ces questions ne soient pas posées, pour couvrir les questions... c’est la conception de la démocratie de notre ami : ceux qui posent des questions, rappellent ce qu’a fait le FdG, ce que fait le FdG, ce qu’ont fait et font toujours les partis et courants du FdG, sont d’affreux sectaires...

      Bref, quand le doigt montre la réalité des politiques menées les chiens se précipitent pour mordre le bras. Kafka pas mort.

      Ca progresse...

      Très bon aussi les attaques contre le site, les tentatives pour opposer les intervenants et le site, etc, une sacrée conception du débat...

      Ah c’est plus simple sur les sites du FdG, t’as raison...

    • Je commence par la fin : je n’attaque pas le site, j’en suis solidaire et j’ai versé une petite contribution (aujourd’hui facteur retraité je gagne 1100 euros) à la mesure de mes moyens. Je n’attaque pas ses animateurs qui comme moi cherchent comment on pourrait faire grandir l’espoir de la construction d’un rapport de forces communiste révolutionnaire face à la social-démocratie , je m’étonne du suivisme de certains, voire même d’un côté courtisan, dans certaines circonstances, qui parfois aveugle leur sens critique qu’ils savent pourtant utiliser .
      Mélenchon, cela a été dit justement n’a rien à voir avec le Communisme. Il est social-démocrate et il vise la prétendue aile gauche du PS il achèvera ce qui reste du PCF dans la foulée avec la collaboration active des arrivistes qui dirigent le PCF. Le Front de Gauche c’est cela.
      j’ai plus de respect pour Mélenchon que pour Laurent, le Hyaric, Le Digou ( ex-CGT "théoricien des batailles perdues des retraites ,membre du des dîners du Siècle) et sa clique.
      Merci Bellaciao de ne pas m’avoir coupé, j’en profite pour dire à ceux qui s’intéressent à cette construction mortifère qu’est l’Europe de lire les textes sur le terrain laissé au FN par les dirigeants du PCF de Bernard Trannoy du Bassin d’Arcachon et de Jacques Nikonof sur l’orientation européiste, voire fédéraliste du Front de gauche (Euro, BCE), qu’en tant que communiste je ne peux défendre.

  • Grand bien vous fasse. Une tite ballade qui sert à rien, pour défendre une "république" qui n’est plus depuis longtemps que la prostituée du K , si vous n’avez que ça à faire, vous avez bien de la chance !

    Qu’est ce que ça changera que vous soyez 2000 ou 4000 de plus ou de moins à servir la soupe au social traître franc-mac de service ?

    Purée, vous n’en avez pas eu assez de ce genre de conneries de l’alternance et de la révolution par les urnes, de la voie démocratique au socialisme ...avec Marchais/Mitterrand ?

    C’est fou. Vous êtes maso c’est ça ?

  • Mitterand avait rassemblé bien plus de monde avec des discours flambants et proches dans les années 70 80, et alors ?

    Une partie des vieux de gauche retrouve là quelque élan de se jeunesse, mais ça ne résout strictement rien des problèmes populaires.

    Pour les étourneaux de gauche qu’ils se posent 5 minute la question du détournement évident de leurs énergies vers un grand soir électoral qui n’a jamais marché et jamais servi à quelque chose.

    Tant que les travailleurs et la jeunesse ne bougent pas sur leurs objectifs et sans écouter les marchands de soupe, le réformisme électoral ne sert à rien et est sans réforme.

    En période de grande crise du capitalisme, faire croire à des chances de changer une société par les urnes telles qu’elles sont relèvent de l’idéalisme le plus pur .

    Que d’énergie mises pour promouvoir des gens qui n’ont jamais cessé de vous vendre depuis 40 ans ... Mélenchon, une grande partie de la direction du PC, etc,...

  • le peuple de gauche a envie de se mobiliser, de partager ses colères, de se préparer à lutter encore contre les coups des capitalistes.

    Mais c’est quoi, bon dieu de bois, le "peuple de gauche" ??????????

  • Résumons-nous : nous sommes invités à reprendre la Bastille le 18 mars en mémoire de la Commune. Il y a un problème ?

    • Oui - le problème c’est que d’armes et de canons nous n’avons plus du tout, depuis longtemps et que des tas de gens à commencer par Mélenchon, ne veulent pas qu’on les reprenne !

      La Commune sans fusils et sans canons sans garde nationale etc, c’est quoi ? Une mascarade alors ?

      Le bulletin de vote en lieu et place du pavé ou du boulet ? L’isoloir en guise de barricade ?

      hmm hmm hmmm

      Je fais une contre-proposition : qu’on n’aille pas prêter la main à ce honteux travestissement de ce que fut réellement la Commune, qu’on ne participe pas à cette tentative de révisionnisme historique.

    • Je crois, par cette manifestation à la Bastille le 18 Mars, que nous avons raison ainsi de rappeller au peuple le rôle avant-gardiste de la Commune de Paris,premier Etat ouvrier au monde même s’il a été ephémère. Rappellons-nous que Lénine a dansé lorsque la révolution bolchévique a dépassé les trois mois de la Commune de Paris .Beaucoup de révolutionnaires, dont Marx, ont analysé l’expérience de la Commune. Alors ne boudons pas le 18 Mars même si nous n’avons pas encore déloger la bourgeoisie et ses valets .Les contradictions de classe s’aiguisent entre la bourgeoisie et la classe ouvrière à travers cette crise du capitalisme et par la force des choses l’ensemble des ouvriers s’unira pour prendre le pouvoir par "nécessité" historique .

      La révolution ne peut-être keynésienne,ni même léniniste ou castriste, elle sera à la manière de la classe ouvrière d’aujourd’hui avec son pluralisme syndical et ses organisations politiques PCF-NPA-LO-POI et autres Anarchistes et même certains socialistes ..

      Bernard SARTON

    • Je crois, par cette manifestation à la Bastille le 18 Mars, que nous avons raison ainsi de rappeller au peuple le rôle avant-gardiste de la Commune de Paris,premier Etat ouvrier au monde même s’il a été ephémère. Rappellons-nous que Lénine a dansé lorsque la révolution bolchévique a dépassé les trois mois de la Commune de Paris .

      Entièrement d’accord mais ce n’est pas du tout ce dont il s’agit pour le 18 mars 2012...Évoquer des fantômes pour mieux les "tuer" une deuxième fois en les décrétant "évènements historiques" ou "datés" c’est à dire "plus à l’ordre du jour" alors qu’ils ne l’ont jamais été autant, non merci, un peu de respect pour ces glorieux prédécesseurs.

    • UN FOIS DE PLUS BERNARD tu pratiques le double langage : tu viens sur BC , proner l union du PCF NPA LO POI etc ... alors que tu soutiens le FDG qui a refusé l unité et qui prévilégie l "alliance avec le PS ...

      si les contorsionistes manifestaient , tu serais porte- drapeaux ...

  • Bernard,tu en penses quoi de cette tirade du FdG,via Mélenchon ?

    "...ne plus céder ! se battre ! répliquer ! c’est ce que je propose avec le Front de Gauche.
    SOUMETTRE LES MARCHES AU CONTROLE POLITIQUE ET A LA VOLONTE DES PARLEMENTS. "

    Si dans le système capitaliste,"le contrôle politique" contrôlait réellement quelque chose en matière de mouvements de l’économique,ça se saurait non ?

    Et au cas où ça t’aurait échappé,presque la totalité des parlements européens se sont prononcés " démocratiquement " en faveur des plans de rigueur et du rôle de la BCE.

    Tu trouves pas que ça fait un peu "socialiste" ces conneries ?

    LR