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Un référendum en Irlande sur le traité européen de stabilité

par DUBLIN

Publie le mardi 28 février 2012 par DUBLIN - Open-Publishing
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Les Irlandais seront consultés par référendum sur le nouveau traité budgétaire européen, a annoncé mardi le Premier ministre Enda Kenny.

"Le peuple irlandais sera invité à autoriser par référendum la ratification du traité de stabilité européen", a-t-il déclaré au Parlement.

"Je crois fermement que l’intérêt de l’Irlande est que ce traité soit approuvé", a ajouté le chef du gouvernement.

L’Irlande et 24 autres pays de l’Union européenne se sont mis d’accord fin janvier sur un pacte destiné à renforcer la discipline budgétaire. Ce texte doit désormais être ratifié par chaque pays.

Enda Kenny avait demandé au conseiller juridique du gouvernement de préparer un avis sur le bien-fondé d’un référendum.

Comme la Grèce et le Portugal, l’Irlande a sollicité une aide financière de l’Union européenne et du Fonds monétaire international pour éviter la faillite. En contrepartie, le gouvernement s’est lancé dans une cure d’austérité qui suscite un vif mécontentement.

Les électeurs irlandais ont par le passé rejeté à deux reprises des modifications des traités européens avant de les approuver sous des formes amendées.

En cas de nouvelle victoire du "non", l’Irlande aura du mal à se maintenir dans la zone euro, a averti le mois dernier le ministre irlandais des Affaires européennes.

Padraic Halpin, Jean-Philippe Lefief pour le service français

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120228.REU0709/un-referendum-en-irlande-sur-le-traite-europeen-de-stabilite.html

Messages

  • Ouais,et si ces enfants immatures d’ irlandais votent mal,c’est à dire non,on sait très bien que les "gens raisonnables" du gouvernement et de la Troïka imposeront le oui.
    Ce référendum n’est envisagé par l’élite politico économique irlandaise que comme un plébiscite de la politique de casse sociale qui a redoublé d’intensité depuis qu’elle utilise le prétexte de la "crise" et de la dette pour accomplir son entreprise de démolition.