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l’affaire ATTAL

Publie le lundi 21 février 2005 par Open-Publishing

L’impunité des milices sionistes en France va t’elle perdurer ?

Affaire Attal Le responsable d’un groupe fasciste pro-israélien face à ses exactions

Rappel des faits 16 septembre 2004 : Anthony Attal, membre des milices Ligue de Défense Juive-Betar, est condamné pour l’agression de 4 étudiants de Nanterre. Il a fait appel de cette décision.

Le 30 décembre 2003, une milice composée de membres de la LDJ et du Betar à la tête de laquelle se trouvait A.Attal a agressé à coups de barres de fer, de poings américains et de casques quatre de nos camarades, étudiants à Nanterre. La victime la plus violemment touchée a eu les os du visage cassés occasionnant 45 jours d’arrêt. Les faits se sont déroulés en plein Tribunal Administratif de Paris et dans la rue avoisinante. Sur la vingtaine d’agresseurs seul A.Attal a été poursuivi et condamné en première instance. Il a fait appel de cette décision.

Par ailleurs, nous savons que ces milices, qui servent de service d’ordre au CRIF et exécutent ses basses œuvres, agissent en service commandé. Dans cette affaire et dans celle de l’agression raciste de Brahim.B le 13 novembre 2002 à Nanterre, deux responsables de l’UEJF (Union des Etudiants juifs de France), Maxime Perez et B. Cymermann, sont impliqués pour avoir sollicité ou servi de guides aux fascistes déclarés. C’est précisément cette double appartenance qui signe l’origine de l’agression.

Procès le 28 février 2005 Cour d’appel de Paris, 13ème chambre, 13h30, M°Cité

Suite au dépôt de plainte le 30 décembre 2003, trois des victimes ainsi que plusieurs témoins des faits ont formellement identifié Anthony Attal ainsi que d’autres ratonneurs de la troupe. A. Attal, individu déjà impliqué dans une affaire d’escroquerie et de violence volontaire, n’en est pas à son coup d’essai. Paradant en tête des cortèges qui font l’apologie des crimes sionistes et qui attaquent les manifestations de soutien au peuple palestinien, il pose sur des sites appelant ouvertement à la haine raciale en exhibant des armes et en se vantant du nombre de Palestiniens descendus.

Jusqu’à présent l’impunité règne pour la LDJ-Betar et ses petits soldats à l’idéologie fasciste ; à tel point qu’ils ont pu poignarder un officier de police au coeur de Paris ou frapper une jeune fille de 13 ans et asperger d’acide des spectateurs lors d’un spectacle de l’humoriste Dieudonné à Lyon.

Dans ces deux cas, les auteurs sont connus des pouvoirs publics. Pourquoi ne sont-ils pas inquiétés ? Pourquoi les ratonnades à répétition n’émeuvent-elles pas les ministres de la République ? Pourquoi les médias ne couvrent-ils pas ces affaires ? La réponse se trouve dans un parti pris scandaleux.

Le « Deux poids, deux mesures » et l’indignation sélective sont devenus des modes de gestion habituels des réflexes pavloviens pour des médias et des politiques français qui doivent à tout prix alimenter la thèse de la « montée de l’antisémitisme » pour délégitimer le mouvement de solidarité pour la Palestine. Cet automne des sommets ont été atteints dans ce sens avec le rapport Rufin, ineptie livrée au premier ministre. Pour ce rapport ceux qui refusent la colonisation de la Palestine doivent être pourchassés pour « antisémitisme » !

D’un côté il existe une couverture médiatique monstre, des déplacements officiels et des manipulations jusqu’à l’overdose pour le feuilleton des fausses annonces d’actes antisémites. En voici une liste non exhaustive : cet été, affaire du RER D (Sarcelles), de l’incendie d’un centre social juif (Paris), affaire Phinéas(Lyon), et avant l’été : affaire d’Epinay, Elie Chouraqui, automutilation du rabbin Ferhi, d’une membre de l’UEJF à Montpellier, lycée de Gagny, etc. De l’autre côté le mur du silence s’épaissit autour des nombreux lynchages perpétrés contre l’immigré, l’arabe ou le démocrate anticolonialiste.

Pour autant l’AGEN n’est pas partisane de la fatalité. Comme des millions de personnes en France, notre cœur bat au rythme des combats de la Palestine et des peuples opprimés. Nous ne baisserons pas les bras. Nous ne céderons pas face à la terreur sioniste en utilisant tous les moyens légaux et légitimes pour la vaincre. Le combat contre le sionisme et pour la dissolution des ligues fascistes est juste. Nous comptons le mener avec ardeur et persévérance.

Les milices sionistes en France

Le Betar est la branche de jeunesse du Likoud de France( !), le parti de Sharon ; la Ligue de Défense Juive, interdite aux Etats-Unis et au sein même de l’entité sioniste pour actions terroristes, est implantée en France depuis 2000 et prône l’élimination physique des Arabes du Proche-Orient. Ces deux structures sœurs ont à leur actif des dizaines d’agressions et servent de services d’ordre au CRIF et à l’ABSI (Association pour le bien-être du soldat israélien) lors de manifestations publiques.

Qui est William Goldnadel ?

Avocat d’Attal il est le président de deux associations. En premier lieu, « Avocats sans frontières », dont le principal titre de gloire a été le contrôle, au Gabon, de la régularité de l’élection du président Bongo ( !). Il est l’avocat de Gaydamak, trafiquant d’armes russe réfugié en Israël, et d’Oriana Falacci, sympathique italienne qui a écrit tout un livre pour expliquer que les musulmans sont des sous-hommes. Citation de son œuvre, la Rage et l’Orgueil : « Les fils d’Allah se multiplient comme des rats ». Golnadel est aussi président de l’association « Amitiés France-Israël ». Il a intenté nombre de procès pour « antisémitisme » et « incitation à la haine raciale ». Il les a tous perdus. Il a traîné en procès Daniel Mermet (journaliste à France Inter), contre qui sont venus témoigner de « grandes figures morales » comme Alain Finkielkraut ou Alexandre Adler. Accusées aussi par Goldnadel, les éditions « La Fabrique » pour la sortie du livre de N.Finkelstein : L’industrie de l’Holocauste. Et tant d’autres qui osent parler du sort du peuple palestinien, sont à leur tour poursuivis. Goldnadel est un homme bien entouré. La charmante et dissuasive compagnie des voyous de l’extrême-droite sioniste lui sert de garde prétorienne.