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A qui appartient la marque "Front de gauche" ?

par Pascal Guyot

Publie le samedi 5 mai 2012 par Pascal Guyot - Open-Publishing
13 commentaires

Déposée par un proche de Jean-Luc Mélenchon, la marque "Front de gauche" est l’objet de petites querelles avec le secrétaire national du PC Pierre Laurent.

Déposée à l’Inpi par Gabriel Amard, un très proche de Jean-Luc Mélenchon, le 28 juillet 2009, la marque "Front de gauche" appartient à l’ex-candidat.

"Ils l’ont déposée sans nous prévenir", confie aujourd’hui Pierre Laurent, secrétaire national du PC. Qu’à cela ne tienne, le PC a déposé, le 26 mars 2010, la marque "Front populaire de gauche". "Mais je vois mal le Parti de gauche nous attaquer parce qu’on utiliserait son label", poursuit Laurent.

Un conseiller de Mélenchon, Alexis Corbière, assure qu’il n’y aura pas de problème à l’avenir, "car le Front de gauche, ce n’est pas une marque de yaourt".

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscrets/a-qui-appartient-la-marque-front-de-gauche_1110767.html

Messages

  • sur qu’il ne vont pas se tirer des balles ; dans le PCF, les partisans d’une autre formation politique sont passés aux travaux pratiques ; dans les régions, le bulletin du groupe Front de Gauche ne comporte plus le nom du PCF. A Annecy, on vient de recevoir un avis pour les législatives ; en titre : Front de Gauche, aucune trace du mot PCF, ou le mot communiste. Sans consultation des adhérents. A marche forcée. Et avec un contenu très faible, sans mettre en cause le grand capital ; Dassault, le marchand d’armes, qui possède une usine à Argonay, à côté d’Annecy, peut dormir sur ses deux oreilles. La SNR (fabrique de roulements) désormais NTN-SNR est japonaise ; il faudrait exiger son retour à la France. Etc... Quand on élabore des tracts dont le contenu ressemble à ceux du PS, la révolution citoyenne peut attendre.

  • Tiens tiens lexpress.fr "découvre" et se pose la question après que sur Bellaciao cet "propriété" a été dénoncé déjà le jeudi 12 mai 2011.....

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117001

    La marque "FRONT DE GAUCHE", propriété du Parti de Gauche ?

    Selon l’INPI, la marque "Front de Gauche", et son logo , auraient été déposés par M. Gabriel AMARD, élu ex-PS actuellement secrétaire National du Parti de Gauche, et domicilié en cette qualité pour le dépôt au siège du Parti de Gauche.

    Est-ce à dire que le PCF lui, n’a aucun droit sur le nom, la marque, le logo "Front de Gauche" ?

    Voici la preuve, sur l’INPI (tapez "front de gauche" dans "nom de la marque")

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117001

    • Ca me fait de ma peine pour les camarades du PCF qui se sont levé le cul pour faire le boulot et la voie royale à Mélenchon.

      Mais aucunement de la peine pour ceux du CN du PCF, Laurent en tête. Pour eux je n’ai que mépris.

      Comme je le redis, jouer au poker, ça peut être, (Rarement), rentable, mais jouer au poker dans un rade mal famé avec une bande de faisans qui travaillent en groupe, ça finit rarement à l’avantage des joueurs sincères.

      Et le plus triste, je pense à dimanche soir, quand Hollande aura "gagné", (Parce qu’il va ganer).

      LUI !!! Et ses sponsors !

      Je pense à tous ces camarades qui "fêteront" leur "victoire" par défaut pour tenter d’oublier comment ils se sont fait baiser sur toute la ligne.

      Et comment on les as transformés en porte-cotons de la trahison organisée.

      Hélas, "sur toute la ligne"... Mais même pas celle du Parti. )))- ;

      Et rendez-vous après les Législatives pour voir, et tester, la suite.

      Mais c’est vrai : "Il n’y aura qu’à "être das la rue pour imposer la justice des travailleurs".

      Mais qui donc mobilisera "la rue" ??? Autrement que pour la jeter dans les bras de la peste brune.

      Ceux qui l’ont trahie jusqu’à aujourd’hui ??? Ou ça sera de la génération spontanée ?

      Mais on a le temps d’y penser. Comme toujours.

      Et les mêmes trouveront encore de bonnes raisons et des boucs émissaires parmi leurs victimes pour continuer à décevoir ???

      Comme toujours.

      On pourait appeller ça : La tragédie péripathétique.

      Comme au Théâtre de Boulevard.

      G.L.

    • Mais c’est vrai : "Il n’y aura qu’à "être das la rue pour imposer la justice des travailleurs".

      Mais qui donc mobilisera "la rue" ??? Autrement que pour la jeter dans les bras de la peste brune.

      Ceux qui l’ont trahie jusqu’à aujourd’hui ??? Ou ça sera de la génération spontanée ?

      Mais on a le temps d’y penser. Comme toujours.

      Ben oui, tout le problème est là.

      Et donc ????

      OK on ne peut compter sur le ou les partis qui ont... si ce n’est trahi, disons qui ont dérivé sous l’effet de diverses choses, comme par exemple le poids des élus et d’une sorte de nomenclature.

      On peut difficilement compter sur les partis qui sont toujours là, communiste (LO) ou anticapitaliste (NPA), dont l’influence et le poids, même s’ils sont bien supérieurs aux ridicules 2% obtenus au 1er tour, sont largement insuffisants pour mobiliser et coordonner une lutte décisive.

      Et il y a une ribambelle d’individus isolés, souvent militants syndicaux ou associatifs, souvent des ex de tel ou tel parti, qui aspirent à longueur de messages à la naissance ou à la refondation d’un "grand parti enfin authentiquement révolutionnaire", enfin authentiquement ceci ou cela.

      Qui aspirent, mais qui n’embrayent pas, qui n’aboutissent à rien à ce jour...
      Qui n’embrayent pas car il y a toujours un petit problème, toujours une virgule mal placée...
      Et parce que c’est bien plus confortable de commenter et critiquer que d’essayer de construire (je le sais bien, j’en fais partie depuis que j’ai quitté le NPA, c’est bien plus cool cette posture d’observateur).

      Je pense que la création du NPA a été une immense (car rare, la preuve, la situation actuelle) opportunité gâchée par l’absence, l’attentisme, la prudence d’une masse de militants (40.000 ?) qui auraient pu se saisir de la possibilité de construire un outil nouveau, un minimum efficace et estimable.

      Cet afflux aurait sans doute évité certaines erreurs du NPA, aurait neutralisé au moins en partie ceux qui ont plus joué la lutte et l’intérêt de leur étroit clan idéologique plutôt que l’intérêt du collectif en construction. Et au-delà, l’intérêt de la classe en manque d’organisation.
      Cet afflux aurait permis une "intelligence collective" plus grande, et on a un sacré besoin d’intelligence collective pour adapter le projet d’émancipation socialiste au contexte de ce siècle !

      Bref, il faudrait, il faudrait...

      La prochaine occasion, si elle existe, faudrait peut-être pas la rater...

      Chico

    • Bien vu chico,c’est parceque ayant quitté le PCF dés le 10 mai 1981 et etant resté sans parti et me sentant bien faible et "inutilel" ,que la force d’une orga est nécéssaire pour notre classe que j’ai rejoint le NPA .
      Et les difficultés,les erreurs ’m’encourage à y rester ,car quelle orga n’en a pas ?
      Pour mon cas,par exemple je n’ai pas apprécié le quasi abandon par le parti de notre militante portant le foulard au nom d’une étrange laicité.
      Que faire ?tu as raison des dizaines de milliers de travailleurs auraient du faire ce pas .

      Sommes nous devant une civilisation ayant dicrédité le militantisme ?
      le renoncement ,général malgré quelques belles luttes (1995,2010) est il inscrit dans nos comportements depuis trop longtemps pour ne pas être remplacé par une solidarite de combat vigilant et pemanent ?

      quel découragement ,quel desespoir,quelle colére parfois me tombent sur le dos !
      mais je me dit toujours :
      qui aurait parié sur la révolution le 13 juillet 1789 ?
      Nous sommes peut être le 13 juillet ....

    • "
      Cet afflux aurait sans doute évité certaines erreurs du NPA, aurait neutralisé au moins en partie ceux qui ont plus joué la lutte et l’intérêt de leur étroit clan idéologique plutôt que l’intérêt du collectif en construction. Et au-delà, l’intérêt de la classe en manque d’organisation.
      Cet afflux aurait permis une "intelligence collective" plus grande, et on a un sacré besoin d’intelligence collective pour adapter le projet d’émancipation socialiste au contexte de ce siècle !"

      Cet afflux n’aurait pu empêcher l’arrivée d’opportunistes à la recherche de positions dirigeantes, électorales ou autres à bord du navire. Clementine Autain n’avait-elle pas "fleurté" avec le NPA un moment ?

      Chez moi, c’est plutôt un afflux de précaires de toute génération, sans expérience politique, syndicales ou associatives et marginalisés socialement. Mais plutôt séduits par cette promesse que renfermait le message de Besancenot aux présidentielles de 2007 et après : un parti pour représenter les inconnu-es, la majorité donc, et renverser le système.

      Mais leurs révoltes ne souffraient guère de patience ni de stratégie politique, leurs attentes de changement dans leur vie quotidienne étaient plutôt dans le court terme. Et la plupart sont donc partis.

      Reconnaître que la dérive sociale libérale du PS a libéré un espace sur sa gauche est une chose. Autre chose était de croire qu’entre l’ex LCR et le PS, il n’y avait rien, ce qu’a cru la majorité de sa direction, celle qui est en train de quitter le navire NPA en ce moment.

      Pour ma part, je n’ai pas cru à cette histoire des deux gauches, celle qui accompagne les contre réformes libérales pour les "adoucir" mais défend le système et celle qui veut le renverser.

      Entre les deux, il y avait place pour un projet social démocrate classique, celui d’une réforme graduelle du système au moyen de la révolution citoyenne par les urnes.
      Et c’est à l’honneur de Jean Luc Mélenchon d’avoir vu qu’il y avait cet espace pour formaliser une force politique defendant ce type de projet.

      Ses limites(celles du projet du FDG) sont apparues à l’occasion de cette présidentielle. Un bulletin de vote ne peut suppléer un mouvement social manquant ou défaillant, ce qui explique beaucoup les résultats électoraux de la gauche du PS, oscillant toujours entre 9 et 14% depuis 1995. Les 11% du FDG proviennent de cette illusion électoraliste.

    • je pense que les vrais revolutionnaires ceux qui veulent construire le NPA doivent le rejoindre, pour eviter que d’autre opportunistes ne le rejoingnent avant et ne le detruisent definitivement...

    • Entre les deux, il y avait place pour un projet social démocrate classique, celui d’une réforme graduelle du système au moyen de la révolution citoyenne par les urnes.

      Il y a toujours eu des projets social démocrates, c’est à dire la conquête du pouvoir par les urnes, puis l’expropriation du capital.

      Le problème, c’est qu’aucune classe dirigeante n’a jamais cédé devant les urnes.
      Cela fait 45 ans que je demande, en moyenne une fois par semaine, à un réformiste de me citer un cas. JAMAIS un seul. J’attends depuis 45 ans.

      Par contre, je leur cite tous les cas où la "révolution par les urnes" a conduit à massacre (Espagne ou Chili par ex)

      Ce n’est pas toujours un massacre, c’est souvent une trahison et reddition sans combat.
      C’est ce qu’on fait avec Mitterrand et Jospin les dirigeants actuels du PS, du PC, du FdG.

      Aucun retour critique, toujours la même collaboration dans les exécutifs bourgeois.
      Ils continuent.
      Ils n’ont jamais fait autre chose.
      Ils continueront.

    • """Pour ma part, je n’ai pas cru à cette histoire des deux gauches, celle qui accompagne les contre réformes libérales pour les "adoucir" mais défend le système et celle qui veut le renverser"""""
      Et c’est bien parceque des milliers n’y ont pas cru qu’on a eu le désastre de 2002

      La réalite des deux gauches les salariés des privatisées de Jospin,Gayssot,Voynet ,l’ont vécu en direct .
      Et les licencies de Vilvorde .
      alors on remet ça avec le FDG ?
      et c’est un honneur d’avoir orienté la lutte de 2010 vers une voie de garage en appelant à un référendum ?
      oui il y a deux gauches c’est pas une histoire .
      hélas

    • Je voulais dire qu’il y a 3 gauches, car je fait une différence de nature entre la gauche libérale, la gauche antiliberale( le FDG) et la gauche anticapitaliste(NPA, LO...)

    • heu la gauche antiliberale c’est melenchon,voynet et buffet ? allié au PS ?
      donc en fait deux gauches ,c’est bien ce qu’on dit !

    • Le NPA est enfin débarrassé des dirigeants réformistes hérités de l’usure de la LCR....Merci à l’aspirateur et voie "radicale" vers la soupe, le FdG !
      Mais le NPA enfin sur les rails de ses Prinicipes Fondateurs n’est pas le seul parti anti-K, ni même le meilleur pour beaucoup.

      L’urgence, face au boulevard que la nouvelle Gauche Plus Rien va ouvrir au fascisme, c’est de rassembler dans un Front, qu’on l’appelle comme on veut (anti-K, de résistance, du Travail,.. peu importe).

      Pour prendre des initiatives nationales, centrales, mais surtout pour construire des comités sur les lieux de vie et de travail et d’étude pour résister, par tous les moyens qui s’imposeront, à la barbarie que va tenter d’imposer le capital.
      Avec une perspective : la Sociale !

      Le NPA, AL, les Alternatifs et beaucoup d’autres il me semble sont déjà d’accord en gros.
      Et surtout des dizaines de milliers, qui ne se reconnaissent dans aucune orga, à cause des divisions, attendent une telle initiative.
      Ne perdons pas de temps.

      Depuis les résistances aux mauvais coups, qui vont pleuvoir avec l’accentuation de la crise dix fois plus qu’hier, se developpera le front ou parti de l’émancipation sociale, dont les tâches seront dictées par les affrontements, et qu’on appelera comme on veut.