Accueil > 20 militants antifascistes interpellés : l’État protège encore l’extrême droite

20 militants antifascistes interpellés : l’État protège encore l’extrême droite

par Makhno

Publie le mardi 15 mai 2012 par Makhno - Open-Publishing
3 commentaires

Le samedi 12 mai 2012, une diffusion unitaire et pacifique de tracts a eu lieu dans le 13e arrondissement de Paris. Ces tracts dénonçaient l’implantation d’une extrême-droite radicale dans les quartiers, et demandait la fermeture de la boutique du dénommé Serge Ayoub, dit Batskin, figure de l’extrême-droite radicale, à la droite du Front National.

Une vingtaine de militants antifascistes et antiracistes a été interpellée par les forces de l’ordre et mise au dépôt après 24 heures de garde à vue. De son côté la préfecture de police a autorisé et toléré que des groupuscules néo-fascistes paradent dans les rues de la capitale en toute impunité.

La logique répressive de l’État envers nos militant-e-s est intolérable. Nous, militant-e-s antifascistes et antiracistes ne nous laisserons pas intimider et continuerons le combat. Nous demandons l’abandon des poursuites, la fermeture de la boutique et nous affirmons que nous ne laisserons pas les nervis d’extrême droite s’implanter dans les quartiers.

Signataires : Action Antifasciste Paris-Banlieue, Alternative Libertaire, CNT-Région Parisienne, Fédération Anarchiste, NPA 13è, SUD Étudiant, UL Solidaires 5e/13e

Source : http://alternativelibertaire.org/spip.php?article4820


Messages

  • Idem à Toulouse (Tolosa) où le bloc identitaire a son local (36 allée de Barcelone !), et participe à des actions violentes, où sont interpellés et blessés les antifascistes !...

    http://unionantifascistetoulousaine...

    Unité face à l’extrême droite

    Refoulés de la manifestation occitane qui s’est déroulée l’après-midi du samedi 31 mars, dimanche 1er avril vers une heure du matin, une vingtaine d’individus d’extrême droite ont décidé d’effectuer une descente sur la place Arnaud Bernard, symbole du métissage culturel et lieu populaire toulousain. Ils/Elles ont tenté d’imposer leur haine sur la place. Grâce à une réaction collective des individus présent-e-s, ils/elles ont pu être repoussé-e-s.

    Dans leur déroute, ils/elles s’en sont pris-es avec une rare violence à un étudiant chilien et l’ont grièvement blessé. La victime, dans le coma, a été transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé. Bien que son état se soit amélioré le dimanche, celui-ci est toujours hospitalisé dans un état qui reste préoccupant.

    Face à ces agressions d’une extrême violence, une vingtaine de personnes se sont dirigées vers le 36 Allée de Barcelone (local du Bloc Identitaire) et ont été stoppées par les forces de l’ordre qui assuraient la sécurité du lieu. Cette attitude des forces de l’ordre, qui semblent plus promptes à protéger le local d’un groupe d’extrême droite structuré et agressif que la population rassemblée ce soir là place Arnaud Bernard dans un cadre festif, nous interpelle, de même que les seuls contrôles d’identité et interpellations ont eu lieu seulement chez les militant-e-s antifascistes.

    Cette attaque est une nouvelle expression du caractère agressif croissant des groupuscules d’extrême droite à Toulouse. Depuis deux ans, ils multiplient les actions violentes : attaque du groupe ZEP à la fête de la musique, attaques de bars, menaces sur des militant-e-s associatifs/ives, syndicaux/ales et politiques…

    Cette situation s’est aggravée avec l’ouverture au 36 Allée de Barcelone d’une maison de « l’identité toulousaine » mal nommée l’Oustal. C’est le local du Bloc Identitaire toulousain : une organisation d’extrême droite, ouvertement raciste, xénophobe, homophobe et sexiste. Ce lieu est devenu le point de rassemblement de tous les hooligans, néo-nazis et autres nationalistes du Sud-ouest et a ainsi permis à ces groupuscules de bénéficier d’une base arrière pour coordonner leurs attaques, comme le prouvent les événements de la nuit de samedi à dimanche. Toute cette agitation n’a qu’un seul but : stigmatiser quotidiennement les étranger-e-s et les immigré-e-s et distiller le racisme, la xénophobie et la haine.

    Refusant que Toulouse soit livrée à la haine et à la xénophobie, nous appelons l’ensemble de la population à se mobiliser afin de prouver que notre ville ne leur appartiendra jamais et qu’elle restera une ville antifasciste !

    Nous exigeons :

     la fermeture du local du Bloc Identitaire au 36 Allée de Barcelone

     l’arrêt de la politique gouvernementale actuelle visant à faire de l’étranger-e le/la responsable de tous nos maux et légitimant ainsi les actions de ces groupuscules.
    Soyons tous et toutes uni-e-s face à l’extrême droite !

    Premiers signataires : AGET FSE, Alternative Libertaire, ATTAC Toulouse, Confédération Nationale du travail, Comité de soutien à Andres, Coup pour Coup 31, Convergences et Alternative, Dechoukaj, Europe Ecologie Les Verts, Fédération Syndicale Unitaire, Front de Gauche, Nouveau Parti Anticapitaliste, OCML-Voie Prolétarienne, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Partit Occitan Pais Tolosan, Réseau Universités Sans Frontières 31, SUD Culture Solidaires, SUD Etudiant, Union Antifasciste Toulousain

    ***
    Communiqué sur l’agression d’Andrés

    Agression à Toulouse d’un étudiant chilien

    Notre ami Manuel Andrés Pardo, de nationalité chilienne, étudiant en Master 1 d’anthropologie sociale et historique (EHESS et Université de Toulouse le Mirail) a été victime d’une violente agression entraînant une double fracture du crâne et un important hématome au niveau du cerveau. Le pronostic vital n’est plus engagé mais il est à ce jour toujours hospitalisé dans un état stationnaire.
    Cette agression a eu lieu dans la nuit du samedi 31 mars au dimanche 1er avril non loin de la place Arnaud Bernard où Andrés venait d’assister à un concert. Il semblerait, d’après des témoins, que ses agresseurs faisaient partie d’individus appartenant à un groupe d’extrême-droite exclu l’après-midi de la manifestation pour la langue occitane et revenu le soir sur la place Arnaud Bernard en faisant le salut nazi. Ils s’étaient confrontés à quelques clients des cafés de la place avant de se replier dans les rues où ils ont croisé Andrés.
    Notre ami n’a participé à aucune altercation ce samedi 31 mars. Son agression dans une rue adjacente du quartier Arnaud Bernard s’avère donc un acte de violence gratuite à l’encontre d’un individu isolé, sans défense et ne représentant aucune menace.
    La situation d’Andrés est d’autant plus grave qu’il est sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF),le sérieux de son parcours universitaire ayant été (à tort) mis en cause.
    Il est clair pour nous, amis, condisciples et professeurs d’Andrés, que cette situation requiert une réaction forte du monde universitaire, associatif et toulousain. Nous devons nous mobiliser pour que justice soit faite à Andrés vis à vis de l’agression indigne dont il a été victime, pour que de telles violences cessent, et pour ôter l’épée de Damoclès que représente l’OQTF d’Andrés.

    Comité de soutien à Andrés

    Plus d’informations sur :
    lesamisdandres@gmail.com

    Signez notre pétition en ligne : http://www.petitions24.net/justice_...

  • Ce n’est pas le tout que l’ex de cécilia de petite taille ait pris la porte de service il faut que la police qu’il a supervisée depuis 10ans se tire également.Elle est trop gangrenée par l’extrême droite qu’elle laisse agir et protège.Y en a marre !

  • Et n’oublions pas qu’Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes en ayant dupé les salariés victimes de la crise, du chômage, de la précarité et de la misère.
    Et n’oublions pas non plus que le terme de « nazi » dont il avait qualifié son parti était une réduction en allemand de « national-socialiste ».
    Socialiste ? Tiens, tiens, là aussi le pire programme pour les salariés et le peuple était peint avec des couleurs de « gauche ».