Accueil > Pour le NPA, les espoirs d’union avec la gauche radicale restent lettre morte

Pour le NPA, les espoirs d’union avec la gauche radicale restent lettre morte

par Yann Duvert

Publie le jeudi 31 mai 2012 par Yann Duvert - Open-Publishing
31 commentaires

Le parti anti-capitaliste a écrit à l’ensemble des formations de la gauche radicale pour envisager un rapprochement. Trop tard, répondent en substance le Parti de gauche et le parti communiste.

Bien essayé, mais trop tard. C’est en substance le message qu’adressent les principales forces de la gauche radicale, qui ont reçu cette semaine une lettre du Nouveau parti anticapitaliste.

L’objectif ? "Voir comment ensemble on peut créer un bloc contre l’austérité, un front social et politique pour résister à tous les mauvais coups, pour travailler aux revendications que défendent les uns et les autres, pour voir aussi comment on fait pour sortir de l’Europe libérale", dixit Olivier Besancenot sur France 2.

L’organisation Alternative libertaire est pour l’instant la seule à avoir répondu favorablement. Ce qui n’est pas le cas du Front de gauche, une attitude que l’on peut interpréter comme une fin de non-recevoir.

"Pas d’accord avec le terme d’opposition"

Au PCF, on déplore volontiers l’attitude "fermée" du parti d’Olivier Besancenot et Philippe Poutou, lors de chaque élection. Au Parti de Gauche, on ironise sur le côté "décalé dans le temps" de la démarche : "Le NPA rate à chaque fois l’occasion d’une éventuelle union, notamment en vue des élections. Là, ils ont besoin de rebondir, donc ils appellent à l’unité", soupire Eric Coquerel, secrétaire national du parti. "Il y en a qui s’immolent par le feu, le NPA, lui, s’immole par les urnes", pouffe un autre cadre du FDG.

Gérard Piquet, le porte-parole de la Gauche unitaire passé par le NPA, se "réjouit" de son côté qu’Olivier Besancenot s’ouvre enfin après avoir pratiqué "l’isolationnisme". Ce qui ne l’empêche pas de voir clair, selon lui, dans le jeu de son ancien camarade. "Il est dans la posture[...]Peut-être aussi veut-il faire la démonstration que les membres du Front de Gauche sont des "traitres" ralliés à Hollande...Pourtant, l’important, c’est de changer la gauche pour la faire réussir".

Ne pas jouer "les vierges rouges effarouchées"

Mais plus que sur la forme, c’est sur le fond que le bât blesse. "Nous ne sommes pas d’accord avec le terme d’opposition, " poursuit Eric Coquerel. Nous préfèrons parler d’’autonomie conquérante’. Ce qui veut dire qu’à l’Assemblée, nous voterons pour les réformes qui iront dans le bon sens, et contre celles qui nous semblent injustes."

Patrice Bessac, porte-parole du PCF, ne dit pas autre chose : "Nous voulons être une force constructive et critique, notre but n’est pas de taper sur le PS. Sans être des béni-oui-oui, nous ferons partie d’une majorité de gauche qui n’a pas le droit de décevoir. Notre priorité est l’intérêt de la France, pas de jouer les vierges rouges effarouchées."

Une rencontre entre le NPA et le FDG n’est pourtant pas exclue. "On continuera de s’adresser à eux, comme on l’a toujours fait. Il n’y a pas de problème, on les rencontrera, mais après les législatives, et sûrement pas sur les bases de cette lettre", conclut Eric Coquerel. En clair, l’union la gauche de la gauche, ce n’est pas pour demain.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-le-npa-les-espoirs-d-union-avec-la-gauche-radicale-restent-lettre-morte_1120630.html

Messages

  • L’express n’est pas très au courant...
    Le NPA n’a jamais recherché un rapprochement avec le FdG, mais l’unité d’action.
    Il a toujours été le champion de l’unité d’action pour défendre notre classe, ce qui justifie sa présence dans un nombre considéralble de structures unitaires.
    Il avait déjà proposé il y a longtempsu FdG et autres une inititiative majeure pour stopper les licenciements. Il propose à nouveau une rencontre pour "faire bloc" contre l’austérité.
    Stratégie annoncée clairement et classique : "Marcher séparément, mais frapper ensemble’.

    Le FdG a toujours refusé. La seule chose qu’il l’intéresse c’est le ralliement électoral.
    Son refus de l’unité d’action se fonde sur sa thérie du NININI :

    Mélenchon sur LCP 18 avril
    « En 4 mois, Hollande a fait un bond formidable »
    Puis sur l’attitude face à un gouvernement Hollande :
    « Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats ...
    Ni soutien, ni participation, ni opposition...
    L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
    Face à Hollande, Besancenot dit on doit être l’opposition, mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays..."

    "Notre pays" au dessus des classes ! La messe mitterrandienne est dite !

    Avec les forces anticapitalistes, ce que ne veut pas être le FdG, par contre le NPA recherche la constitution d’un Front, c’est exact. Exact également que Alternative Libertaire défend aussi un tel Front.

  • Le FdG est dans le ni ni ni de Mélanchon et ne bouge pas.

    Ce front est devenu complétement inutile dans la résistance sociale. Il est en panne stratégique, en panne d’essence, en se refusant à la préparation de la mobilisation sociale généralisée afin de laisser le temps à Hollande de préciser ses intentions (alors qu’elles sont largement connues).

    J’appelle tous les militants du FdG qui veulent repousser la bourgeoisie à participer à la résistance politique et sociale.

    JLM et le FdG rompent complétement avec l’esprit du front populaire dont on parle encore maintenant par le fait que les travailleurs n’attendirent pas des réformes qui ne leur étaient pas promises, mais engagèrent le combat sans attendre.

    Là où les travailleurs du front populaire de 36 appelaient à mettre le feu , appelaient à grève et occupation , le FdG de 2012 appelle à temporiser sur la politique de Hollandréou.

    Le FdG ne prépare pas à la bataille pour lui les luttes sociales sont des phénomènes subalternes à la bataille politique dans les institutions.

    Il est le pendant ce ceux qui, syndicalement, ne préparent pas l’affrontement qui vient avec la bourgeoisie et avec le régime Hollande, il a d’ailleurs en son sein, aux côtés de travailleurs en lutte, des équipes de bureaucrates syndicaux qui ont pour majorité participé aux échecs stratégiques du syndicalisme réformiste face au capitalisme de guerre sociale.

    Le NPA (malgré leur appel au FdG, appel à la con), LO, des libertaires, des syndicalistes appellent à résistance .

    De fait, si front il y a c’est le FdG qui apparait en flanc gauche du syndicalisme de renoncement et de défaite, le NPA là dessus ça ne les branche pas, surtout qu’ils sont persuadés d’avoir éliminé ce courant encombrant.

     François Chérèque, "l’important, c’est l’efficacité". "En France, les réformes échouent souvent sur des questions de méthode"
    Hum, quelles réformes ?
    http://www.dailymotion.com/video/xr6ejh_chereque-l-important-c-est-l-efficacite_news

     « Je suis souple sur les questions de méthode, ce qui m’importe ce sont les résultats » - Jean-Claude Mailly (FO)
    Mailly est un grand gymnaste
    http://www.dailymotion.com/video/xr5qet_conference-sociale-je-suis-souple-sur-les-questions-de-methode-ce-qui-m-importe-ce-sont-les-resultat_news

     "Il y a pour nous d’autres voix possibles, le tout étant d’obtenir un cadre de négociations , de véritables négociations permettant d’examiner toutes les pistes, ..."
    http://www.dailymotion.com/video/xqt8n1_bernard-thibault-secretaire-general-de-la-cgt-oui-j-ai-fete-la-defaite-de-nicolas-sarkozy_news

    Le NPA perd à nouveau son temps en remettant de la monnaie dans le bandit-manchot.

    Cette politique n’a jamais marché, elle ne persuade personne, seuls les imbéciles peuvent penser qu’elle a une quelconque utilité.

    Il ne s’agit pas de refuser l’unité , ni une politique unitaire, mais le FdG n’a eu qu’une politique unitaire vis à vis du NPA : lui faire la peau.

    On voit d’ailleurs que le FdG n’est pas pour la préparation d’une mobilisation sociale déterminée qui sera obligatoirement (pour son pan politique) anti-hollandréou.

    Le NPA tourne le dos là encore aux équipes syndicales qui estiment qu’il faut en découdre avec le capitalisme de crise, avec des centaines de milliers de travailleurs qui ont exprimé, même au travers du vote FdG, un désir d’en finir avec les agressions de la bourgeoisie.

    Le NPA doit faire vivre une orientation qui s’assume vis à vis de la reconstruction des organisations du mouvement ouvrier :

     Participer à la construction d’un parti révolutionnaire dans les entreprises et les secteurs, aider à construire des groupes de travailleurs révolutionnaires .

     Aider à réunifier le mouvement syndical sur des bases de classe et il trouvera bien des alliés dans cette juste cause.

     Aider tout ce qui permet la réaffirmation d’une classe et sa confiance en elle-même (la signification de la progression politique d’un Poutou), sa bataille pour développer une influence hégémonique . Le FdG n’est pas dans les entreprises et est largement extérieur à ces préoccupations. S’adresser à lui est utile mais secondaire. S’adresser à ces militants pas inutile mais secondaire encore, s’adresser à ses sympathisants bien plus utile, et s’adresser à tous ceux qui n’en peuvent plus et souhaitent renverser le capitalisme bien plus utile.

    Il faut cesser de rêver de s’unir à des vieux caïmans bureaucratiques qui ne le désirent pas et maneuvrent pour liquider ce qui reste du NPA.

    Il faut arrêter de rêver qu’ainsi on va débusquer l’aspect traitre du FdG aux plus grandes masses. Ce genre raisonnement est un raisonnement à la con qui a prouvé qu’il ne marchait jamais avec les caïmans nomenclatutistes.

    Politiquement , parmi les organisations politiques, le NPA (et LO) sont seuls, il faut assumer, mais ils ne sont pas seuls si ils veulent bien assumer cela, dans le prolétariat moderne urbain (80% de la population).

    Une politique d’alliance n’a pas d’autre objet pour un parti de l’émancipation que l’unité des travailleurs contre la bourgeoisie.

    La vraie politique unitaire est celle qui permet de faire un pas en avant à l’ensemble des masses, fusse-t-il d’un millimètre, un pas en avant dans la confiance des masses en elles-mêmes.

    Le FdG surtout par ses cliques dirigeantes est un aspect secondaire de ce script.

    Je n’ai rien contre une partie de mes ex-camarades du PC dont j’ai un grand respect pour beaucoup, mais la bonne politique n’est pas de sucer encore leurs dirigeants qui ont prouvé leur dangerosité pour les travailleurs maintes fois et qui là TOUS, sont en posture de ni ni ni , et ne préparent pas les affrontements qui arrivent.

    Il faut assumer les défis qui arrivent avec ou sans NPA, le parti de la résistance et de la contre-offensive existe, il est en pièces détachées, parcouru de spasmes sectaires, mais il ne se confond pas avec les appareils du FdG qui ont clairement annoncé qu’ils laissaient travailler le gouvernement Hollande avant de se prononcer.

    En période de crise capitaliste mondiale, le réformisme est le fourrier du fascisme, il ne protège personne, il est un bouclier en carton, il est finalement sans réforme.

    L’orientation du FdG n’est pas nouvelle, c’est celle qui s’est fait tringler depuis 20 ans maintenant qui a fourni ses idiots utiles des politiques antisociales à chaque fois qu’elle a été en position de pouvoir de Marie-George Buffet à Mélenchon, elle est une impasse.

    En ce moment la crise capitaliste suit une accélération dangereuse en Italie, en Espagne et au Portugal, et le FdG confronté à Hollandréou demande d’attendre ?

    Allons !

    • Il faut cesser de rêver de s’unir à des vieux caïmans bureaucratiques qui ne le désirent pas et maneuvrent pour liquider ce qui reste du NPA.

      Il faut arrêter de rêver qu’ainsi on va débusquer l’aspect traitre du FdG aux plus grandes masses. Ce genre raisonnement est un raisonnement à la con qui a prouvé qu’il ne marchait jamais avec les caïmans nomenclatutistes.

      Oui ça me semble évident. Que d’énergie dépensée par le NPA (et que de naïveté) depuis des années pour jouer les tacticiens et les plus malins ! Perdu à chaque fois...

      Beaucoup de militants à la base sont partis lassés par ces jeux alors qu’ils venaient chercher/participer à un projet novateur.

      Lassés du temps passé en réu à la base à se demander "bon est-ce qu’on essaie un travail commun (avec le PCF, avec le PG), à quelles conditions, est-ce qu’on essaie de s’unir en faisant fi de tout ce qu’on pense de leur stratégie et de leur motivation etc.", pour finir toujours par se faire rouler dans la farine, pour finir, quand on croit avoir avancé, par une volte-face des "partenaires" suite à un coup de fil "de Paris".

      Pour autant, l’objectif de "la construction d’un grand parti révolutionnaire" est à mon avis un peu court pour constituer une alternative aujourd’hui. Voir la situation de LO, qu’on ne peut accuser d’avoir quitter une ligne marxiste-léniniste...

      Le capitalisme est toujours là (est-il agonisant ou va-t-il rebondir ?), mais on sent confusément qu’on arrive doucement (peut-être pas tant que ça) à un virage de civilisation. Et que les recettes d’hier sont non pas à renier mais totalement insuffisantes et inadaptées.

      C’était l’enjeu, le défi relevé par la création du NPA. Une tâche extrêmement complexe. Le premier essai n’a pas été le bon, ce n’est guère étonnant. L’important sera d’arriver à tirer des leçons et de la force de cet échec.

      Le germe de la solution, de mon point de vue, n’est en aucun cas du côté d’expériences type FdG, ni du côté de la tradition communiste type 20ème siècle comme LO.

      La lutte des classes existe et détermine nos vies plus que jamais, mais sa forme a changé, travail atomisé, internet, irruption incontournable de l’aspect environnemental et écologique des choses, nouveaux mouvements et leurs limites (les Indignés)...

      Certains donnent le nom d’écosocialisme à ce nouveau projet qui reste à construire. Je crois que ça aurait dû être la tâche principale du NPA, plutôt que de grenouiller dans des recherches d’unité avec le FDG, où il se fait finalement toujours baiser la gueule, plutôt que de batailler entre courants justement "proches du FdG" ou "proche de LO", alors que "la vérité est ailleurs"...

      Je crois que, chacun d’où nous sommes, nous devons continuer à chercher, à construire, sans oeillères, humblement, car demain sera probablement... écosocialisme ou barbarie.

      Chico

    • Pour autant, l’objectif de "la construction d’un grand parti révolutionnaire" est à mon avis un peu court pour constituer une alternative aujourd’hui. Voir la situation de LO, qu’on ne peut accuser d’avoir quitter une ligne marxiste-léniniste...

      Et bien, juste pour changer, si on tentait quand même de faire un grand parti révolutionnaire...

      Et un détail, désolé, mais le choix n’est pas entre LO et FdG, avec tout le respect que j’ai pour LO par ailleurs.

      Le germe de la solution, de mon point de vue, n’est en aucun cas du côté d’expériences type FdG, ni du côté de la tradition communiste type 20ème siècle comme LO.

      Encore une fois j’ai du respect pour LO et je pense qu’ils ont leur place dans un parti révolutionnaire, mais non, Lo ne représente pas la tradition communiste type 20eme siècle, mais la question des petites organisations révolutionnaires des 70 ans de période des gros partis réformistes.

      LO n’a aucune idée de ce qu’est un parti ni comment le construire. La compagnie est grande d’ailleurs là dessus.

      Mais plus généralement, c’est la disparition des générations qui ont construit des partis de masse (et ça se voit pour le FdG qui n’arrive pas à se construire dans les entreprises et les secteurs, malgré des efforts, car ce savoir faire à disparu), révolutionnaires ou réformistes.

      Je suis comme toi sur les indignés, occupy, etc... En mettant la France de côté, il y a certains pays où ils ont drainé des masses importantes de prolétaires dans des pays qui ressemblent politiquement à la France du point de vue de l’état du mouvement ouvrier. Là où certains partiront dans des débats à la noix pour savoir si les indignados et autres occupy s’écartent de leur nombril politique, ou si il faut galoper dans tous les sens derrière la dernière danseuse, on peut remarquer plusieurs leçons à tirer :

      - 1) Dans un pays comparable à la France du point de vue de l’état organisationnel du mouvement ouvrier, l’Espagne, ces mouvements ont prouvé l’actualité et l’efficacité de l’auto-organisation là où certains pensent que c’est une question bouffone et que le NPA ne met pas à l’ordre du jour sauf comme versets rituels aux noms ésotériques, soviets, conseils, etc..

      Donc actualité de l’auto-organisation dans un pays proche de nous du point de vue de l’état des organisations du mouvement ouvrier (partis, syndicats, assoces, ...).

      Ca signifie qu’en France existe la même possibilité de ce point de vue en matière de forme d’organisation. Ca ne signifie pas forcement de faire des indignés français, mais que des strates très larges du prolétariat moderne peuvent s’y reconnaitre.

      A nous et d’autres de trouver les terrains sur lesquels ça se cristallisera . C’est aussi le rôle d’un parti nouveau que de chercher à cristalliser et construire ce qui permet de créer de nouvelles formes d’auto-organisation.

      NB : ce ne serait pas la 1ere fois qu’une orga importe une forme d’auto-organisation efficace d’un autre pays.

      - 2) Ces mouvements ont prouvé une disponibilité au combat de franges importantes de prolétaires en Espagne. Les discours auto-centrés et défaitistes de la gauche révolutionnaire en Europe (enfin surtout en France) se sont fait fesser les joues là dessus, mais ils n’en tirent aucune conclusion au fond : Si on n’y arrive pas c’est que ce n’est pas possible

      A aucun moment on ne se pose la question si on s’y prend comme des cloches.

      Je ne prétends à aucune réponse automatique, ni à courir dans tous les sens en criant "nouveau nouveau nouveau", mais je constate que depuis 15 ans dans un pays comme la France il y a des mouvements sociaux importants tous les 2 à 3 ans, que le dernier fut le plus gros mouvement depuis plus de 40 ans, que les scores électoraux sur des discours qui paraissent radicaux ont été importants sur la même période de 6 à 13% (alors que certains les mettent sur la maestria de Besancenot, de Laguillier ou de JLM, je pense qu’il y a une frange radicale en France qui s’exprime dans l’abstention mais également par ces types de votes), etc.

      Il existe une disponibilité à la bataille qui suit des hauts et des bas , mais qui n’est pas une descente, les faits prouvent le contraire.

      Là, deux événements liés ont construits un creux logique dans la bataille sociale, dans la force de la classe ouvrière (au sens large), la défaite de l’automne 2010 et la saison des étourneaux électoralistes.

      Mais nous sommes dans un ressac comme il y en a eu après chaque bataille sociale importante en France , batailles qui ont pourtant été toutes des défaites .

      Donc les faits pour moi, en France, indiquent une disponibilité au combat social, et l’exemple de nos voisins montrent ce type de disponibilité passant à une force active.

      Non, ça ne signifie aucun optimisme hors sol, non ça ne signifie pas que la révolution est forcement au pas de la porte, mais que des possibilités existent et qu’il faut analyser et comprendre ce que des mouvements qu’on a vu fleurir partout sur la planète, là où ils étaient puissants, ont à nous dire :

      Des centaines de milliers de personnes sont prêtes à se mobiliser pourvu qu’on trouve la bonne carburation.
      L’auto-organisation est à l’ordre du jour.

      Tout ça ne signifie pas qu’il faille copier ces mouvements, mais en tirer les leçons. Nous aurions eu un parti dans les entreprises et les secteurs + l’auto-organisation fin 2010 que la situation aurait été tout autre.

      Nous n’avons travaillé ni à l’un ni à l’autre.

      Il s’agit de travailler à l’un et à l’autre

      Je n’ai rien contre faire des trucs en dehors des entreprises, mais comme on en a vu un embryon de début en 2010, quand des secteurs stratégiques d’activité s’arrêtent de travailler le rapport de force est tout autre. Et les entreprises c’est là où se renouvelle le capitalisme .

      Ca n’empêche pas de se tenir aux aguets et aider partout où c’est possible la contestation de cette société d’oppressions et d’exploitation.

      Mais c’était juste pour dire qu’on peut très bien être pour un parti de la révolution parfaitement délimité politiquement, être très ouvert sur les contradictions qui travaillent la société, etc.

    • A aucun moment on ne se pose la question si on s’y prend comme des cloches.

      moi, j’en suis sur, on s’y prends comme des cloches

      quand je vois ce que j’ai vécu lors du mouvement des retraites et de certains assemblées générales inter pro et comment les militants agissaient alors que visiblement des travailleurs de base prenaient de leur temps pour venir ...........

    • quand je vois ce que j’ai vécu lors du mouvement des retraites et de certains assemblées générales inter pro et comment les militants agissaient alors que visiblement des travailleurs de base prenaient de leur temps pour venir ...........

      Et les militants, ils ne prenaient pas de leur temps pour venir ?!

      La porte est ouverte, tout travailleur qui trouve insuffisant de seulement critiquer les militants peut/doit devenir militant (politique, syndical, associatif) pour tirer du côté qu’il pense bon.

      Il ne suffit pas de critiquer la délégation, il faut mettre ses actes en accord avec ses idées.

      Une des multiples raisons de mon départ du NPA, c’est justement le ras le bol de ce genre de trucs : une opportunité apparait, mais il y a plus de gens (parmi ceux qui sont potentiellement concernés) pour regarder de l’extérieur et critiquer que pour se saisir de l’ouverture et tenter d’en faire un espoir.
      Pourtant, des opportunités, par les temps qui courent, il n’y en a pas légions...

      C’est comme les travailleurs/automobilistes à qui on diffusait des tracts au moment de la lutte sur les retraites : "Vous avez bien raison, continuez, on est avec vous !". Ben non, justement, camarades travailleurs, vous n’êtes pas avec nous.

      Chico

    • Pourtant, des opportunités, par les temps qui courent, il n’y en a pas légions...

      Inexact, chaque jour il y a des milliers de résistances ouvrières, de réunions syndicales, de batailles au pied à pied, tout ne se résume pas aux moments les plus paroxystiques.

      Sur la question de cesser de galoper à droite à gauche, tu as raison (mais tu enfonces une porte ouverte), construire un parti nécessite autre chose que cela, pas seulement se montrer solidaire. D’abord reconnaitre ce que sont militants et sympathisants (des travailleurs avec leurs problèmes qu’on ne peut nier pour les envoyer ailleurs...).

      Mais les batailles sociales, avec ou sans parti, ce n’est pas ça qui manque contrairement à certaines idées reçues .

    • Je parlais de la création du NPA, pas des luttes.

      Tu as raison, des luttes il y en a.

      Mais des occasions de faire un pas qualitatif sur le plan de l’organisation politique de la classe, de l’ébauche d’une alternative, je maintiens que c’est rare. Et que la création du NPA était une occasion unique (à l’échelle de mes quelques décennies politiques) de recomposition du camp des luttes. Qui malheureusement n’a pas été saisie par tous ceux qui auraient pu en faire quelque chose, souvent par attentisme, flemme ou méfiance.

    • Et les militants, ils ne prenaient pas de leur temps pour venir ?!

      et alors ?

      le travailleur qui vient ( pas le militant ) le gars de base qui en a marre et qui vient voir et bien on le traite pas comme un militant qu’il n’est pas

      le problème c’est qu’il faudrait prendre le travailleur là où il en est et non pas là où l’on souhaiterai qu’il soit ( je parle là de conscience politique )

    • et alors ?

      Je n’ai pas été clair. C’est à toi que je m’adressais, pas au travailleur lambda.

      Ce que je voulais relever, c’est que tu te situes ni dans les travailleurs de base (normal, tu es visiblement bien plus politisé), ni dans les militants. Tu es "ailleurs", dans une position d’observateur critique...

      Mais quelle est la différence entre toi et un "militant" ? Aucune, si ce n’est qu’un des deux à un moment donné fait le choix d’une structure collective...

      Chico

    • Mais quelle est la différence entre toi et un "militant" ? Aucune, si ce n’est qu’un des deux à un moment donné fait le choix d’une structure collective...

      J’ai fait ce choix, mais il faut rajouter ceux qui travaillent à un parti de type nouveau et ne sont pas dans une organisation existante.

      Ca fait du monde.

      Après il faut trier entre des cultures politiques ossifiées par une longue "différence" qui font que les mots n’ont pas forcement même sens, que des réflexes conditionnés existent (souvent jamais ré-examinés lucidement), il faut traduire sans cesse les autres et comprendre que les autres doivent nous traduire sans cesse.

      Ne serait-ce seulement par l’histoire des ruptures avec le PC, suivant comment elles se sont faites, à quelle époque, sur quelles problèmes, créent des tensions inutiles entre ruptures recherchant souvent la même chose.

      Mais, bien sur, les cadres organisés sont les seuls qui permettent de mettre bouchées doubles (ou de diviser en 2 les bouchées).

      C’était un peu l’accrochage vif que j’avais eu avec un dupont la joie qui insultait les syndicalistes (pas leurs directions mais l’ensemble).

      Quiconque travaille dans une entreprise (du moins dans 98% de celles-ci) sait qu’il n’existe strictement aucune autre façon de résister que la résistance collective qu’est le syndicalisme et les militants n’ont de sinécures que les coups qu’ils reçoivent.

      Dans 999 cas sur 1000, ce syndicalisme n’est pas celui avec une nomenclatura, des permanents s’autonomisant dans l’entreprise, mais la seule résistance possible. Et là où il n’existe pas , c’est massacre à la tronçonneuse.

      Il s’agit de construire un parti de l’émancipation dans le monde du travail (il n’y a plus de tel parti en France, c’est une erreur fondamentale, une des autres différences avec la conception social-démocrate de l’émancipation), c’est à dire là ou 90% des gens travaillent.

      Un tel parti manque pour mener des batailles tissant le lien entre luttes de résistance et objectif de pouvoir des travailleurs, pour systématiser la bataille contre la division syndicale qui est une des divisions des organisations de base des travailleurs.

      C’était aussi pour cela que je sursautais sur une adresse sans rivage, pour lutter contre les plans d’austérité, à des partis qui ne sont pas structurés dans les entreprises, ne le souhaitent pas vraiment très fort et annoncent haut et fort être dans le ni ni ni. Ne pas bouger, ce qu’aucun syndicaliste de base peut se permettre sans en connaître le prix immédiat.

      Je proteste contre les mélanges permanents entre les questions d’alliance politique, d’unité politique, d’unité de résistance aux plans d’austérité, d’alliance, les bouillies permanentes qui font perdre tous sens aux mots.

      Et la question n’est pas là évidemment de se battre pour l’unité des travailleurs, mais de faire croire qu’un bloc politique et social est possible, en fait réellement un bloc politique seulement.

      L’unité dans la bataille concrète , on commence pas là. Faire un bloc politique et social est quelque chose de complètement différent . Le degré de cohérence du NPA ne le permet déjà pas et on veut le faire avec des politiciens bourgeois, des nomenclaturistes ?

      Les mots ont un sens.

      Ce qui est par contre à porter c’est de se mettre aux batailles de résistance concrète, de les analyser pour mieux les faire progresser, ce qui est possible c’est de s’organiser politiquement dans les secteurs et les entreprises .

      Mais non, ce n’est pas une démarche individuelle.

  • @ Copas

    Tune penses pas que, partout , les Orgas sont en face d’une situation "patate chaude" ingérable,,en fait, pour qui ne s’appuie pas sur la réalité qui "dérange" tous les shémas "partisans" d’antan ?

    Pour moi, à cause des contradictions que la CRISE du K ne peut qu’’’aiguiser

    Ce qui s’est construit disons en gros, "à gauche du PS", s’appuyait -avec des différences entre"concurrents" dans un processus que le PC avait "planifié -démocratie avancée-socialisme puis communisme et que les orgas dites trotskysres ou "gauchistes" entendaient diriger vers l’affrontement privilégiant "la rue"

    Grosso modo l’opposition des slogans post soixante-huitards

    "Une seule solution, la REVOLUTIOn" des uns

    "Un seul chemin, le Programme Commun" des autres dont j’étais (toi aussi à l’époque ?)

    Dans les deux cas , sans réellement opter pour le" travailleur auteur-acteur,co proprio dans le COLLECTIF, morceau décisif de l’Intellectuel Collectif qu’est l’Orga révolutionnaire..

    En principes du moins..
    .
    Le contraire du "léninisme made in Russie.". greffé sur le courant révolutionnaire héritier de la Conspiration des EGAUX.

    Cette concurrence qui fut parfois violente se déroulait dans une étape du capitalisme ,permettant aux Luttes -et éventuellement aux "votes"(des acquis témoignent des deux ) d’avoir du "grain à moudre", le Capital pouvant lâcher du lest-

    Certes en reprenant vite la main, mais dans une situation ou des revendications
    étaien toujours portées par le mouvement social et la "gauche" au sens large..alors que nous sommes dans une situation totalement différente.!

    C’est le cahier revendicatif- extrémiste par nécessité de classe,- dela bourgeoisie, que le syndicalisme a accepté,par un incroyable renoncement à son rôle de défenseur de classe, d’essayer d’amender à la marge..

    Vu la CRISE systémique, c’était pipeau,rien n’est à "négocier"sauf les modalités du"RECUL humain" !

    Le reste.. entretient l’illusion de possibles reculs significatifs de la Bourgeoisie.

    En fait cette dernière n’a bougé que sur le CPE.

    .
    Pour des raisons que nous avons déjà analysées , mais qui tenait au fait , selon moi, à la crainte d’une jeunesse refusant toute écoute des discours les appelant à garder raison, et aussi que CPE n’était qu’un morceau du plan global de la précarisation généralisée...

    Chirac le comprit qui du coup, scella la mort de de Villepin , au grand bonheur deson pote de"crochet"...!

    Ce qui rend pour moi-là-dessus je suis assez d’accord avec toi- totalement ubuesque les échanges NPA- FDG, c’est que c’est , en terme d’AUTODEFENSE ouvrière le mariage de la carpe et du lapin.

    Un Parti qui dit refuser tout crédit(du latin "credere" =croire) au"changement hollandais lequel n’ a pas caché son refus d’affronte rle Capitalisme , cherche une unité de sommet avec un pan du champ politique(le FDG)... qui , d’un côté se la joue" wait and see" avec tactique électoraliste, yeux fixés sur les avantages institutionnels, et numéro d’équilibriste entre l’espoir de profiter du nouveau dispositif politique ,et , non dit, dans une approche"tactique" sur le court terme, en espérant sans le dire, l’échec de Hollande , une crise politique avec recul du PS. ;et renforcement de l’audience , de l’influence électorale du FDG..

    Mélenchon- Story..qui se voit en recours d’isoloirs dans 5 ans..., une ambition d’un tribun aux chevilles en érection..., baptisé "l’HUMAIN d’abord"
    A Chialer ou à pouffer sauf si effectivement il est humain , pour des militantsdu PC de se transformer en (roue de) Secours populaire pour un politicien qui s’aime....

    On aura remarqué que JLM martèle chaque fois qu’il le peut "Jamais nous ne voterons une motion de censure de la Droite"

    C’est nouveau donc à bien décoder..

    Clin d’oeil appuyé au PS.".« Même si vous êtes minoritaire, meme si nous ne sommes pas dans la majorité parlementaire, dormez tranquille pendant 5 ans, rassurez les"marchés" nous n’ajouterons pas à une éventuelle crise sociale, un risque disons "à lagrecque" de paralysie d’un appareil d ’ETAT qui ne peut souffrir de RTT dans sa participation active au flingage du "peuple"

    Je traduis

    "François, Martine, merde laissez nous un bon p’tit groupe, siouplait »" ....

    Si je (re) dis cela- et comme d’hab trop longuement et lourdement, , j’ai noté que ça excite certains - c’est que nous débattons de questions de FOND..Cela vaut de tenter des analyses évitant le simplisme sans chercher à nous"plaire", ,quitte, à chaud , à se planter, risque que j’assume.

    Ce qui me conduit à re-re dire :

    Cette situation ,permet de mieux mesurer ,selon moi, que ce que j’ai eu baptisé des Comités d’Union populaire contre l’Austérité, ne peuvent se mettre en place -et c’est urgent- que sous contrôle autogestionnaire par les MASSES, tant en termes de "cahiers de luttes"(j’évoque exprès ce que la mémoire a retenu de la démarche originale des"cahiers de doléances post 1789-) , de créativité en termes d’actions militantes-y compris de désobéissance civique, d’actes "forts" même menés par une"avant -garde" couillue..si celle ci est comprise, soutenue par des majorités d’opinion qui peuvent changer selon les types de sujets....

    Quand je pense à tous ces péages-rackett ou on pourrait chaque week end, informer, alerter des centaines de milliers de vacanciers qui se croisent pour des séjours deplus en plus courts-,avec passage gratuit-..., quand je pense à ces provocations de luxe insolent à Deauville ou Cannes ou quelques bus "militants" pourraient faire descendre nos gamins des"quartiers",......... on me prend pour un dingue !

    J’évoque d’ "organiser" ceci, localement d’abord et pourquoi pas, si monte la colère et si la RUE passe à l’action -dépassant l’"indignation" à la sauce catalane ou madrilène- en gambergeant sur quel type de coordination nationale des luttes..!

    C’est bien entendu là que commence notre divergence sur ce que tu"mets" dans l’apport du NPA, deL O ou d’autres orgas.

    Je plaide pour un esprit des"Soviets" en rupture avec le rôle dirigeant des Partis.

    Je pense que ces structures d’autogestion à INVENTER qui aideront par ailleurs, à faire apparaitre INDISPENSABLE la naissance d’un Parti de classe de type nouveau dont nous ignorons tout de ce qu’ilsera..., devront se construire en arrêtant de se "situer" par rapport à la nocivité du FDG ou la "pureté de classe" des autres..

    La situation peut évoluer très vite, sans possibilité de fixer des calendriers,

    Avoir des stratégies, des tactiques, des arraNgements d’appareils... POUR les travailleurs , mais sans qu’ils soient effectivement CO-AUTEURS de ce processus, c’est se planter grâve !

    La comédie qui rappelle les rencontres de2005, les comédies de 2007, lesalliances à la carte pour les régionales2010,..le faux suspense sur une possible" union de gauche de gauche" pour candidat commun en 2012, les contorsions pécéiennes, les départs des GU ou GA, la raideur deL.O, tout cela, aux yeux de l’immense majorité des travailleurs, c’est inaudible !

    Ils ne suivent pas la rencontre,- comme moi face au baseball dont je ne comprends rien aux règles

    , C’est de la surenchère "existentielle" de la bouillie pourpré-congrès des uns et affrontements chez d’autres, c’est une primauté absurde, a-marxiste , à la recherche de poudre aux yeux...par le"haut" !

    Je pense que c’est vécu comme cela.

    C’est contre-révolutionnaire si on est d’accord sur la définition d’une REVOLUTION.

    C’est même "fatigant" pour qui , par exemple fait une différence entre le courage et la sympathie qu’inspire le prolo Philippe P sur le terrain... et ce type de "courriers" entre comédiens de l’unité "radicale".!

    Du moins , je pense que c’est vécu comme cela dans les boites, les quartiers, par la jeunesse en recherche de "sérieux"...

    C’est avec ce genre de poker-menteur qu’on dégoûte de la "politique"...

    Tout ce qui détourne de l’ACTION, tout ce qui enfume le terrain dela LDC, tout ce qui perpétue le"vide" en terme de réel Parti révolutionnaire de masse à construire , c’est un coup de main -fut il involontaire-à la bande qui s’apprête à nous "helleniser"....

    Et qui va se prendre sur la gueule l’INEDIT qui risque d’abord surpendre, puis laisser ,inutiles sur le bas côté", ceux qui entendent nous jouer une UNITE radicale ressemblant à une équipe de foot ou l’on incorporerais de Basketteurs ,.. pensant qu’ils marquer des buts ..grâce à leurs grands..bras !!(image uniquement pour initiés aux bases des sports de masse..)

     :)

    Disant cela, je ne conteste pas du TOUT que l’expérience militante, de ceux qui, comme toi sont logés dans un Parti est indispensable pour enrichir ce qu’un SDF de communisme comme moi et d’autres(Ex de ceci ou "futurs du NOUVEAU à bâtir) , simples militants de tout ce qui est de combat contre les INJUSTICES.

    Cordialement

    A.C

    Message perso et autocritique à une amie :

    Oui, tas raison, je prend trop souvent la parole ici et parfois cela "bloque"-me dis tu- même si je ne pensais pas qu’un commentaire interdisait à d’autres de s’exprimer

    Je vais corriger le tir, promis, juré.

    Amitiés pour ton Mp sympa- alain-

    • "Le NPA (malgré leur appel au FdG, appel à la con), LO, des libertaires, des syndicalistes appellent à résistance ."

      Copas, derrières les appareils politiques et syndicaux du Front de gauche(dont nous n’attendons rien), il existe aussi une base réceptive aux propositions du NPA concernant la construction d’une mobilisations sociales pour riposter aux plans sociaux, par exemple, mais pas seulement.

      Construire une opposition de gauche au gouvernement Hollande-Ayrault ne se fera pas sans les dizaines de milliers de syndicalistes combattifs attirés aujourd’hui pas le front de gauche et ses illusions qu’ils véhiculent (révolution par les urnes ; comme si un bulletin de vote pouvait suppléer l’absence ou la défaillance du mouvement social !)

      Le NPA a tout à fait raison de montrer publiquement en interpellant le front de gauche qu’elle reste disponible pour ces tâches urgentes.Elles représentent pour lui des jalons vers une autre perspective, celle d’un gouvernement très diffèrent de celui d’aujourd’hui.

    • C’est de la connerie largement prouvée et le NPA n"a fait que cela depuis les européennes, et ça n’a pas marché, bien au contraire.

      Là, patatra c’est reparti...

      Est-ce que vous aurez assez de plomb dans la tête pour tenir compte des faits et de la réalité.

      Il faut être particulièrement stupide pour recommencer ce qui ne marche pas et qui n’a jamais marché, fait reculer les révolutionnaires, fait renforcer les réformistes excentrés des entreprises. Essayez de répondre aux arguments qui expliquent pourquoi ça ne marche pas plutôt que de vous cramponner à ce qui ne marche et pour cause : Le FDG n’ait pas dans les entreprises, il n’est pas organisé dans les entreprises !

      Ca ne vous interroge pas qu’un parti propose une union à un front qui n’est pas organisé dans les entreprises pour mener une bataille dans la classe ouvrière en ignorant complétement, pas un mot dessus, qu’il existe des organisations qui sont elles organisées dans les entreprises, par centaines de milliers.

      Devinez lesquelles ?

      Je n’ai rien contre à appeler le FdG (c’est à dire des nomenclaturistes qui vous ont toujours baisé) et encore plus ses sympathisants, a faire des choses, mais est-ce que vous avez le minimum pour comprendre que quand on veut mobiliser les travailleurs on se pose la question de leurs organisations les plus importantes et de mener sa politique d’abord (comme le fait tout parti, ou groupe de partis, au premier chef le FdG)

      Là ce qui est projeté c’est un accord politicien et une démarche politicienne qui n’a pas marché depuis 3 ans et pour laquelle malgré un changement de majorité la routine de la bêtise veut qu’on continue ce qui ne marche pas et n’est pas entendu par les travailleurs et encore moins les sympathisants du FdG qui n’ont eu aucune connaissance de près ou de loin de cette bafouille.

      Hallucinant, c’est reparti...

      Aucune leçon tirée, rien...

      La question de l’unité des travailleurs ne se pose pas de façon politicienne. Est-ce que cela rentrerait d’un centième de millimètre dans les cabosses ?

      C’est pas ouh le méchant il ne veut pas l’unité ! Bien au contraire, mais pas celle faite par en haut et pas celle sectaire et réductrice avec des petits partis excentrés de la classe ouvrière alors que bien des travailleurs peuvent y participer sans être au FdG ou au NPA, ni en être sympathisants.

      C’est un appel en catimini dont aucun sympathisant du FdG n’a connaissance, en faveur d’une unité sur la face cachée de la lune, en utilisant un charabia politicien indigeste.

      Ce texte n’a aucune autre valeur qu’une manœuvre interne au NPA. Au détriment de la clarté.

      Il faut mener sa politique, c’est le meilleur moyen de la tester et c’est la meilleure façon de discuter sur des bases saines avec d’autre forces politiques.

      Cela n’a rien à voir avec le sectarisme ou quoi que ce soit , sans compter que cette proposition est irrespectueuse de partis qui ont proclamé leur ni ni ni... C’est à dire il est urgent de ne pas bouger .

      Le FdG c’est même pas 1936.
      Ca se respecte. Mais ça se canonne !

    • Avoir des stratégies, des tactiques, des arraNgements d’appareils... POUR les travailleurs , mais sans qu’ils soient effectivement CO-AUTEURS de ce processus, c’est se planter grâve !

      plusieurs fois tu parles de travailleurs co-auteurs ; bah oui c’est une évidence completement occultée !

      alors que pour les orgas, le plus improtant ( en enlevant la langue de bois ), c’est d’assurer leur existence dans le temps.

      des luttes, des alternatives concrètes ici et maintenant, loin, très loin des plans de carrière et autre fadaise

      pour finir : pourquoi le NPA et LO ne sont elle pas capable de dire que leur participation aux legislatives est tout autant une tribune mais aussi un moyen d’avoir du fric ! vous avez dit révolutionnaires

      mais c’est vrai toute vérité n’est pas bonne à dire ( trop bon pour ceux qui braillent que la vérité est révolutionnaire ............ )

  • Bessac du PctrèsF dit "Notre priorité est l’intérêt de la France" : tout un programme ... capitaliste, d’alliance entre les classes, pour le capital, humanisé, ’régulé’, ’contrôlé’ (Prenez le pouvoir, affichait les démagos avec Mélanchon), oui enfin ’au service de l’humain’, c’était le discours d’autres dans les années 30... "les investisseurs n’ont aucune raison d’avoir peur de mon programme" JLM, Les Echos 16/03/12...
    Et le NPA, à leur tendre la main, fait d’une pierre 2 (contre)coups :
     il laisse croire que ce sont des partis qui ne sont pas contre révolutionnaires,
     il montre sa confusion, déroutant les énergies saines, s’unir avec sa droite ne peut qu’entrainer... à droite,
    C’est sûr qu’avec Guevara comme boussole de classe, ça ne peut qu’être mal barré...

    • "Et le NPA, à leur tendre la main, fait d’une pierre 2 (contre)coups :
      il laisse croire que ce sont des partis qui ne sont pas contre révolutionnaires,
      il montre sa confusion, déroutant les énergies saines, s’unir avec sa droite ne peut qu’entrainer... à droite,
      C’est sûr qu’avec Guevara comme boussole de classe, ça ne peut qu’être mal barré..."

      le NPA ne laisse croire rien du tout ! il veut realiser un dialogue avec le plus grand nombre de personnes, c’est-à-dire essaier de faire de l’agitation en se déclarant disponible pour les luttes et la construction d’une opposition de gauche à la gauche libèrale au pouvoir.

      Sans faire leur propre expérience politique, comment voulons nous que celles ou ceux qui se tournent aujourd’hui vers le front de gauche tout en gardant leur attrait pour l’anticapitalisme fassent une diffèrence sur ce plan là entre le front de gauche et le NPA, LO ?

    • Est ce que ça te rentre dans la tête que l’appel dont on parle ne remplie rien de tes espérances ?

      Il est totalement inconnu des militants et sympathisants du FdG, dans un charabia incompréhensible qui ne fait que créer du chaos ...

      Comment veux-tu faire l’unité pour résister aux agressions de la bourgeoisie en envoyant une demande de fiançailles aux apparatchiks du FdG qui ont toujours refusé toutes fiançailles, ne veulent pas organiser la résistance et le disent, en le faisant en catimini des plus grandes masses dans un langage d’un autre monde ?

      Personne n’a connaissance de ce texte, sauf les bureaucrates.
      Ca sert à quoi alors ?

      Ce n’est pas cela se battre pour l"unité des travailleurs contre les agressions de la bourgeoisie.

      La lutte des classe n’est pas construite sur des coups et des postures... Ca ne marche pas comme ça et la direction du NPA dans ce texte bisounours n’a rien compris de ses échecs passés.

      Bien pire, je pense que ce texte n’a comme vocation que de résoudre des problèmes internes , rien d’autre.

    • Le NPA a tout à fait raison de montrer publiquement en interpellant le front de gauche qu’elle reste disponible pour ces tâches urgentes.Elles représentent pour lui des jalons vers une autre perspective, celle d’un gouvernement très diffèrent de celui d’aujourd’hui.

      le NPA ne laisse croire rien du tout ! il veut realiser un dialogue avec le plus grand nombre de personnes, c’est-à-dire essaier de faire de l’agitation en se déclarant disponible pour les luttes et la construction d’une opposition de gauche à la gauche libèrale au pouvoir.

      Sans faire leur propre expérience politique, comment voulons nous que celles ou ceux qui se tournent aujourd’hui vers le front de gauche tout en gardant leur attrait pour l’anticapitalisme fassent une diffèrence sur ce plan là entre le front de gauche et le NPA, LO ?

      Guillot, ces arguments m’ont longtemps convaincu, je les ai faits miens longtemps, quand j’étais à la LCR puis au NPA. J’ai joué la confiance dans mes dirigeants (qui disaient ça).

      Puis j’ai bien dû constater que de fait ça ne marchait pas, que de fait ça nous faisait plonger.

      Pour gagner les fractions les plus mobilisées des syndicalistes (et au-delà ! un prolétariat potentiellement en lutte est là, quelque part), je pense maintenant que ce ne sont pas ces jeux d’appareils à visées tacticiennes qui font avancer.

      Ce qui fonctionnera, c’est une "organisation" (quelle forme ???) présentant un projet cohérent, adapté au contexte et à l’époque, ouvrant des perspectives. Pas simple, évidemment. Mais incontournable.

      Et le NPA aurait dû prioritairement s’atteler à cette tâche, construire cet ambitieux projet, mais ça demande du temps et du dialogue "libre et ouvert" entre camarades (hors des cristallisations induites par les tendances).

      Le temps ? On en a gaspillé pas mal à "grenouiller" avec des gens logiquement anti-révolutionnaires car réformistes et intégrés dans les institutions.
      Le dialogue ? D’un côté on était des "traitres", de l’autre des "sectaires". Sur fond de rivalités bêtes entre tendances, ou plutôt entre chefs de tendances. Pffffff....

      Un exemple n’est pas une démonstration, mais un apport au débat : à la création du NPA dans ma fédé, une bande de jeunes militants CGT très actifs de la centrale nucléaire du coin nous ont rejoints (ainsi que de jeunes précaires).
      C’était pile les militants que le NPA avait pour vocation d’organiser politiquement. Très vite ils ne sont plus venus aux réunions, entre autre parce qu’ils se faisaient chier du fait des thèmes abordés, très souvent liés à des élections (cantonales, européennes, régionales.... putain d’élections), à des "on essaie l’unité avec les magouilleurs du FdG ou non ?". Alors qu’ils venaient chercher une aide pour essayer de secouer le système, pour organiser des actions de soutien aux luttes concrètes. Et nous on débattait du pour ou contre le foulard sur la tête d’une militante...

      Beaucoup de monde (tout le monde ?) est d’accord pour dire qu’un frein aux luttes est l’absence d’alternative politique, de perspectives.
      Certains pensent (à grand tort selon moi) que c’est une démarche type FdG qui peut offrir un débouché. Moi je pense que c’est un projet politique cohérent qui manque, peu importe l’unité entre micro-appareils. Un projet suffisamment convaincant pour que l’unité à la base puisse se construire à partir de lui (et s’il est vraiment bon, peu importe qu’il soit porté par une ou plusieurs organisations, vu le peu que chacune représente par rapport à la masse des gens susceptibles de se reconnaître dans un projet anticapitaliste et écosocialiste).

      Bref, l’objectif est louable, s’adresser aux travailleurs et en particulier à ceux qui se sont reconnus ponctuellement dans la candidature Mélenchon, mais je doute qu’on l’atteigne par des courriers tacticiens à des directions (dont un des rêves est de détruire toute orga située à leur gauche), plutôt par un projet utopique et réaliste encore à construire collectivement.

      Chico

    • Un exemple n’est pas une démonstration, mais un apport au débat : à la création du NPA dans ma fédé, une bande de jeunes militants CGT très actifs de la centrale nucléaire du coin nous ont rejoints (ainsi que de jeunes précaires).
      C’était pile les militants que le NPA avait pour vocation d’organiser politiquement. Très vite ils ne sont plus venus aux réunions, entre autre parce qu’ils se faisaient chier du fait des thèmes abordés, très souvent liés à des élections

      exemple très interessant ; est il unique ?

      de ce que j’ai vécu dans une autre vie militante, je pense que nous ne savons plus nous exprimer aux travailleurs de base : nous parlons entre militants et nous nous exprimons comme si nous avions en face de nous des militants .

    • On parle dans ces papiers, uniquement des appareils mais camarades, ce qui constitue la force d’une organisation ce sont les militants et pour avoir cotoyé les uns et les autres dans les luttes ( NPA, FDG, LO, PC, Alternatifs, Libertaires, etc ..... ) nous nous ressemblons étrangement et avons pour beaucoup plus de points de convergences que de points de divergence et c’est ce qui devrait nous préoccuper.

      Nous nous "chicorons" sur des détails parfois important certes , mais les classes populaires ont besoin de se rassembler, la lutte des classes commence ici !

      L’erreur majeure du NPA c’est de s’être préoccupé de JLM et non des militants, sympathisants de base, c’est eux qu’il eu fallu convaincre en premier lieu, c’est avec eux que le combat et le rassemblement commencent non avec les dirigeants opportunistes du FDG ou du PC. En les ralliant à leur cause, à leurs combats le NPA avait la possibilité de créer un grand rassemblement populaire mais il s’est focalisé sur ses dirigeants.

      A qui parle Mélenchon en permanence ?

      A tous ceux qui souffrent et il réussit alors à ratisser large alors que le NPA avant de parler à tous commence à mettre en avant son programme, sa tradition internationaliste troskiste.

      Tout ceci est louable et sincère mais pour rassembler large il eut fallu inverser l’ordre des priorités sans quoi dans 50 ans nous en serons au même point.

      Bensaïd nous manque, lui aurait sans doute été capable d’analyser la stagnation du NPA et de trouver une autre stratégie plus adaptée pour rassembler enfin toute la classe ouvrière !

    • A tous ceux qui souffrent et il réussit alors à ratisser large alors que le NPA avant de parler à tous commence à mettre en avant son programme, sa tradition internationaliste troskiste.

      Inexact, et à aucun moment le NPA ne parle de cela...

      C’est le genre de foutaise lue ailleurs ou construite sur des fantasmes mais ne correspondant à aucune réalité.

    • A qui parle Mélenchon en permanence ?

      A tous ceux qui souffrent et il réussit alors à ratisser large

      Ratisser large ? Erreur factuelle : à peu de choses près il fait le score de LO + LCR de 2002.

      J’aurais a posteriori trouvé une once de positif dans la campagne Mélenchon s’il avait effectivement permis d’augmenter notablement le nombre de votants à gauche du PS. Or ce n’est quasiment pas le cas.

      Le bilan de cette campagne est en fait un déplacement de l’électorat de l’extrême-gauche vers le FdG. J’ai pas l’impression que ça ait fait avancer le schmilblick d’un iota...

      Par ailleurs je suis d’accord avec les autres remarques, en particulier la communication vis à vis du travailleur lambda. Vaste et ancien problème. Souvent abordé, mais difficile et toujours irrésolu.

      Ou encore l’importance de bien différencier ce qui nécessite débat et justifie de souligner les divergences, de marcher séparément, et ce qui est non pas accessoire mais au moins non essentiel et ne justifie ni polémique "agressive" ni division.

      Chico

    • Un exemple n’est pas une démonstration, mais un apport au débat : à la création du NPA dans ma fédé, une bande de jeunes militants CGT très actifs de la centrale nucléaire du coin nous ont rejoints (ainsi que de jeunes précaires).
      C’était pile les militants que le NPA avait pour vocation d’organiser politiquement. Très vite ils ne sont plus venus aux réunions, entre autre parce qu’ils se faisaient chier du fait des thèmes abordés, très souvent liés à des élections

      exemple très interessant ; est il unique ?

      Non, pas unique du tout, nous avons vu des jeunes éboueurs venir à nous, gonflés d’espoir et se casser après en nous disant : finalement vous êtes comme les autres
      .

      Des précaires, des professions qui ne s’étaient plus vues dans aucun parti "ouvrier" depuis fort longtemps. Des travailleurs du bâtiment, des smicards, des employés à domicile, des instits, des travailleurs de la santé, des employés d’agence, etc, rien de spécifique, notre classe..

      Ce qui est actuel c’est la disponibilité et la possibilité de faire un parti utile et puissant, à condition de faire autre chose que des contorsions politiciennes. Pour ces dernières, les contorsions politiciennes, il existe des nids de guêpes pour cela dans les appareils du FdG, de EELV, du PS, etc...

      En ce moment les appareils n’ont rien à proposer et faire pour repousser le régime d’Hollandréou, juste d’attendre cinq autres années, pendant que notre chauvino-keynésien de JLM engage une lutte de titans avec la marine dans une circonscription où la gauche fait presque 60%, un courage stratosphérique ... mais qui ne sert à rien au regard des problèmes de la classe populaire.

      Il y a nécessité de faire autre chose, et pas de proposer de l’eau à des ânes qui n’ont pas soif mais des mâchoires de crocodiles.

      Déjà s’organiser politiquement quand c’est possible dans les entreprises, et quand ça ne l’est pas sur des secteurs en y mettant les moyens, avoir des équipes de formation politique (on utilisera à cette fin les anciens de beaucoup de partis), avec une feuille de route : Préparer et aider les autres camarades de travail à ce qui va être nécessaire pour contrer la bourgeoisie, travailler dans les syndicats avec ces orientations (l’unité et la démocratie sur des bases de classe et en faveur de l’action, rien à secouer des patriotismes mal placés), donner l’arrière fond de la démarche : de la résistance aux plans du capitalisme jusqu’au pouvoir des travailleurs , etc

      Organisation, persévérance, délimitation, formation, objectifs, audace, etc.

      La discussion sur tout cela est nécessairement réduite on ne peut tout aborder ici (la question de la jeunesse, des populations en butte au racisme, etc...

      Mais elle n’est pas que celle du NPA, elle est largement, souvent avec d’autres mots, partagée par bien d’autres.

    • si je soutiens la démarche du NPAd’interpellation publique du front de gauche, de LO, d’AL, c est parce que j’estime que l’exigence d’unité n’a pas disparu chez les travailleurs.
      les plus politisés. Dire que seuls les sommets des partis sont au courant des propositions de sa lettre est inexact.Elles sont déjà dans les professions de foi des candidats et dans les tracts lorsqu’ils sont diffusés .
      Et je n’oublie pas que le front de gauche contrôle la stratégie de la CGT et la FSU, celle dont nous avons pu constater l’efficacite pendant le mouvement social sur les retraites en 2010, pour l’envoyer dans le mur.

    • si je soutiens la démarche du NPAd’interpellation publique du front de gauche, de LO, d’AL, c est parce que j’estime que l’exigence d’unité n’a pas disparu chez les travailleurs.

      On ne te parle pas là d’exigence d’unité des travailleurs .

      Sans compter qu’il est singulier de s’imaginer que le FdG représente les travailleurs. Une toute petite fraction, pratiquement rien d’organisé dans les entreprises ...

      Il faut cesser de prendre les gens pour des imbéciles.

      Personne à la base du FdG n’a lu cette bafouille, méconnue d’ailleurs de la majorité des militants du NPA.

      Et je n’oublie pas que le front de gauche contrôle la stratégie de la CGT et la FSU, celle dont nous avons pu constater l’efficacite...

      C’est bien plus compliqué que cela, il y a des influences du PS aussi, mais globalement penser que le FdG contrôle la CGT et la FSU c’est encore une fantaisie venue d’un autre monde.

      Qu’il y ait par moments et en partie, des attitudes comparables (qui ne sont en fait que le fruit des couches sociales qu’on appelle nomenclaturas qui réagissent de mêmes façons, sans que cela ne les empêche de vouer des haines tenaces entre écuries) ne signifie rien sur le saugrenu de penser que les syndicats soient tenus par le FdG.

      C’est fini cette époque, pour le meilleur comme pour le pire.

      Des illusions et de vagues sympathies ne font pas relations organiques.

      Réveillez-vous (n’aillez pas peur), le monde a changé....

    • Copas, Leurs appareils syndicaux ont rallié le front de gauche et sa stratégie de révolution par les urnes, subordonnant ainsi les luttes sociales à celle-ci.

      C’était déjà leur stratégie pendant le mouvement sur les retraites à l’automne 2010 (et celle de Mélenchon lorsqu’il a lancé publiquementl’idée d’un réferendum des citoyens sur les retraites avant que le mouvement social ait pris entièrement son essor) Cette aristocratie "ouvrière" a trouvé dans le front de gauche son correspondant politique.

      Tu sous estimes l’aspiration à l’unité de leurs orgas syndicales ou de leurs partis chez les travailleurs. Tu oublies les effets démobilisateurs chez certaines couches peu politisées du retrait de la CFDT lors du conflit précèdent sur les retraites, en 2003.
      Dis autrement, tu sous estimes les effets néfastes de la division syndicale. Si tu avais diffé sur les marchés pendant la campagne présidentielle, tu aurais été étonné du nombre de personnes demandant pourquoi le NPA présente un candidat, alors que que son programme disait pour eux à peu près la même chose que Mélenchon.
      Si beaucoup de syndicalistes attirés par l’anticapitalisme ont voté front de gauche, ce n’est pas seulement dû à leurs illusions qu’un bulletin de vote pourrait suppléer l’absence d’un mouvement social, leurs illusions sur la nature véritable de son programme (réformiste radical), ils subissaient certainement l’attrait d’un front unitaire d’organisations se réclamant de la gauche dite radicale.

      Cela répondait certainement à leurs aspirations unitaires.

    • Encore une fois, tu confonds un appel confidentiel avec l’aspiration à l’unité des travailleurs.

      Parce qu’on dénonce à juste titre ce nouveau virage vers la droite d’une partie du NPA vers le FdG , nous voilà taxés d’anti-unitaires...

      D’où viennent ces raisonnements tordus ?

      Sans compter que ce qui marque dans ce genre de tractation à l’insu des masses, c’est que les batailles sur le terrain social n’apparaissent qu’en soumission à un accord politique et que cet appel réussi le tour de force incroyable de nier l’existence des plus grosses organisations de travailleurs, les syndicats... Et donc les problématiques concretes de la mobilisation des travailleurs.

      Et tu as l’outrecuidance de me dire que je suis contre l’unité des travailleurs ?

      As-tu fait l’effort au moins de lire ce que j’ai dit ?

      On peut parfaitement être pour l’unité des travailleurs dans la bataille sociale avec leurs organisations sans être pour un bloc politique avec les castes bureaucratiques du FdG.

      Ton commentaire n’est pas heureux.

    • Dans ces écahnges je retiens surtout ce qu tu avances dans un post

      l y a nécessité de faire autre chose, et pas de proposer de l’eau à des ânes qui n’ont pas soif mais des mâchoires de crocodiles.

      Déjà s’organiser politiquement quand c’est possible dans les entreprises
      , et quand ça ne l’est pas sur des secteurs en y mettant les moyens, avoir des équipes de formation politique (on utilisera à cette fin les anciens de beaucoup de partis), avec une feuille de route : Préparer et aider les autres camarades de travail à ce qui va être nécessaire pour contrer la bourgeoisie, travailler dans les syndicats avec ces orientations (l’unité et la démocratie sur des bases de classe et en faveur de l’action, rien à secouer des patriotismes mal placés), donner l’arrière fond de la démarche : de la résistance aux plans du capitalisme jusqu’au pouvoir des travailleurs , etc

      Organisation, persévérance, délimitation, formation, objectifs, audace, etc.

      J’ai mis du "gras" dans ce qui constitue , selon moi -voila combien de mois qu’on se "tacle" sur ces questions -sincères l’un et l’autre- une divergence qui, effectivement, tu le dis, méritera qu’on y revienne

      Quand les "passions" partisanes polluées par la séquence"institutionnelle" permettront de dialoguer , en essayant TOUS- de dépasser nos expériences militantes passées, et surtout -je ne parle pas pour toi- le côté" moine -combattant" den telle ou telle église...

      S’Organiser certes mais , et pardon de me citer, en ce qui meconcerne en réfléchisant au besoin de souple coordinations sans ptétention d’inscrire leur "noulot" dans la construction d’ORGAS REVOLUTIONNAIRES -pourtant indispensables - ,ce qui n’emêche pas cette" Union populaire des RESISTANCES" , avec ses structures locales propres, le soutien desSyndicats,.de cohabiter avec des lieux de réflexion quant à l’ORGA politique révolutionnaire, communiste parce qu’autogérée , marxiste, etc.., à préparer.

      Il y a cinq ans, je précisais mon sentiment ici

      http://www.rougemidi.org/spip.php?article2278
      court extrait :

      Pourquoi ne pas aller vers des Assises nationales de l’Anticapitalisme( ou des Etats généraux , peu importe dénomination, préparées hors de toute OPA de qui que ce soit (Partis ou individus) Là ou ce sera possible ce sera à partir d’entreprises , de quartiers ou existent les militants qui voudront s’investir.2illeurs ce sera par cantons ou département etc ..Et tout ce qui sortira de ce bouillonnement géant de neurones révolutionnaires en lien avec les luttes de résistance qu’il nous faut mener , constituera une base solide en termes d’Alternative anticapitaliste..

       Après, mais après seulement la question DU PARTI sera en mesure d’être perçue comme un besoin naturel passant par des phases que décideront ceux qui auront construit le Projet

      Cordialement

      A.C

      Nb

      -Pour le reste et ces échanges épistolaires, ces conneries de"uZunitaire que moi tu meurs" , la recherche de stigmatisation tacticienne du vilain" qui veut pas s’UNIR, etc etc..je partage ton opinion :

      Tout le monde s’en fou !
      C’est de la masturbation d’ordi pour 50 initiés, et pour réglements de comptes internes , totalement en dehors de ce qui préoccupe "la classe" et la jeunesse.

      donc, poubelle..
       :)