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FRALIB "pas un boulon ne sortira de l’usine" ! C’est maintenant.

par Chantal Rouges vifs 13

Publie le vendredi 11 mai 2012 par Chantal Rouges vifs 13 - Open-Publishing
4 commentaires

FRALIB : LA PROVOCATION CONTINUE…
LA LUTTE AUSSI !

Bonsoir à tous,

Les salariés de Fralib sont en lutte depuis 591 jours.
Au lendemain de l’élection de François HOLLANDE, nous avons réaffirmé notre volonté de voir se concrétiser les engagements pris, et exprimé la nécessité d’une table ronde pour la mise en œuvre de notre projet alternatif.
Nous vous disions hier qu’au vu des manœuvres et provocations d’UNILEVER, nous avons renforcé la surveillance de l’usine, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Probablement dérangée par ces dispositions, la multinationale se fend aujourd’hui d’un courrier qui nous dit que notre présence sur le site au moment du « démontage des machines » nous fait courir un risque, et que pour des raisons de sécurité, elle nous propose de déménager notre local en dehors du site. Si nous le refusons, elle nous informe que l’accès à notre local se fera par un chemin sécurisé avec une « protection physique » ce qui signifie avec les gorilles (voir lettre jointe).

Nous ne nous posons plus la question de savoir si la Préfecture est intervenue auprès d’UNILEVER pour exiger des dirigeants qu’ils ne touchent pas aux machines. De toutes évidences, la multinationale ne veut pas laisser au prochain gouvernement le temps de se saisir de ce dossier.

Raison de plus pour réussir un large rassemblement devant l’usine demain matin :
VENDREDI 11 MAI 2012 
A PARTIR DE 8 H 00

Messages

  • On est avec vous..

    "CEUX qui VIVENT
    Ce sont CEUX QUI LUTTENT"

    V.HUGO

    Des mois des mois de courage , de solidarités, de doutes, d’espoirs, de message FORT pour tous deux qui ne veulent pas se laisser broyer par leCapital..

    Les FRALIB sont désormais au coeur d’un premier test

    "Le changement, c’est MAINTENANT"

    Il l’a promis, le candidat dont le bulletin a servi à faire gicler la fraction la plus haineuse , fascisante des représentants du Capitalisme

    La première mesure IMMEDIATE donc prouvant qu’on neprend pas les Fralib pour des travailleurs kleenex, c’est d’IMPOSER la REELLE NEGOCIATION poursauver leSITE, la production du Théà GEMENOS, le maintien d’emplois UTILES à l’économie nationale,

    Tout le reste serait du pipeau de flou et de récup !

    "ON" peut, "ON " va gagner.

    "ON", parce que "VOUS", les FRALIB , "vous" êtes " NOUS TOUS"

    C’est votre LUTTE qui est de soutien et de SOLIDARITE dans la RESISTANCE plus GENERALE, à CONSTRUIRE..

    Les bordelais qui vous ont rencontré chez eux le 15 Novembre sont à vos côtés

    Cordialement

    A.C

    et puisque le CHE orne vos drapeaux CGT, plus quejamais fidélité à laparole d’Ernesto.

    Si tu trembles d’indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades.
    Lettre à María Rosario Guevara .

    _

  • un petit mot de soutien des VENINOVS nous nous etions vu lors de votre grande manifestation CGT sur marseille
    Pour rappel nous sommes aussi en lutte depuis aout dernier en occupant aussi notre usine apres une liquidation judiciaire due a des malversations de notre patronnat
    Alors courage car notre combat voit une issue favorable apres de longues et dures bataille

    • ..Surtout que depuis...’il ya quelques semaines, Hollande a été des plus clairs..

      C’est ce côté toujours" pressé" des salariés qui m’énerve !

      il ya quelques semaines, Hollande a été des plus clairs..!!

      http://videos.leparisien.fr/video/ce23f832e77s.html

      Merde, il est même pas encore à l’ELYSEE, le Président du peuple de Gôôche,...et voilà que ça "s’agite" !

      Attendez un peu,patience, patience.......

      C’est quoi cette opération "commando" ?

      Putain, et l’électorat de Bayrou, et les législatives, et les Agences DE notation, et le cours de l’EURO, vous les FRALIB vous vous en "tapez" ?
      Remarquez, chacun voit midi à sa porte.
      Mon grand père , pareil !
      En 1936, l’a eu un coup de sang !!

      Le coco était nerveux, alors..

      et pof..on t’occupe icii, on t’occupe là,un lendemain d’élections DEMOCRATIQUES, Zet REPUBLICAINES, CITOYENNES !!

      bref...
      C’est pas parce qu’on est en mai pour qu’on profite du "Temps des Cerises" en oubliant de penser ...aux noyaux pour tripes fragiles de ceux qui pensaient picorer les"voix" ..avec du temps de grâce pour se mettre au turf !

      Oui, François, ON a viré SARKO et tant mieux..

      Alors, aux actes !

      MAINTENANT..!!


      rappel
      article HUma

      Les Fralib réoccupent l’usine de Gémenos
      Mots clés : justice, marseille, lutte, front de gauche, syndicats, emplois, entreprise, fralib, unilever, gémenos,

      Des salariés de Fralib (groupe Unilever) en lutte depuis 592 jours pour le maintien de l’usine de thé et d’infusions Elephant, à Gémenos (Bouches-du-Rhône), ont réoccupé le site vendredi matin.

      "Ce matin on a mis dehors, de façon pacifique, l’entreprise de sécurité qui gardait les lieux et on a repris possession de l’usine", a déclaré Olivier Leberquier, délégué de la CGT, alors que les accès au site étaient contrôlés depuis plusieurs mois par des vigiles. La direction d’Unilever France a cependant dénoncé "un coup de force" contre lequel elle déposera plainte.

      Cette action intervient au 592e jour du conflit, après que le tribunal de grande instance de Marseille a validé, en avril, le troisième plan de sauvegarde de l’emploi mis en place pour accompagner la fermeture de l’usine de Gémenos, la seule en France à produire les thés et infusions de la marque Elephant. La CGT a fait appel, les deux premiers PSE ayant été invalidés par la justice.

      La direction a proposé un emploi dans une autre usine Unilever en France à chacun des 103 salariés qui luttent encore pour maintenir l’activité sur le site, sur les 182 employés initiaux. Pour ceux qui veulent rester en Provence, des mesures d’accompagnement sont proposées avec notamment 12 mois de congés de reclassement à 75% du salaire (15 mois pour les plus de 50 ans). Début mars, Unilever a aussi augmenté de 50% le budget de revitalisation économique du bassin d’emploi, portant ce montant à 1,5 million d’euros.

      La CGT, qui fait valoir des engagements reçus de François Hollande (PS), avant son élection à la présidence de la République, pour mettre en oeuvre un projet alternatif de reprise du site, veut maintenir l’outil de travail et réclame une nouvelle table ronde avec les autorités locales sur l’avenir de l’usine. Mais environ 80 des 103 salariés concernés ont reçu leur lettre de licenciement. Et la direction a écrit à la CGT pour lui proposer de déménager son local à l’extérieur de l’entreprise, ou d’en organiser l’accès sous escorte, afin de pouvoir préparer le vidage des lieux en toute sécurité, ce qui a déclenché l’action du syndicat.

      "Nous ne nous posons plus la question de savoir si la préfecture est intervenue auprès d’Unilever pour exiger des dirigeants qu’ils ne touchent pas aux machines. De toute évidence, la multinationale ne veut pas laisser au prochain gouvernement le temps de se saisir de ce dossier", a affirmé Olivier Leberquier.

      Et si ce n’est déjà fait :

      http://www.lapetition.be/en-ligne/Pour-le-maintien-de-l-emploi-industriel-et-de-l-activite-a-FRALIB-Gemenos-8938.html

  • de ROUGE MIDI


    Fralib, l’usine est reprise il faut maintenant la garder

    ref :

    http://www.rougemidi.org/spip.php?article6857#forum7317

    On s’en doutait un peu.

    L’appel à rassemblement de ce vendredi 11 mai à partir de 8h était pour permettre aux fralibiens de consolider leur action de la nuit : la reprise de la nuit et la mise hors site de la bande de vigiles payés par la direction pour permettre le déménagement des machines et ainsi ruiner la possibilité de mise en œuvre du projet alternatif.

    La direction, sans doute poussée par l’alerte envoyée par les fralibiens avait précisé ses intentions dans une note alliant cynisme et inhumanité. Croyait-elle les intimider et faire reculer celles et ceux qui les soutiennent ? Elle n’a donc rien appris en près de 600 jours de lutte ?

    Quoiqu’il en soit dans la nuit du 10 au 11 mai l’usine a été reprise et le matin la foule des soutiens a eu la joie d’être accueillie par une entrée protégée par des sacs de 500kg de thé qui, s’ils sont depuis le temps devenus impropres à la consommation, ont été utilement recyclés en défense anti casseurs.
    L’usine, un espace de liberté, de fraternité et de travail

    Le pratique avec les fralibiens c’est que leurs déclarations évitent un long article et donc vous trouverez, dans celle de ce 11 mai, toutes les informations sur les raisons de cette action et la réaction pleine de haine de classe et de rage d’avoir été prise de vitesse de la direction du groupe UNIVOLEUR.

    Maintenant la direction n’a que deux solutions :

     Saisir la justice pour obtenir de celle-ci une ordonnance d’expulsion. Ce n’est pas gagné d’avance car les salariés ont fait appel du jugement validant le PSE et le ministre qui était intervenu en 1ère instance pour aider Llovera et sa bande, n’est plus là. La lettre de l’inspection du travail qui à elle seule aurait pu suffire pour invalider ce plan peut être ressortie. [1]. Le juge peut donc attendre l’appel ou nommer un médiateur ce qui obligerait UNIVOLEUR à négocier…enfin. Même s’il ordonne l’expulsion, pour la faire exécuter il faudra l’accord du préfet pour envoyer les forces de police. Là aussi le 6 mai est passé par là et dès hier les fralibiens saisissaient les forces de gauche sur la situation nouvelle. Dans la journée le président PS de la communauté de communes, Eugène Caselli, écrivait au préfet pour lui demander de ne pas laisser faire UNIVOLEUR.

     Tenter un nouveau coup de force comme celui mis en échec le 7 novembre dernier. La direction a déjà montré par le passé qu’elle était prête à tout et son communiqué haineux et mensonger du 11 mai montre qu’il faut être très vigilants avec ces saccageurs de l’emploi.
    Pour cela on est prêts.
    Pour la garder on a besoin de vous

    Dès hier matin, à la fin des prises de parole, les premières inscriptions pour les tours de garde de l’usine, se prenaient. La meilleure défense contre les casseurs c’est notre nombre à tout moment, 24h/24. Des tours de garde sont organisés toutes les 4h selon le cycle : minuit /4h – 4h/8h – 8h/12h - 12h/16h – 16h/20h – 20h/24h. On peut donc s’inscrire au choix pour 4 ou 8h.

    Inscrivez-vous donc le plus vite possible auprès du comité de surveillance (et merci de le faire savoir en copie à Rouge Midi) en donnant les jours et heures précises où vous pouvez vous rendre disponibles et combien vous serez.

    Dites, par votre présence, à la bande des 40 univoleurs que nous sommes tous des fralibiens.

    Pas un boulon ne sortira d’ici !